L'ex-préfet du Jura Aïssa Dermouche condamné à un mois de prison avec sursis pour violences conjugales

Publié le 12/10/2013 - 10:34
Mis à jour le 16/04/2019 - 17:41

Bien qu’il nie farouchement les faits qui lui sont reprochés, le préfet du Jura de 2004-2005, Aïssa Dermouche, qui avait été très médiatisé au milieu des années 2000 en tant que premier préfet issu de l’immigration, a été condamné, vendredi 11 octobre 2013 par le tribunal correctionnel de Créteil, à un mois de prison avec sursis pour des violences conjugales commises à l’encontre de sa femme avec qui il est en instance de divorce.

 ©
©

Le parquet avait requis une peine de trois mois de prison avec sursis à l'encontre de l'ex-haut fonctionnaire placé sous contrôle judiciaire depuis le 12 juin 2013 et qui était également poursuivi pour des faits de violences contre sa belle-fille pour lesquels il a été relaxé.

Visiblement diminué, M. Dermouche qui a subi un accident cardio-vasculaire en 2005, a farouchement nié les faits qui lui étaient reprochés. "Je n'ai pas touché cette femme", a-t-il répété devant le tribunal, où cet homme de 66 ans s'est présenté accompagné de proches et assisté de Me Patrick Maisonneuve qui a plaidé la relaxe.

L'ex-préfet du Jura (de 2004 à 2005), présenté au milieu des années 2000 comme le premier préfet issu de l'immigration, avait été interpellé puis placé en garde en vue pendant 48 heures, après une dispute avec son épouse, le 10 juin. Présente également à l'audience, cette quadragénaire s'était vu prescrire une incapacité totale de travail (ITT) de quelques jours après que M. Dermouche eut serré un foulard qu'elle avait autour du coup, la plaignante évoquant à l'époque des faits une tentative de strangulation.

Lors des débats devant la 12e chambre du tribunal correctionnel de Créteil, celle-ci a décrit un climat familial marqué par les humiliations et les insultes. Des affirmations que M. Dermouche, qui fut également ex-directeur de l'Ecole supérieure de commerce Audencia de Nantes, a partiellement récusé.

M. Dermouche qui n'avait jamais été condamné auparavant, avait fait l'objet de trois attentats le visant plus ou moins directement après sa nomination, entre le 18 janvier et le 29 janvier 2004. Ouverte à Nantes, l'instruction n'avait pas permis d'en trouver les auteurs et avait été close en 2006.

(source : AFP)

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Justice

Gefco : renvoi du procès pour travail dissimulé de chauffeurs d’Europe de l’Est

Le procès à Vesoul de l'ancien transporteur routier français Gefco, poursuivi pour avoir bénéficié d'un système illégal de prêt de chauffeurs venus d'Europe de l'Est, employés en France dans des conditions indignes, a été renvoyé lundi à cause d'une erreur de procédure. Le nouveau procès se tiendra du 7 au 11 avril 2025.

À Besançon, le président des commissaires de justice souhaite “créer des synergies” entre deux anciennes professions

Benoît Santoire, le nouveau président de la Chambre nationale des commissaires de justice, est allé à la rencontre des 64 commissaires de justice de la cour d’appel de Besançon jeudi 19 septembre 2024. Pour rappel, les métiers d'huissier de justice et commissaire-priseur de justice ont fusionné pour devenir des "commissaires de justice". Quels sont les enjeux ? On fait le point.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 8.13
peu nuageux
le 01/11 à 03h00
Vent
0.84 m/s
Pression
1026 hPa
Humidité
96 %