Un retraité jugé pour avoir tué un pompier

Publié le 18/02/2014 - 14:43
Mis à jour le 18/02/2014 - 15:21

Le procès du nonagénaire, poursuivi pour avoir tué d’un coup de fusil un pompier qui venait le secourir, en 2009 dans l’Ain, s’est ouvert mardi devant la cour d’assises d’appel du Jura. Il durera quatre jours.

 ©
©

Assises

Acquitté en première instance, le retraité Joseph Barthe se retrouve donc à nouveau devant la justice. Il comparaît libre après avoir été acquitté en juin dernier par la cour d'assises de l'Ain. Atteint de surdité, il avait été reconnu coupable d'homicide volontaire, en état de légitime défense.

La cour d'assises a estimé que cet "homme respectable qui n'a jamais souhaité la mort du pompier" était, au moment des faits, "convaincu d'être victime d'un cambriolage et que des malfaiteurs étaient entrés dans son domicile".

Il a fait part de ses "regrets"

Les faits remontent au 18 mars 2009 à Belley (Ain). L'alarme de la maison de Joseph Barthe s'était déclenchée vers 3h du matin. Craignant un malaise ou un suicide, ses voisins avaient alerté les secours. Le pompier Eric Virot, 32 ans, entré dans la maison, sera alors touché par le tir du vieil homme à la poitrine alors qu'il avait saisi une hache pour enfoncer la porte verrouillée de sa chambre. Native de Montbéliard, la victime a succombé à ses blessures au bout de 45 minutes.

"J'ai vu une grande silhouette qui se précipitait dans ma chambre, en tenant une hache dans la main", a-t-il déclaré mardi à la barre du tribunal de Lons-le-Saunier. "J'étais dans mon lit, j'avais retiré ma prothèse auditive, je n'ai rien entendu. Ce qui a attiré mon attention c'est la lumière sous la porte de ma chambre", a affirmé Joseph Barthe, s'excusant et faisant part des ses "regrets".

Interrogé par l'avocate générale Virginie Deneux, il a concédé avoir entendu "tambouriner sur la porte" et crier "ouvrez, ouvrez". Le verdict est attendu vendredi.

(Source : AFP)

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Justice

Éclatements de pneus Goodyear : de nombreuses données informatiques saisies lors des perquisitions

"De nombreuses données informatiques" ont été saisies lors de perquisitions menées chez le géant américain du pneumatique Goodyear, "qui vont pouvoir être exploitées par les enquêteurs", a déclaré jeudi 16 mai 2024 le procureur de la République de Besançon, après l'éclatement de pneus de camions à l'origine d'accidents mortels.

Journée prison morte : mobilisation des agents pénitentiaires après l’attaque mortelle d’un convoi

L’intersyndicale appelle ce mercredi 15 mai à un blocage national après l’attaque d’un convoi pénitentiaire hier dans l’Eure dans laquelle deux agents sont morts et trois autres ont été gravement blessés. Une minute de silence sera également observée à 11h. 

L’élu bisontin Kévin Bertagnoli dépose plainte pour “harcèlement” et “menaces de mort”

Le président du groupe Génération-s et adjoint en charge de la Démocratie participative et de la participation citoyenne à la Ville de Besançon, a décidé de porter plainte auprès du procureur de la République contre les auteurs de publications malveillantes survenues suite à son intervention lors du dernir conseil municipal de Besançon du 4 avril 2024.

Éco-quartier : le tribunal administratif rejette le recours introduit par Les Jardins des Vaîtes

L’association demandait l’annulation de la décision par laquelle la présidente de Grand Besançon Métropole a refusé d’inscrire à l’ordre du jour du conseil communautaire l’abrogation partielle du plan local d’urbanisme de la commune de Besançon, a-t-on appris jeudi 11 avril 2024.

Maltraitance animale dénoncée par L214 : un employé d’abattoir condamné à du sursis dans l’Yonne

Un employé d'un élevage de porcs de l'Yonne a été condamné jeudi 11 avril 2024 à 1.000 euros d'amende avec sursis pour "mauvais traitement envers un animal" après la dénonciation par l'association L214 de "sévices" incluant l'agonie d'une truie assommée à coups de masse.

Daval : le procureur requiert la relaxe pour les faits de dénonciation calomnieuse

Lors du procès pour dénonciation calomnieuse de Jonathan Daval, qui purge actuellement une peine de prison de 25 ans de prison pour le meurtre de son épouse Alexia en 2017, à l’encontre de son ancienne belle-famille, le procureur de la république Étienne Manteaux a finalement requis la relaxe mercredi 10 avril 2024 au tribunal correctionnel de Besançon. 

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 11.38
couvert
le 17/05 à 9h00
Vent
2.6 m/s
Pression
1011 hPa
Humidité
87 %