60.000 adolescents ont reçu au moins une injection en Bourgogne-Franche-Comté

Publié le 22/07/2021 - 16:24
Mis à jour le 22/07/2021 - 16:24

Depuis dix jours, la vaccination des adolescents s’accélère. 29,9% des enfants âgées de 12 à 17 ans ont reçu au moins une première injection et 7,6% d’entre eux affichent un parcours vaccinal complet avec deux injections. C’est dans le Doubs que la couverture vaccinale des adolescents est la plus faible à 24 % contre près de 34,5 % en Saône-et-Loire pour une moyenne nationale à 27%.

Au centre de vaccination de Micropolis de Besançon, une mère de famille du Grand Besançon avoue avoir eu du mal à trouver un créneau, mais a finalement réussi à prendre rendez-vous pour sa fille de 15 ans et son garçon âgé de 12 ans. Pas réticente, mais pas non plus enjouée, elle estime qu'ils devront de toute façon se faire vacciner à la rentrée.

"J'avais réussi à trouver un créneau en fin de semaine dernière sur le centre de vaccination de Marnay, mais seulement pour ma fille" explique-t-elle. J'ai entendu qu'il n'y avait plus de créneau pour les primo injection, mais à force d'aller sur Doctolib plusieurs fois par jour et qui d'ailleurs est très bien fait, j'ai réussi mardi à trouver deux créneaux en première injection pour ce jeudi à Micropolis !"

Sur place, le public a changé. Les 20 - 30 ans sont les plus nombreux. Le nombre de candidats à la vaccination a bondi après les annonces d'Emmanuel Macron comparé aux semaines précédentes où les allées étaient beaucoup plus clairsemées. Le centre atteint désormais près de 2.000 injections de doses par jour, la capacité presque maximale du centre de vaccination de Micropolis.

En fin de journée, vers 18h, il arrive même que des personnes sans rendez-vous soient acceptées. " En fonction du nombre de doses, on préfère vacciner ceux qui sont motivés, même sans rendez-vous" nous souffle-t-on. "Tant qu'ils sont là…"

Des rendez-vous en première injection

Même pas peur. Clara, 15 ans, a suivi sa maman et déclare vouloir retrouver la vie d'avant. "On est bien obligé de passer par là si on veut que ça se termine…" Son frère âgé de 12 ans, Théo, est plus pragmatique. "J'en ai marre du masque" dit-il. "Et puis, comme je fais du sport, mon club m'a dit que je devais être vacciné pour reprendre les compétitions…"

Actuellement, dans la région, on vaccine en moyenne sur une semaine tous les jours en primo-injection environ 2.000 adolescents âgés de 12 à 17 ans.

En Bourgogne-Franche-Comté, 30% des adolescents ont reçu au moins une première injection, soit 60.363 jeunes âgés de 12 à 17 ans.

  • Doubs : 24,5 % (10.060)
  • Jura : 29,4 % (5.626)
  • Haute-Saône : 32,2% (5.564)
  • Territoire de Belfort : 28,4 % (3012)
  • Côte d'Or : 31,8% (12.307)
  • Nièvre : 29,2 % (3.732)
  • Yonne : 28,8% (6.890)
  • Saône-et-Loire : 34,4 % (13.082)

Dans les Landes, le taux de vaccination en primo injection des 12-17 ans est le plus élevé de France à 42,4%

Hausse des cas de Covid : Attal ne veut pas "stigmatiser les jeunes"

Ce jeudi 22 juillet 2021, le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal a assuré ne pas vouloir "stigmatiser les jeunes qui en ont bavé pendant un an et demi", malgré la forte hausse du taux d'incidence de Covid-19 chez les 12-17 ans et les 18-29 ans.

"C'est vrai que l'épidémie reprend, surtout en termes d'incidence chez les jeunes. Tout l'enjeu, c'est que ça ne se transmette pas aux plus âgés", a-t-il déclaré sur France Inter, interrogé par une auditrice qui demandait la vaccination obligatoire pour les 12-17 ans.

Mardi, le ministre de la Santé Olivier Véran avait évoqué sur RTL une "épidémie de jeunes", qui peut laisser craindre un scénario similaire à l'été 2020, quand les cas avaient d'abord augmenté chez les plus jeunes, avant que le virus ne se diffuse chez les plus âgés.

"Je pense que dans la majorité (les jeunes) savent qu'il faut faire attention et font du mieux qu'ils peuvent", a-t-il assuré, alors qu'un quart des 12-17 ans et plus de la moitié des 18-29 ans ont reçu au moins une dose de vaccin anti-Covid.

"On va avoir des campagnes de vaccination spécifiques, notamment dans les établissements scolaires à la rentrée pour précisément vacciner le plus de jeunes possible qui le souhaitent", a-t-il rappelé.

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