"Nous constatons amèrement que le principe d’Ambroise Croizat* n’est plus évident. Dans les CPAM, on parle des assurés comme des clients et on recherche sans cesse les coupures budgétaires", alerte Daniele Gouffon, secrétaire générale CGT et vice-présidente CPAM.
Parmi ce que dénonce de la CGT, on trouve :
- Des coupes budgétaires
- Des salaires qui stagnent depuis des années
- Des conditions de travail qui se dégradent
- Des problèmes au niveau des indemnités journalières pour les assurés
- La fermeture progressive des accueils pour les usagers
- Les services médicaux (qui étaient une branche séparée de l’assurance-maladie) dont le personnel est "en train d’être absorbée par la CPAM" : "les médecins-conseils, qui contrôlent si les arrêts de travail sont légitimes, vont désormais être sous la hiérarchie du directeur de la CPAM, qui bien soit peut avoir des objectifs de réduction des arrêts de travail", précise Frédéric Lombard, délégué syndical CGT à la CPAM du Doubs, qui rappelle qu'en 15 ans, 104 postes ont été supprimés.
*Pour rappel, Ambroise Croizat a été secrétaire général de la fédération CGT des travailleurs de la métallurgie et artisan du système solidaire de santé de la sécurité sociale. Il a également de surnom de "ministre des travailleurs", lors de ses postes au gouvernement.