Bronchiolite et tensions dans les services de pédiatrie : l’ARS coordonne la mobilisation régionale

Publié le 10/11/2022 - 18:13
Mis à jour le 10/11/2022 - 18:42

Après l’activation du dispositif ORSAN hier par le ministre de la Santé et de la Prévention face à l’épidémie de bronchiolite, l’ARS Bourgogne-Franche-Comté a réuni ce 10 novembre l’ensemble des acteurs de santé de la région.

 © © RitaE via Pixabay
© © RitaE via Pixabay

Objectifs : "Définir l’organisation régionale permettant d’assurer une prise en charge et un accompagnement adaptés des nourrissons et jeunes enfants concernés par l’épidémie, et de leur famille ; assurer une structuration opérationnelle de la réponse aux besoins de santé sur chaque territoire de Bourgogne-Franche-Comté, en veillant au plein engagement de tous les acteurs : médecins et professionnels de santé de ville, établissements de santé publics et privés."

Chaque établissement de soins qui le juge nécessaire peut en particulier déclencher un plan blanc. La mesure implique une mobilisation de toutes les ressources humaines disponibles, ainsi qu’une adaptation progressive et proportionnée des organisations.

Une épidémie précoce et intense

L’épidémie de bronchiolite précoce et d’une intensité supérieure à celle des épidémies antérieures touche l’ensemble des départements de la région. Santé publique France a enregistré plus de 200 nouveaux cas pris en charge la semaine dernière dans les services d’urgences pédiatriques de Bourgogne-Franche-Comté.

Des gestes simples

Pour mémoire, la bronchiolite est une infection respiratoire fréquente, d’origine virale, le plus souvent bénigne, qui touche les nourrissons et jeunes enfants de moins de 2 ans, surtout en automne et en hiver.

Les parents peuvent adopter des gestes barrières et des comportements simples et efficaces pour protéger leurs enfants, et notamment :

  • Limiter les visites au cercle des adultes très proches et non malades ;
  • Se laver les mains avant et après contact avec le bébé ;
  • Porter soi-même un masque en cas de rhume, de toux ou de fièvre. Faire porter un masque aux visiteurs en présence du nourrisson ;
  • Si le reste de la fratrie présente des symptômes d’infection virale même modérés, les tenir à l’écart du bébé à la phase aiguë de leur infection.

Conduite à tenir en cas d’enfant malade

La majorité des bronchiolites guérit spontanément en quelques jours. Il n’existe pas de traitement anti-virus spécifique (l’infection étant virale, les antibiotiques sont par ailleurs inutiles). Les parents sont invités à consulter en priorité leur médecin traitant qui leur donnera des consignes de soin.

Dans les situations suivantes, une hospitalisation peut être nécessaire :

  • L’enfant est âgé de moins de six semaines ;
  • Il s’agit d’un ancien prématuré âgé de moins de trois mois ; il a déjà une maladie respiratoire ou cardiaque identifiée ;
  • L’enfant boit moins de la moitié de ses biberons à trois repas consécutifs ;
  • L’enfant vomit systématiquement ;
  • L’enfant dort en permanence, ou au contraire, pleure de manière inhabituelle et ne peut s’endormir.

Il est recommandé de ne pas se rendre directement aux urgences et d’appeler le 15 avant de se déplacer, pour être orienté vers la structure la plus adaptée.

(Communiqué)

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Santé

La réalité augmentée au service des enfants malades au CHU de Besançon

Le mardi 14 mai 2024, le CHU de Besançon a inauguré un nouveau dispositif permettant d’animer sa salle d’attente des urgences pédiatriques. Fruit de sa collaboration avec le festival D’autres Formes, le CHU a dévoilé l’oeuvre baptisée Asclépios qui dénote quelque peu avec les traditionnels murs blancs de l’hôpital mais surtout qui s’anime sous les yeux des petits patients dès qu’on la survole avec un téléphone portable. 

Déserts médicaux : des mesures “fragmentaires” et pas assez ciblées, selon la Cour des comptes

Les politiques menées pour réduire les inégalités d'accès aux soins en France sont trop "fragmentaires", "insuffisamment ciblées" et pas "évaluables", déplore ce mois de mai 2024 la Cour des  comptes dans un rapport, proposant plusieurs mesures dont une régulation plus stricte de l'installation des médecins.

Semaine du bien-être : zoom sur une masseuse bisontine…

Le bien-être au travail prend une part de plus en plus importante au sein des entreprises. Celles-ci cherchent à réduire les risques psychosociaux mais aussi à agir sur la motivation de leurs équipes. Pour y parvenir, les entreprises peuvent faire appel à des professionnels. En vue de la semaine du bien-être en entreprise du 17 au 21 juin 2024, zoom sur une bisontine actrice de cette nouvelle politique d’entreprise avec ses massages assis.

La Convergence des services publics lance une pétition contre les inégalités de santé

La Convergence nationale des services publics lance la pétition ''En finir avec tous les restes à charge'' face aux récentes réformes de la sécurité sociale. Une proposition soutenue et relayée par la Coordination nationale des comités de défense des hôpitaux et maternités de proximité et le Comité de vigilance 70.

CHU : un site internet dédié aux futurs internes pour les convaincre de choisir Besançon

Pour convaincre les étudiants de choisir la capitale comtoise comme futur lieu d’internat, le CHU de Besançon a débuté une campagne d’attractivité ciblée en lançant un nouveau site dédié exclusivement aux futurs internes baptisé "Mon internat, c’est Besac !" mettant en avant les atouts du territoire. Une première en France sous ce format.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 10.22
couvert
le 17/05 à 6h00
Vent
2.35 m/s
Pression
1011 hPa
Humidité
95 %