L'accusé, qui a reconnu les faits, avait d'abord purgé une peine d'emprisonnement de 6 ans pour avoir mortellement poignardé sa femme de sept coups de couteau en 1984.
Il avait ensuite été condamné à 11 ans de réclusion criminelle par les assises du Jura pour tentative de meurtre sur sa nouvelle épouse, qu'il avait tenté d'étrangler et de poignarder.
Les psychiatres estiment que l'accusé est un «cas limite», aux frontières de la folie, un «psychopathe» dangereux et imprévisible, surtout quand il boit, ce qui semble être la règle. Des diagnostics que l'intéressé n'a jamais démentis.
En libération conditionnelle depuis 2005, le quinquagénaire s'était installé à Besançon, où il voyait régulièrement son fils.