"Gilets jaunes": la motion de censure de gauche sera débattue jeudi à l'Assemblée nationale

Publié le 12/12/2018 - 13:19
Mis à jour le 12/12/2018 - 14:53

La motion de censure de gauche déposée mardi contre le gouvernement, pour sa politique dans la crise des « gilets jaunes« , sera débattue jeudi à 16H30 et soumise au vote de l’Assemblée nationale, a-t-on appris mercredi de source parlementaire.

© dp  ©
© dp ©

La conférence des présidents de l'Assemblée a fixé cette date, en application de l'article 49-2 de la Constitution, qui impose un délai minimal de 48 heures après le dépôt d'une motion. Pour faire tomber le gouvernement, il lui faudrait réunir une majorité, ce qui est impossible au vu du contingent de la gauche (62 élus au total) par rapport aux 577 députés que compte l'Assemblée.

Communistes, Insoumis et socialistes affirment dans leur motion partager la "première revendication" du mouvement en cours: "Le refus de la politique sociale et fiscale injuste conduite depuis dix-huit mois", tout en estimant que "la violence n'est jamais la solution". Les députés appellent à "changer radicalement de cap", soulignant que ce n'est "pas seulement le sort du gouvernement qui est en jeu", mais "la paix civile et sociale" du pays.

Le groupe LR ne va pas voter la motion, son président Christian Jacob jugeant que "ce n'est pas la réponse qui est attendue par l'opinion publique".

Les trois groupes de gauche avaient déjà surmonté en juillet leurs divisions pour déposer une motion de censure commune contre le gouvernement sur l'affaire Benalla. Fait inédit depuis 1980, deux motions simultanées avaient alors été défendues, LR en ayant aussi déposé une. C'était alors la première fois que l'opposition avait recours à cette procédure depuis l'élection d'Emmanuel Macron.

Plus de 100 motions de censure ont été déposées depuis 1958. Une seule a été adoptée, en 1962, faisant chuter le gouvernement de Georges Pompidou.

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

gilets jaunes

Les Gilets Jaunes de retour à Besançon

Ils sont toujours là et ils l’ont à nouveau chanté. Moins d’une semaine après le déconfinement, les Gilets Jaunes ont décidé de poursuivre leur mobilisation ce matin à Chalezeule et en début d’après-midi eu centre-ville de Besançon en soutien aux « premiers de corvée »

Entre 600 et 1.000 manifestants marchent pour le climat à Besançon. Des Gilets Jaunes aux Livres dans la Boucle

"appel à la mobilisation générale" • Entre 600 manifestants et 1.000 manifestants selon la CFDT étaient au rendre-vous de la marche d’Alternatiba ANV (action non violente) Cop 21 au départ du parc Micaud à Besançon. Direction la place Flore pour rejoindre les Gilets Jaunes avec un Die In (mourir sur place). La marche devrait rejoindre les Vaîtes vers 17h avec un village des alternatives en parallèle de la Guinguette des Vaîtes mais le rassemblement s’est scindé. Une centaine de gilets jaunes a décidé de se rendre au centre-ville pour rejoindre les « Livres dans le Boucle ». La majorité des marcheurs climatique se sont dirigés en direction des Vaites.

Départ de la présidente de l’UCB : “Un centre-ville ne fonctionne que s’il a des clients. C’est à nous de le faire vivre…”

Après un peu plus de deux ans passés à la tête de l’Union des Commerçants de Besançon (UCB), nous sommes revenus sur les temps forts de la présidence de Cécile Girardet ce mois de septembre 2019. Plus qu’un bilan, c’est aussi un «coup de gueule» que la présidente a souhaité pousser suite aux mobilisations des Gilets Jaunes…

Politique

Municipale 2026 à Besançon : Anne Vignot s’explique dans une lettre ouverte

Anne Vignot, maire EELV de la ville de Besançon également candidate pour l’élection municipale 2026, a souhaité s’exprimer dans une lettre ouverte aux Bisontin(e)s et "à toutes les personnes, partis et mouvements politiques qui appellent de leurs vœux cette union et la victoire de la gauche et des écologistes".

Municipale 2026 : le parti communiste défend une union de la gauche “dès le premier tour” à Besançon

Après l’annonce lundi de La France insoumise de Besançon de vouloir faire cavalier seul lors des élections municipales de mars 2026, stratégie déplorée par la maire sortante Anne Vignot, le parti communiste (PC) de Besançon a à son tour pris la parole pour plaider une nouvelle fois en faveur d’une union de la gauche et ce "dès le premier tour". 

Municipales 2026 : Anne Vignot regrette la rupture des discussions avec La France insoumise

Au lendemain du communiqué de La France insoumise annonçant qu’aucune union n’est possible entre Anne Vignot et sa majorité sortante et la France insoumise, la maire écologiste de Besançon a réagi ce mardi 28 octobre par un communiqué intitulé ”Pour Besançon, l’union locale prime sur les divisions nationales”. Elle y déplore la décision de LFI et réaffirme son attachement à une union des forces progressistes au niveau local.

Municipales 2026 à Besançon : la France insoumise présentera une liste… sans Anne Vignot

La France insoumise (LFI) de Besançon a annoncé, dans un communiqué du 27 octobre 2025, sa volonté de présenter une liste ”d’union populaire, citoyenne et écologiste” lors des élections municipales de mars 2026, mais sans Anne Vignot, actuelle maire EELV de Besançon.

Projet de loi de finances 2025 : Jérôme Durain alerte les parlementaires sur un ”risque de tsunami destructeur” pour les collectivités

Le président du conseil régional de Bourgogne Franche-Comté, Jérôme Durain, a adressé un courrier aux parlementaires de la région le 24 octobre 2025 pour attirer leur attention sur les conséquences financières du projet de loi de finances (PLF) 2025 et des orientations budgétaires envisagées pour 2026. Dans cette lettre, l’élu socialiste met en garde contre un ”risque de tsunami destructeur pour les collectivités” si les dispositions actuelles du texte ne sont pas modifiées.

Julien Odoul demande un centre de radiothérapie à Sens

"Dans l’Yonne, les habitants sont plus susceptibles de mourir d’un cancer que la moyenne nationale", alerte Julien Odoul. Une situation directement liée "à la faiblesse de l’offre de soins dans le département". Avançant une inégalité territoriale, le député du Rassemblement National réclame un centre de radiothérapie à Sens. 

Jean-Sébastien Leuba met la “démocratie coopérative” au cœur de sa campagne et appelle les autres candidats au débat public

MUNICIPALE 2026 • Le candidat PS à la mairie de Besançon Jean-Sébastien Leuba, a tenu vendredi 24 octobre 2025 une conférence de presse au café La Boule d’Or, dans le quartier de Palente, pour présenter les grandes orientations de sa démarche politique et les prochains rendez-vous de sa campagne municipale. Entouré de plusieurs colistiers et colistières, il a insisté sur la “démocratie coopérative”, la transparence et la proximité avec les habitants. Il lance un appel aux autres candidats aux municipales à débattre ”toutes les trois semaines” devant les citoyens.

Proposition de loi sur le statut de l’élu : le sénateur Longeot s’insurge de l’obligation de prêter serment pour les maires

Dans le cadre de l'examen de la proposition de loi relative au statut de l'élu local, le sénateur Jean-François Longeot est intervenu en séance publique mardi 21 octobre 2025 pour s'opposer à la mesure prévoyant une nouvelle obligation pour le maire de prêter serment. 

Action de sensibilisation en faveur de la condition animale samedi à Besançon

À l’approche des élections municipales, l’association Projet animaux zoopolis (PAZ) organise samedi 25 octobre 2025 devant l’hôtel de ville de Besançon une action de sensibilisation pour inciter les candidats à la municipalité bisontine à s’engager en faveur de la condition animale. 

Décentralisation : les villes veulent piloter la transition écologique

Les grandes villes souhaitent piloter la transition écologique à l'échelle locale, dans le cadre du nouvel acte de décentralisation voulu par le Premier ministre Sébastien Lecornu, a-t-on appris vendredi 17 octobre 2025 à l'occasion d'un rassemblement annuel d'élus au Creusot (Saône-et-Loire).

Le Sénat adopte un rapport sur l’avenir de la filière automobile française, co-conduit par Annick Jacquemet

La commission des affaires économiques du Sénat a adopté, mercredi 15 octobre, les conclusions de la mission d’information consacrée à l’avenir de la filière automobile française. Les travaux ont été conduits de manière transpartisane par les sénateurs Annick Jacquemet (Doubs - Union Centriste), Alain Cadec (Les Républicains) et Rémi Cardon (Socialiste, Écologiste et Républicain).

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 6.9
partiellement nuageux
le 03/11 à 21h00
Vent
1.19 m/s
Pression
1025 hPa
Humidité
94 %