"Gilets jaunes": un homme en garde à vue pour avoir menacé le député LREM Christophe Lejeune

Publié le 02/01/2019 - 16:08
Mis à jour le 16/04/2019 - 09:41

menaces contre un élu de la Nation • Un homme a été placé en garde à vue mercredi 2 janvier 2019 pour avoir prononcé à deux reprises le mot « guillotine » lors d’une discussion houleuse avec un député LREM à Vesoul, faits pour lesquels il avait déposé
plainte, a-t-on appris auprès du parquet.

Christophe Lejeune © Assemblée nationale ©
Christophe Lejeune © Assemblée nationale ©

L'homme, âgé de 51 ans et habitant de la Haute-Saône, a été placé en garde à vue mercredi après-midi pour "menaces contre un élu de la Nation", a indiqué le procureur de la République à Vesoul, Emmanuel Dupic. Le député Christophe Lejeune s'était rendu, selon son récit, le 20 décembre vers 19H20 à la préfecture de Vesoul pour recevoir une copie des cahiers de doléances mis à disposition dans les mairies.

A son arrivée, "il y avait un comité d'accueil d'à peu près une trentaine de +gilets jaunes+ postés devant la porte", a-t-il raconté. Alors qu'une conversation s'engageait "de manière courtoise" avec une  femme, "ça a commencé à crier fort dans le groupe", a-t-il précisé. Au cours de l'échange, qui a été filmé et publié sur le site du quotidien
L'Est républicain, un homme a prononcé à deux reprises le mot "guillotine".

"Terriblement choquant"

Le député de la deuxième circonscription de Haute-Saône a déposé plainte à la gendarmerie de Lure pour "menaces de mort". "La symbolique est très claire: quand on menace quelqu'un de guillotine, c'est lui couper la tête, c'est une condamnation à mort. Il n'y a aucune ambiguïté", a souligné M. Lejeune , qualifiant l'incident de "terriblement
choquant".

Il y a quelques semaines, le député avait été l'objet "à son propre domicile d'une intimidation": des "gilets jaunes" avaient posé des colliers de serrage sur les portes de sa maison pour l'empêcher de sortir, a rappelé le procureur. "Je veux mettre fin à (ces gestes) très éloignés, je crois, d'une manifestation de revendication", a dit M. Dupic.

L'auteur des menaces encourt cinq ans de prison et 75.000 euros d'amende.

(AFP)

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