En mars 2014, l’Assemblée nationale a adopté un résolution reconnaissance et condamnant le massacre de manifestants algériens à Paris le 17 octobre 1961. "Quelque 12.000 personnes avaient été arrêtées, et selon des travaux récents jusqu'à 200 morts seraient à déplorer, loin des bilans dressés à l'époque par les autorités", peut-on lire sur le site internet de l’Assemblée nationale.
"Le préfet de police de Paris qui conduisait les opérations était Maurice Papon, condamné en 1998 pour complicité de crimes contre l’humanité pour des actes commis entre 1942 et 1944", rappellent les organisateurs de la mobilisation à Besançon.
Selon eux, rendre hommage aux victimes, c'est :
- "Exiger la reconnaissance des massacres du 17 octobre 1961 comme crime d’Etat.
- Exiger de l’Etat français la reconnaissance officiellement de sa responsabilité dans les massacres liés à la colonisation.
- Réclamer l’ouverture des archives de la guerre d’Algérie et de la colonisation aux chercheurs français et étrangers, sans restrictions, ni exclusives.
- C’est refuser tous les discours xénophobes, racistes et colonialistes".
Signataires :
- Associations : Association Comtoise pour la Connaissance du Maghreb et du Monde Arabe (ACCMMA), A Gauche Citoyens !, Collectif de défense des Droits et Libertés des Etrangers (CDDLE), Ligue des Droits de l’Homme (LDH), Mouvement de la Paix, Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples (MRAP), Union Juive Française pour la Paix (UJFP)
- Syndicats : Confédération Générale du Travail (CGT), Fédération Syndicale Unitaire (FSU), Union Solidaires 25
- Partis : Les Ecologistes, Ensemble!MAGE, Génération.S, La France Insoumise (LFI), Lutte Ouvrière (LO), Nouveau Parti Anticapitaliste- l’Anticapitaliste (NPA-A), Parti Communiste Français (PCF), Parti de Gauche (PG)