Michel Mercier à Besançon: pas de moyens nouveaux sans "changer les méthodes de travail"

Publié le 24/02/2011 - 15:18
Mis à jour le 24/02/2011 - 15:18

Le ministre de la Justice, de passage à Besançon ce jeudi matin, a estimé qu’avant de dégager de nouveaux moyens en faveur des services pénitentiaires d’insertion et de probation (Spip) il fallait «changer les méthodes de travail».

Un ministre à l'heure ? S'il n'y en a qu'un c'est Michel Mercier, le ministre de la Justice qui est même arrivé en avance à Besançon ce matin où il était attendu pour participer à une conférence semestrielle sur les aménagements de peines. « Il faut préparer la sortie de prison et mettre les sortants en situation de ne pas recommencer. Il faut que la chaîne soit efficace. Il ne doit pas y avoir de sortie sèche de prison », a déclaré le garde Sceaux à la presse.

Avec quels moyens ? «Il en existe déjà un certain nombre, sinon je n'aurais pas pu assister à cette réunion à Besançon. Il est vrai que la demande augmente plus vite que prévu. Il faut noter que le budget du ministère de la Justice est l'un des rares à progresser », a relevé Michel Mercier.

« Nous mettrons de nouveaux moyens quand nous aurons changé les méthodes de travail. Il n'y aura pas de moyens sur des moyens », a-t-il poursuivi en réponse à une manifestation de conseillers d'insertion et de probation qui ont remis une motion à l'entourage du ministre en réclamant 100 postes dans le ressort de la direction interrégionale des services pénitentiaires de Strasbourg.

Et la prison de Lure menacée de fermeture ? « Dans quelques temps, on annoncera le dispositif général en matière d'établissements pénitentiaires. Il n'y aura pas d'annonce établissement par établissement. Il y aura une position globale ».

Avant son passage dans la capitale régionale, le ministre de la Justice s'était rendu à Lons-le-Saunier où il a décoré des agents de la maison d'arrêt qui avaient été confrontés à une tentative d'évasion le 27 novembre 2010.

Cette visite a mobilisé un nombre important de forces de l'ordre. Une douzaine de motards, de très nombreux policiers en tenue et en civil et de nombreuses voitures. « Ce n'est pas la même crise pour tout le monde », a relevé un passant. Il est vrai que de visite ministérielle en visite ministérielle, on note une inflation des dispositifs de sécurité. Un contre-exemple de la rigueur que prône Michel Mercier. En matière d'escorte ministérielle, on a trouvé « des moyens sur des moyens » ...

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