Maître chocolatier reconnu, Bruno Grandvoinnet propose désormais sa version du célèbre chocolat Dubaï : une tablette onctueuse à base de chocolat au lait et de pâte de pistache. Mais ici, pas question de céder à la facilité. L’artisan bisontin a choisi de rester fidèle à la recette d’origine, avec des ingrédients soigneusement sélectionnés et un véritable savoir-faire. Nous avons poussé la porte de son atelier pour en savoir plus sur cette création et comprendre le prix de vente de cette douceur haut de gamme.
Dans notre reportage “Quoi de neuf à Besac’ ?” du mois de mai, Bruno nous dévoile les coulisses de sa fabrication, ses inspirations, et sa vision de cette tendance venue d’ailleurs.
Chocolat Dubaï : une douceur née d’un souvenir d’enfance
Le chocolat Dubaï, ou plutôt chocolat Kunafa, s’inspire d’un dessert emblématique du Moyen-Orient : la kunafa (ou knafeh). Ce dernier, souvent servi lors des grandes occasions, est composé de pâte kadaifi (ou phyllo), de fromage, de beurre et de pistaches. Revisité en version chocolatée, le Kunafa de Dubaï se présente sous forme de tablette, mariant la texture croustillante de la pâte phyllo râpée à la richesse d’une pâte de pistache fondante, le tout enrobé de chocolat au lait.
Cette création est très récente finalement. Elle serait née en 2021, imaginée par Sarah Hamouda, une pâtissière amateure de 38 ans, d’origine moyen-orientale. Enceinte à l’époque, elle aurait cherché à recréer les saveurs de son enfance, notamment celles du kunafa que préparait sa maman. C’est ainsi qu’est né le concept, aujourd’hui repris et décliné à travers le monde, de Fix Dessert Chocolatier, la marque qu’elle a fondée pour l’occasion.