Sexe in the City : Besançon capitale du plaisir ?

Publié le 13/03/2009 - 09:40
Mis à jour le 13/03/2009 - 09:40

Alors que le plus grand salon érotique du Grand Est s’apprête à ouvrir ses portes dans la capitale comtoise, nous avons voulu savoir si l’engouement pour le sexe à Besançon était réel ou pas.
Alors Besançon capitale du plaisir, mythe ou réalité ? Éléments de réponse avec ces quelques témoignages.




« A l’heure actuelle, les gens se serrent la ceinture sur beaucoup de dépenses. Or, nous avons remarqué que beaucoup d’entres eux continuaient à privilégier la culture, les loisirs. Ce que nous proposons avec notre salon, c’est une alternative de divertissement. »  C’est  selon Jean Luc Clergue, l’un des organisateurs du salon de l’érotisme, l’une des raisons qui explique le succès croissant de ce salon à Besançon. Salon qui est d'ailleurs présenté, avec celui de Mulhouse, comme le plus grand de France.

L’autre clé de ce succès, n’est pas à chercher du côté des mœurs bisontins qui seraient plus libérés que ceux des autres villes. De l’aveu même de l’organisateur la raison est plus simple : « Nous éditons un magazine libertin « club est », diffusé à près de 40 000 exemplaires dans le Grand Est, ce qui nous permet de toucher une large population. D’ailleurs, 40% des visiteurs ne proviennent pas du Doubs… »

Faut-il en conclure pour autant que nous serions plus « coincés » sur le sexe que nos voisins ? 

Ce n’est pas tout à fait l’avis de Julie, une « ambassadrice du plaisir » comme elle aime qu’on la définisse. Son métier ? Vendre des sexe-toys en réunions, comme on vend des boites en plastique...
« J’ai l’impression que les gens se libèrent tout doucement, ils commencent à voir la sexualité d’un autre œil, tout simplement car la sexualité fait partie de la vie ». Le panier moyen des clientes de Julie est de 45 €. Un chiffre qui ne cesse d’augmenter. Faut-il y voir encore ici le signe d’une sexualité décomplexée?

C’est en tout cas le sentiment de Greg, vendeur « Au Doubs Plaisir », le plus vieux sex-shop de Besançon. Ouvert depuis déjà 30 ans, la boutique est presque « une institution » pour les Bisontins.

«Depuis 2 ans, nous avons vu notre clientèle augmenter de façon significative. L’émergence d’internet est l’un des facteurs qui explique l’évolution des mentalités. Vous remarquerez qu’il y a certaines publicités qui passent à la TV qu’il aurait été impossible de voir il y a encore quelques années ».

A la question trouvez vous que les Bisontins sont «open», Greg répond par l’affirmative : « Les gens ici sont plutôt ouverts par rapport à d’autres régions où j’ai pu travailler. On ne prétend pas pouvoir rivaliser avec les régions du sud où l’on parle de sexe sans tabou, mais on est satisfaits ».

Et il est vrai qu’avec ses 4 sex-shops et ses quelques clubs libertins, le Grand Besançon semble plutôt bien équipé pour assouvir les fantasmes de ses 180 000 habitants…

Une chose est sûre, avec près de 20 000 visiteurs en 2008, qu’il soit réellement ou pas le plus grand salon érotique de France, Microplis devrait une fois de plus faire le plein de fréquentation ce week-end… dans une ambiance chaude....à 28 ° !

Salon de l'érotisme à Micropolis
Les 13, 14 et 15 mars
Entrée 25€

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Société

L’avenir se dessine en Bourgogne-Franche-Comté !

PUBLI-INFO • Grâce  à la Carte Avantages jeunes, la Région Bourgogne-France-Comté propose à tous les jeunes de moins de 30 ans de bénéficier de 3200 avantages. Cette carte offre de nombreuses réductions et gratuités pour la culture, les loisirs et la vie quotidienne.

À Besançon, Chloé M. amène le Slam et libère la parole dans les résidences autonomie

VIDEO • À notre arrivée à la salle d’animations de la résidence des Lilas dans le quartier de Palente à Besançon, une dizaine de résidents étaient déjà installés pour l’atelier "Slam" proposé par Chloé M. depuis le mois de septembre 2025. Une animation engagée dans la continuité des actions du CCAS de Besançon. Nous avons assisté à un atelier…

Dermatose nodulaire à Pouilley-Français : trois bovins étaient infectés depuis trois semaines

A l'issue des opérations de dépeuplement qui se sont déroulées le 2 décembre 2025 dans une ferme à Pouiley-Français, les services de la préfecture du Doubs ont constaté la présence de nodules typiques de DNC sur quatre autres bovins. Explications.

Keolis Besançon Mobilités déploie le programme international ”Tournesol” pour les handicaps invisibles. C’est quoi ?

Keolis Besançon Mobilités, exploitant du réseau Ginko pour Grand Besançon Métropole, a annoncé le 3 décembre 2025 son adhésion au programme international Sunflower – Hidden Disabilities, connu en France sous le nom ”Le Tournesol”. Ce dispositif permet aux personnes vivant avec un handicap invisible de signaler discrètement un besoin d’assistance grâce à un symbole facilement reconnaissable. Une première en France.

Dermatose : “Stop au massacre !”, clament des éleveurs mobilisés contre l’abattage massif

Des centaines d'agriculteurs se sont mobilisés mercredi 3 décembre 2025 dans plusieurs départements contre l'abattage massif des troupeaux de bovins en cas de dermatose nodulaire contagieuse (DNC), réclamant la fin du "massacre" au lendemain d'une euthanasie très contestée dans une ferme du Doubs.

120 ans de la loi dite de la Laïcité : la Ligue de l’enseignement du Doubs rappelle que cette valeur n’oppose personne…

À l'occasion du 120e anniversaire de la loi de séparation des Églises et de l'État, la Ligue de l'enseignement du Doubs publie un communiqué rappelant la portée essentielle de la laïcité dans la société française. L'association entent réaffirmer ce que représente la laïcité et pourquoi elle constitue l'un des fondements essentiels de la République.

À Besançon, Boban Stanojevic, non-voyant, place l’écoute tactile au cœur du massage

Portée par l’expérience et la sensibilité de Boban Stanojevic, praticien non-voyant, la structure BlindTouch développe une approche du massage centrée sur l’écoute tactile et l’adaptation à chaque personne. Comme il nous l’explique, l’initiative repose sur ”une approche du massage fondée sur l'écoute, la précision et l'adaptation à chaque corps”.

Dermatose nodulaire : les 83 vaches du cheptel de Pouilley-Français abattues. La préfecture du Doubs explique.

La secrétaire générale de la préfecture du Doubs, Nathalie Valleix, entourée de la Direction départementale de l’emploi, du travail, des solidarités et de la protection des populations ainsi que de la Direction départementale des territoires, a réuni la presse mardi 2 octobre 2025 à 17 h. Cette prise de parole intervenait après une journée de mobilisation d’agriculteurs au Gaec de Pouilley-Français, où 83 vaches ont été abattues en raison d’un cas confirmé de dermatose nodulaire contagieuse.

Dermatose nodulaire : Grangier interpelle Genevard sur la menace d’abattage à Pouilley-Français

Dans un courrier daté de ce mardi 2 décembre, la députée du Doubs Géraldine Grangier s’adresse à la ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, Annie Genevard, pour dénoncer la ”situation extrêmement préoccupante” que traverse une famille d’exploitants agricoles à Pouilley-Français, et demander un traitement plus mesuré du dossier sanitaire.

Dermatose nodulaire dans un élevage à Pouilley-Français : le TA rejette la requête du SUJ, les 82 bêtes seront abattues

Le 2 décembre 2025, le juge des référés du tribunal administratif de Besançon a rejeté la requête déposée par le Syndicat des usagers de la justice (SUJ), agissant pour le compte d’un exploitant agricole de Pouilley-Français. Le syndicat sollicitait notamment la suspension de l’arrêté préfectoral du 28 novembre 2025 déclarant une infection de dermatose nodulaire contagieuse bovine dans un troupeau de 82 bovins.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 14.32
couvert
le 08/12 à 15h00
Vent
0.99 m/s
Pression
1020 hPa
Humidité
91 %