Un steak haché "100% comtois"

Publié le 30/01/2020 - 18:25
Mis à jour le 31/12/2020 - 10:27

circuit court •

Depuis un an »La Boucherie Comtoise« produit dans son laboratoire de Pouilley-les-Vignes un steak haché en circuit court avec des animaux élevés et abattus en Franche-Comté.  Roland Schmitt, à l’origine du projet, souhaite produire un « steak haché goûteux et de qualité » à destination de la clientèle régionale. Il nous a ouvert les portes de son laboratoire.

Masque, blouse, gants, surchaussures, centrale de traitement des airs. "Entrer dans le laboratoire, c'est comme entrer dans un bloc opératoire" prévient Roland Schmitt, président de "La Boucherie Comtoise".

Le dirigeant met la main à la pâte pour la mise en route d'un atelier de fabrication de steaks hachés de 430 m2 flambant neuf et aux dernières normes, notamment sur le système de refroidissement à froid à eau glycolée). Sur la partie administrative d'environ 100 m2, il y a installé le siège social ProViandes, sa première société qui emploie une soixantaine de salariés.

Pourquoi Pouilley-les-Vignes ? "Car c'est central pour desservir la Franche-Comté. Il n'y avait pas d'entreprises agro alimentaires dans la zone artisanale et nous avons reçu un très bon accueil de la municipalité."

Nouveau bâtiment

Après le premier coup de pioche le 15 octobre 2018, le bâtiment est opérationnel depuis début 2020. L'investissement global s'élève à 2 M€ HT dont 700.000 € pour l'outil de production. La nouvelle société a permis l'embauche de trois salariés, dont deux bouchers, expliquait le gérant le janvier 2020.

Si le steak comtois est principalement conditionné en barquette de 250 grammes (2 x 125g), l'atelier peut produire des "cheveux d'ange" pour les préparations culinaires ou encore des brochettes. "Je réfléchis à un Tartare au couteau, mais il est encore trop tôt pour en parler..." s'enthousiasme ce dirigeant proactif qui réfléchit également à une future certification bio avec les éleveurs avec qui il est en contact permanent.

Trois bovins : 6.400 steaks par jour

Le laboratoire est en cours de rodage. Objectif à moyen terme : "travailler trois bovins par jour", soit 800 kilos de viande hachée ou 6.400 steaks, principalement en frais à une DLC (date limite de consommation) à six jours. La Boucherie Comtoise peut aussi surgeler (-44°C) et proposer des produits congelés, à destination principalement des restaurateurs.

La capacité maximale de production peut atteindre dix bovins par jours, dont deux pour les agriculteurs. "C'est une activité annexe : la découpe pour la consommation personnelle des agriculteurs. Nous leur préparons des colis - bourguignon, faux filets, steak - et avec la livraison en camion frigorifique, c'est un service supplémentaire pour eux..."

Made in Franche-Comté

"On fabrique essentiellement du steak haché local avec des animaux nés, élevés et abattus en Franche-Comté. Notre fournisseur principal ce sont les éleveurs de la  de la Chevillotte à Besançon" explique Roman Schmitt, un rien chauvin.  Les débouchés sont principalement locaux avec une trentaine de clients, notamment dans la grande distribution sous la marque "La Boucherie Comtoise".

On ne s'interdit pas plus tard de s'étendre un peu géographiquement, mais pour l'instant l'objectif c'est de valoriser notre produit comtois auprès d'une clientèle locale, en circuit court."

"Il fallait que l'on se différencie de tous les industriels avec un produit que l'on ne trouve pas ailleurs..." Roland Schmitt, président de la Boucherie Comtoise.

La technique de fabrication permet au steak de ne pas "bomber" à la cuisson (voir explications dans la vidéo) et de conserver tout son jus et ses saveurs. "J'ai le retour d'un ami qui tient une épicerie sur Pirey. Il a rencontré une cliente dont le père était boucher dans les années 70 et qu'avec le steak comtois, elle avait retrouvé à nouveau celui de son papa. Ça fait plaisir..."

Les étapes de la fabrication du steak haché avec Margot Pagé, responsable qualité de "La Boucherie Comtoise

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Economie

De nouveaux aménagements de la circulation dans le cadran nord-est bisontin

Ces derniers mois, de nombreux riverains et collectifs de riverains ont témoigné des effets positifs ou négatifs du plan de circulation mis en place à titre expérimental à l’automne 2023 dans les quartiers de la Combe Saragosse et du Point du Jour à Besançon. La Ville indique avoir eu des rencontres "particulièrement constructives et riches en propositions" à la suite de quoi, de nouveaux aménagements ont été pensés, a-ton appris le 23 mai 2024.

La Bourgogne-Franche-Comté représentée au plus grand salon européen des nouvelles technologies…

L'intelligence artificielle (IA) règne en maître sur VivaTech, le plus grand salon européen sur les nouvelles technologies, qui s'ouvre mercredi 22 mai 2024 à Paris avec des têtes d'affiche internationales du secteur. La Bourgogne-Franche-Comté est présente avec un pavillon régional dédié…

Quoi de neuf pour le printemps et l’été 2024 chez Baud ?

QUOI DE NEUF ? • Le printemps est déjà bien entamé et l’été se profile à l’horizon. Fête des mères, fête des pères, jeux olympiques, évènements personnels… la maison BAUD vous propose des desserts et créations adaptés à tout évènement de l’année, de même que nous ajustons notre offre en fonction des saisons. C’est le moment des communions, le début de la saison des mariages, bientôt des envies de glaces lorsque la température va augmenter…

Pour ses 50 ans, mignotgraphie ouvre ses portes le 24 mai 2024 !

PUBLI-INFO • Aujourd’hui, Mignotgraphie® compte une quarantaine de salariés et réalise des impressions à destination de toute la France, mais tout a commencé dans la boucle en 1974 de l’association de deux frères photographes, Yves et Alain Mignot. Récemment diplômés d’une école de photographie, fils d’un photographe installé à Pontarlier, ils décident de se lancer dans l’aventure photographique.

Effondrement rue de Vesoul : Laurent Croizier demande la mise en place “d’un mécanisme d’aide financière pour les commerces en difficultés”

Suite à l’effondrement de la chaussée survenu le 25 février dernier rue de Vesoul à Besançon, le député du Doubs alerte ce mois de mai 2024 sur l’avenir des commerces. A ce titre, il demande qu’une aide soit mise en place…

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 15.03
partiellement nuageux
le 25/05 à 9h00
Vent
2.15 m/s
Pression
1019 hPa
Humidité
84 %