Mobilisation nationale des psychomotriciens pour la réingénierie du diplôme d'Etat

Publié le 04/12/2014 - 10:34
Mis à jour le 04/12/2014 - 10:37

Les psychomotriciens organisent une manifestation nationale à Paris ce vendredi 5 décembre 2014 à 14h30. Ils demandent à être reçus par Marisol Touraine, ministre de la Santé et Geneviève Fioraso, secrétaire d’État à l’enseignement supérieur et la recherche. Une pétition circule actuellement sur internet. Mais pourquoi ? Élise Blandamour, psychomotricienne à Ropes nous explique… 

 ©
©

Les psychomotriciens réclament une actualisation de leurs champs de compétences et faire évoluer la formation initiale qui n'a pas changé depuis un décret datant de 1985. Actuellement, les psychomotriciens ont le statut bac +2 pour trois ans d'études supérieures. Ils souhaiteraient passer au grade de master "car ce métier a changé, a évolué et nécessite plus de temps de formation" selon Élise Blondamour, "On souhaite donc que la formation s'effectue sur cinq ans". 

De bac +2 au master

Aujourd'hui, ce qu'on appelait les "psycho-éducateurs" dans les années 70, devenus des psychomotriciens en 1985 (décret), ont vu des changements presque radicaux dans leur profession. L'éducation thérapeutique, la dimension psychothérapeutique, le traitement de la douleur, les soins palliatifs, la recherche en psychomotricité sont de nouveaux domaines qui ne font pas partie du décret de 1985 et nécessitent une formation plus conséquente.

Un métier qui nécessite plus de "maturité et d'expérience"

De plus, les étudiants futurs psychomotriciens ont entre 21 et 23 ans à la sortie de leurs trois ans d'études. Pour Élise Blondamour, "un jeune diplômé de 21 ans, est très jeune pour un métier tel que celui-ci. Il faut avoir de l'expérience, de la maturité. Pour certains, les situations difficiles peuvent être plus compliquées à surmonter à cet âge-là". C'est pourquoi cette psychomotricienne pense que deux années d'études en plus seraient nécessaires.

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Santé

Une start-up de Besançon veut offrir un implant à chaque enfant atteint de fente faciale en 2026

L’entrepreneur et créateur de contenus Mikaël Demenge a annoncé sur ses réseaux sociaux lundi 28 octobre 2025 un nouvel engagement solidaire en faveur des enfants porteurs de fentes faciales, en partenariat avec la start-up bisontine Ennoïa et le service de chirurgie maxillo-faciale et plastique de l’hôpital Necker-Enfants Malades.

Octobre rose : Et si vous donniez vos cheveux pour confectionner des perruques ?

Les perruques médicales sont souvent utilisées lors de chimiothérapies. Elles peuvent avoir un coût élevé même si certaines sont en partie remboursées par la sécurité sociale. Il n’empêche qu’il peut y avoir un reste à charge important pour les patients suivant la qualité de la perruque… Il existe toutefois des moyens pour réduire ces coûts, comme le don de cheveux… On en parle ce mois d’octobre 2025 avec Johanna Dornier gérante de Beauty Hair, un salon de coiffure partenaire de l’association "Fake hair don’t care*".

Doubs : 40.000 sacs distribués dans les pharmacies pour alerter sur la conduite sous médicaments

VIDÉO • La nouvelle campagne de sécurité routière met l’accent sur la prévention des risques liés à la conduite après la consommation de médicaments. C’est dans ce cadre que la préfecture du Doubs a lancé vendredi 24 octobre à la pharmacie Lafayette des Tilleroyes à Besançon, le début d’une campagne d’un mois prévoyant la distribution de 40.000 sacs de sensibilisation dans 40 pharmacies partenaires du département.

Julien Odoul demande un centre de radiothérapie à Sens

"Dans l’Yonne, les habitants sont plus susceptibles de mourir d’un cancer que la moyenne nationale", alerte Julien Odoul. Une situation directement liée "à la faiblesse de l’offre de soins dans le département". Avançant une inégalité territoriale, le député du Rassemblement National réclame un centre de radiothérapie à Sens. 

Influenza aviaire : Annie Genevard relève le niveau de risque sur l’ensemble du territoire national

La ministre de l’Agriculture, a décidé de relever le niveau de risque sur l’ensemble du territoire national. À compter du mercredi 22 octobre, le risque est qualifié "élevé" et s’accompagne d’un renforcement de la surveillance des élevages de volailles et des mesures de protection.

Une entreprise bisontine cherche des financements pour lancer la phase d’essai d’un biomédicament contre la leucémie

À l’horizon 2030, Carla Biotherapeutics espère apporter un traitement aux 3.000 personnes entrant chaque année dans les critères du biomédicament développé contre la leucémie. Des patients pour lesquels aucune solution n’a fonctionné ou n’est plus envisagée. Un réel espoir pour la médecine qui a toutefois besoin d’un coup de pouce… Chacun est libre de participer à l’appel à financement dès 100 €.

La Ville de Besançon encourage la vaccination contre la grippe pour les publics à risque

Alors que la période de circulation du virus de la grippe s’étend habituellement d’octobre à mars, la Ville de Besançon rappelle ”l’importance de la vaccination pour les personnes les plus vulnérables”. À travers sa direction Santé Publique, la municipalité recommande la vaccination pour les populations à risque, incluant notamment les plus de 65 ans et les professionnels en contact avec des publics fragiles.

Au procès Péchier, une anesthésiste “dévastée” par l’arrêt cardiaque de ses patients

Autrefois "pétillante", elle a quitté la clinique "dévastée" après l'empoisonnement présumé de sept de ses patients: le "lourd tribut" payé par une ancienne collègue de Frédéric Péchier, qu'il aurait en outre voulu évincer, a été au centre des débats lundi 20 octobre 2025 devant la cour d'assises du Doubs.

Prendre soin de ceux qui soignent : une nouvelle initiative à Besançon

Face au mal-être croissant des professionnels de santé, CaPaciTéS Besançon et Métropole et l’association Le Don du Souffle (DDS) lancent une série d’ateliers destinés à améliorer le quotidien des soignants et à renforcer le lien entre eux. "Prendre soin des professionnels de santé : une priorité", rappellent les porteurs du projet dans leur communiqué du 17 octobre 2025.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 12.1
légère pluie
le 30/10 à 00h00
Vent
5.95 m/s
Pression
1005 hPa
Humidité
93 %