Comment le musée des Beaux-Arts acquiert-il ses œuvres ?

Publié le 17/05/2019 - 16:30
Mis à jour le 17/05/2019 - 15:57

Ce vendredi 17 mai 2019, le musée des Beaux-Arts nous explique comment il rentre en possession de ses nombreuses pièces : est-ce l’Etat qui les finance, est-ce le musée qui les achète, est-ce une somme de dons ?

© Hélène Loget ©
© Hélène Loget ©

Le musée des Beaux-Arts nous donne la réponse à cette question (pas si) con : « la plupart des collections sont issues de généreux donateurs.  L’Etat a également fait un certain nombre de dépôts."

"Le musée fait également des acquisitions en salle de ventes, soit avec ses propres deniers soit par l’intermédiaire de l’association des amis du musée et de la bibliothèque, ou du Cercle Pâris."

"Les acquisitions les plus onéreuses se font en général avec le soutien et le conseil du service des musées de France via la DRAC."

"Et enfin, des transferts de propriétés se font aussi pour les collections archéologiques. »

Un peu d’histoire

Dès 1694, l’Abbé Boisot lègue à la ville sa collection, composée en grande partie de celle de la puissante famille des Granvelle, à condition qu’elle soit montrée au public deux fois par semaine. Cette exigence, exprimée pour la première fois dans l’histoire, préfigure l’idée d’une collection publique, en quelque sorte un « musée », cent ans avant la création du Louvre à la Révolution française.

Par la suite, la collection va s’enrichir de manière spectaculaire grâce aux dons de collectionneurs, pour la plupart bisontins, qui auront à coeur de soutenir le patrimoine franc-comtois. Les fonds les plus importants proviennent de la générosité de Pierre-Adrien Pâris, architecte du roi Louis XVI en 1819 (183 dessins, 38 peintures, des séries d’objets d’art rapportées d’Italie, des vestiges archéologiques étrusques et romains) et du peintre Jean Gigoux en 1894 (3000 dessins et 460 tableaux).

Enfin, le dépôt proposé par George et Adèle Besson (112 peintures et 221 oeuvres graphiques), grands amateurs d’art moderne, en 1963, est l’occasion pour Louis Miquel, collaborateur de Le Corbusier pendant quelques années, d’agrandir le musée en édifiant dans son ancienne cour centrale une structure en béton brut.

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