Covid-19 : adaptation des gestes barrières

Publié le 24/01/2021 - 12:15
Mis à jour le 24/01/2021 - 12:17

Gestes renforcés • Pas de révolution mais des adaptations des gestes barrières liés au nouveaux variants qui de la Covid-19 qui s’avèrent plus contagieux. Il est désormais également conseillé de respecter une distance d’au moins deux mètres avec les autres-  même si les avis divergent à ce sujet  –  et de se taire (et de ne pas téléphoner) dans les transports en commun. 

CCO  sweetlouise  PXB © CCO  sweetlouise  PXB
CCO sweetlouise PXB © CCO sweetlouise PXB

L'agence régionale de Bourgogne Franche-Comté a rappelé les conclusions du Haut Conseil de la Santé Publique qui a a adapté ses recommandations en date du 18 janvier 2021.

  • Se laver régulièrement les mains ou utiliser une solution hydroalcoolique
  • Tousser ou éternuer dans son coude ou dans un mouchoir
  • Se moucher dans un mouchoir à usage unique
  • Respecter une distance d’au moins 2 mètres avec les autres
  • Porter un masque chirurgical ou en tissu de catégorie 1 quand la distance de 2 mètres ne peut pas être respectée
  • Limiter au maximum ses contacts sociaux (6 maximum)
  • Eviter de se toucher le visage
  • Aérer les pièces le plus souvent possible, au minimum quelques minutes toutes les heures
  • Saluer sans serrer la main et arrêter les embrassades
  • Utiliser les outils numériques (TousAntiCovid)

Malgré la "menace" des nouveaux variants, l'Académie nationale de médecine recommande pour sa part "de ne pas modifier les gestes barrière tels qu'ils ont été définis et améliorés depuis plusieurs mois" mais de rappeler les bons comportements. Elle doute également de l'idée d'étendre la distanciation physique de 1 à 2 mètres entre deux personnes, une "proposition défendable en théorie mais inapplicable en pratique".

Faut-il porter des gants ?

cela n'est pas nécessaire selon l'Organisation mondiale de la Santé. Se laver les mains régulièrement protège mieux contre la COVID-19 que le port de gants en caoutchouc. Le virus peut se trouver sur les gants avec un risque de contamination si vous vous touchez le visage avec les gants.

Désinfection des poignées de portes, des  interrupteurs...

La principale voie de transmission du virus est se fait par les aérosols. Le virus peut survivre sur sur la peau durant 9 heures,  c'est quatre fois plus que la grippe.

Les surfaces externes ne seraient que de très faibles vecteurs de transmission de la Covid-19. Toutefois, si vous souhaitez désinfecter les surfaces, "les produits de nettoyage et désinfectants couramment utilisés (eau de Javel, éthanol 70%...) sont efficaces contre le COVID-19", peut-on lire sur le site du gouvernement.

De l’avis des experts, la charge virale du virus, c’est-à-dire sa capacité à contaminer, diminue très rapidement dans le milieu extérieur et, en quelques minutes, celui-ci n’est plus contaminant.

Selon les dernières publications scientifiques, le virus peut, dans certaines conditions, survivre sous forme de traces plusieurs heures à plusieurs jours sur une surface contaminée par des gouttelettes. Mais il s’agit de matériel génétique, et non pas de virus vivant.

Par principe de précaution, il peut toutefois être utile de nettoyer les surfaces fréquemment et récemment touchées par les mains d’autres personnes, notamment quand elles sont visiblement souillées.

Cela implique que :

  • il n’est pas utile de désinfecter le sol, les murs ou le courrier car ce sont des surfaces qui passent peu de main en main
  • quand on touche certaines surfaces fréquemment manipulées par d’autres (boutons de porte ou d’ascenseur, caddies de supermarché), il faut avant tout éviter de se toucher le visage et bien se laver les mains de retour à domicile ;
  • quand on sort, c’est le respect des mesures barrières et des mesures de distanciation sociale qui permet de se protéger efficacement du virus.

Ne pas parler dans les transports ne commun

L'Académie nationale de médecine a toutefois recommandé vendredi d'éviter de parler et de téléphoner dans les transports en commun, même masqué, mais a rejeté la nouvelle recommandation d'abandonner les masques artisanaux face à l'arrivée de variants plus contagieux du virus du Covid-19.

Suivant les recommandations du Haut Conseil de la Santé publique (HSCP), le ministre de la Santé Olivier Véran a appelé jeudi les Français à ne plus utiliser les masques artisanaux jugés insuffisamment filtrants, ni les masques en tissu industriels les moins filtrants (dits de "catégorie 2").

Un renforcement qui "relève d'un principe de précaution" mais qui "manque de preuve scientifique", a répondu vendredi l'Académie de médecine dans un communiqué, estimant que "l'efficacité des masques +grand public+ n'a jamais été prise en défaut dès lors qu'ils sont correctement portés".

"Un tel changement des recommandations concernant une pratique avec laquelle l'ensemble de la population avait réussi à se familiariser risque de susciter de l'incompréhension et de raviver les doutes sur le bien-fondé des préconisations officielles", poursuit l'Académie.

Porter le masque en permanence dans l'espace public "même quand la distanciation physique devient supérieure à 1 mètre", couvrir la bouche et le nez avec le masque...

Et le port obligatoire du masque dans les transports en commun, où la distanciation physique ne peut pas être respectée, "doit s'accompagner d'une précaution très simple: éviter de parler et de téléphoner", plaide l'Académie.

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Coronavirus COVID-19

Covid-19 : le repli de l’épidémie se confirme selon l’agence régionale de santé

Avec un taux d’incidence en population générale désormais sous la barre des 400 cas pour 100/000 habitants, l’épidémie confirme son repli en Bourgogne-Franche-Comté selon les derniers chiffres de l'ARS Bourgogne-Franche-Comté.  Le taux de positivité des tests perd 5 points mais reste cependant élevé à près de 25%.
 

Covid-19 : le nombre de patients testés a doublé en un mois en Bourgogne-Franche-Comté  

Le nombre de tests a "de nouveau franchi" la barre des trois millions en une semaine, selon des chiffres publiés jeudi par le ministère de la Santé, sur fond de septième vague de l'épidémie de Covid-19. En Bourgogne-Franche-Comté, plus de 77.000 personnes ont réalisé un test antigénique ou PCR entre le 27 juin et le 3 juillet 2022 contre 54.000 la semaine précédente et 33.000 début juin.

Santé

La réalité augmentée au service des enfants malades au CHU de Besançon

Le mardi 14 mai 2024, le CHU de Besançon a inauguré un nouveau dispositif permettant d’animer sa salle d’attente des urgences pédiatriques. Fruit de sa collaboration avec le festival D’autres Formes, le CHU a dévoilé l’oeuvre baptisée Asclépios qui dénote quelque peu avec les traditionnels murs blancs de l’hôpital mais surtout qui s’anime sous les yeux des petits patients dès qu’on la survole avec un téléphone portable. 

Déserts médicaux : des mesures “fragmentaires” et pas assez ciblées, selon la Cour des comptes

Les politiques menées pour réduire les inégalités d'accès aux soins en France sont trop "fragmentaires", "insuffisamment ciblées" et pas "évaluables", déplore ce mois de mai 2024 la Cour des  comptes dans un rapport, proposant plusieurs mesures dont une régulation plus stricte de l'installation des médecins.

Semaine du bien-être : zoom sur une masseuse bisontine…

Le bien-être au travail prend une part de plus en plus importante au sein des entreprises. Celles-ci cherchent à réduire les risques psychosociaux mais aussi à agir sur la motivation de leurs équipes. Pour y parvenir, les entreprises peuvent faire appel à des professionnels. En vue de la semaine du bien-être en entreprise du 17 au 21 juin 2024, zoom sur une bisontine actrice de cette nouvelle politique d’entreprise avec ses massages assis.

La Convergence des services publics lance une pétition contre les inégalités de santé

La Convergence nationale des services publics lance la pétition ''En finir avec tous les restes à charge'' face aux récentes réformes de la sécurité sociale. Une proposition soutenue et relayée par la Coordination nationale des comités de défense des hôpitaux et maternités de proximité et le Comité de vigilance 70.

CHU : un site internet dédié aux futurs internes pour les convaincre de choisir Besançon

Pour convaincre les étudiants de choisir la capitale comtoise comme futur lieu d’internat, le CHU de Besançon a débuté une campagne d’attractivité ciblée en lançant un nouveau site dédié exclusivement aux futurs internes baptisé "Mon internat, c’est Besac !" mettant en avant les atouts du territoire. Une première en France sous ce format.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 10.13
légère pluie
le 16/05 à 21h00
Vent
1.99 m/s
Pression
1009 hPa
Humidité
97 %