Covid-19 : les hôpitaux de Bourgogne Franche-Comté déclenchent l’ultime palier d’augmentation de leurs capacités

Publié le 09/04/2021 - 18:58
Mis à jour le 09/04/2021 - 19:02

La troisième vague de l’épidémie qui touche la Bourgogne-Franche-Comté entraîne un afflux de patients nécessitant une hospitalisation. A la veille des congés de printemps, l’ARS appelle chaque habitant de la région à maintenir encore son effort, pour permettre au système de soins de faire face.

Patient atteint de la Covid-19 dans un hôpital © APHP
Patient atteint de la Covid-19 dans un hôpital © APHP

L’incidence de l’épidémie a continué de progresser sur la dernière période de 7 jours* en Bourgogne-Franche- Comté où elle demeure supérieure à 300 pour 100 000 habitants ; toujours à plus de 400 dans la Nièvre, et à près de 500 dans le Doubs.
Même s’il reste stable à 7,5%, le taux de positivité des tests confirme le haut niveau de circulation du virus qui a désormais un impact accru sur les prises en charge hospitalières.

© ARS BFC

Les hôpitaux déclenchent l'ultime palier d'augmentation de leurs capacités

Ce 9 avril, les établissements de santé de la région accueillent près de 1 350 patients pris en charge pour des formes sévères.

Face à l’augmentation rapide du nombre de patients nécessitant une hospitalisation (jusqu’à 20 admissions par jour en réanimation ces derniers jours ; une moyenne de près de 60 hospitalisations quotidiennes), l’ARS a demandé aux établissements de santé de déclencher l’ultime palier d’augmentation de leurs capacités de prise en charge en médecine et en réanimation.

189 patients atteints de COVID-19 sont hospitalisés en soins critiques (réanimation ou soins intensifs).

A ce jour, 266 places de réanimation sont déployées dans la région, pour une capacité initiale de 200 places, dont 142 sont occupées par des patients COVID et 98 par des patients souffrant d’autres pathologies. Le taux d’occupation des places de réanimation s’élève donc à 90%, les malades souffrant de COVID-19 représentant près de 60% des malades actuellement en réanimation dans la région.

Appel à tous les professionnels de santé volontaires en renfort

L’ouverture de nouvelles capacités hospitalières pour les patients souffrant de COVID-19 rend nécessaire le redéploiement de ressources humaines conséquentes au sein des hôpitaux et donc la déprogrammation de soins moins urgents. L’Agence rappelle en outre que tous les professionnels de santé volontaires et disponibles sont invités à s’inscrire sur la plateforme nationale RenfortRH , pour prêter main forte aux équipes en place.

Depuis mars 2020, 4 235 personnes sont décédées dans les établissements de santé ; 2 271 décès étant recensés dans les établissements médico-sociaux de la région.

Plus de la moitié des habitants de plus de 65 ans de la région a reçu au moins une première dose de vaccin

En établissements comme en population générale, le déploiement de la campagne se poursuit en Bourgogne- Franche-Comté, où près de 480 000 personnes ont bénéficié d’au moins une première injection ; plus de la moitié de la population des plus de 65 ans étant désormais protégée par une première dose.

Appel au civisme et à la solidarité

A la veille d’une période de congés, l’ARS renouvelle ses appels au civisme et à la solidarité de tous les habitants de la région.

"En dépit de la lassitude à laquelle chacun peut être confronté, il reste déterminant, même pour les personnes vaccinées, d’appliquer en toutes circonstances les gestes barrières, de limiter ses interactions sociales, de se faire dépister face à tout signe évocateur de la COVID et de s’isoler dans ce cas scrupuleusement pour casser les chaînes de transmission du virus", souligne l'ARS Bourgogne Franche-Comté.

(Communiqué)

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Santé

Les Bourguignons Franc-Comtois vivent vieux mais en moins bonne santé que le reste de la France...

ÉTUDE INSEE • Selon une étude publiée le 4 novembre 2025 par l’Insee Bourgogne-Franche-Comté, la population régionale présente ”un état de santé plus dégradé qu’au niveau national”. Malgré une espérance de vie élevée, les habitants de la région sont davantage touchés par les maladies chroniques et la mortalité prématurée.

Cancer colorectal : les infirmières libérales de Besançon bientôt autorisées à remettre des kits de dépistage

Le cancer colorectal est la deuxième cause de cancer alors qu’il existe pourtant "un test de dépistage fiable, simple et rapide" juge la Communauté professionnelle territoriale de santé (CPTS) CaPaciTéS Besançon & Métropole. Dans le cadre d’une expérimentation inédite en France, elle lance ainsi un appel aux infirmières libérales à se former afin de pouvoir délivrer des kits de dépistage directement auprès de leurs patients. 

Le kiwi, un “super-fruit” à savourer pour allier plaisir et santé selon Valentine Caput

L'OEIL DE LA DIET' • En juillet 2025, l’Union européenne a fait du kiwi, le premier fruit à obtenir une "allégation santé". L’occasion parfaite pour notre diététicienne, Valentine Caput, de revenir sur l’intérêt de ce petit fruit aux grands bienfaits.

Dermatose : les exportations de jeunes bovins vont reprendre dans les zones indemnes

Le ministère de l'Agriculture a annoncé jeudi 30 octobre 2025 la reprise des exportations de bovins, suspendues pendant quinze jours pour éviter la propagation de la dermatose nodulaire contagieuse (DNC), qui continue toutefois de progresser dans les Pyrénées Orientales et dans le Jura où la suspension perdure.

“Le médecin légiste, c’est le médecin de la violence” : la chambre mortuaire du CHU de Besançon avec Dr Elisabeth Martin

Patricienne hospitalière depuis la fin de ses études en 2010, le Dr Elisabeth Martin dirige depuis mars 2024 le service de médecine légale et de victimologie du CHU de Besançon. Derrière les portes souvent fantasmées de ce service, c’est un métier méconnu, à la croisée du soin, du droit et de la justice, qu’elle nous décrit avec précision et humanité.

Une start-up de Besançon veut offrir un implant à chaque enfant atteint de fente faciale en 2026

L’entrepreneur et créateur de contenus Mikaël Demenge a annoncé sur ses réseaux sociaux lundi 28 octobre 2025 un nouvel engagement solidaire en faveur des enfants porteurs de fentes faciales, en partenariat avec la start-up bisontine Ennoïa et le service de chirurgie maxillo-faciale et plastique de l’hôpital Necker-Enfants Malades.

Octobre rose : Et si vous donniez vos cheveux pour confectionner des perruques ?

Les perruques médicales sont souvent utilisées lors de chimiothérapies. Elles peuvent avoir un coût élevé même si certaines sont en partie remboursées par la sécurité sociale. Il n’empêche qu’il peut y avoir un reste à charge important pour les patients suivant la qualité de la perruque… Il existe toutefois des moyens pour réduire ces coûts, comme le don de cheveux… On en parle ce mois d’octobre 2025 avec Johanna Dornier gérante de Beauty Hair, un salon de coiffure partenaire de l’association "Fake hair don’t care*".

Doubs : 40.000 sacs distribués dans les pharmacies pour alerter sur la conduite sous médicaments

VIDÉO • La nouvelle campagne de sécurité routière met l’accent sur la prévention des risques liés à la conduite après la consommation de médicaments. C’est dans ce cadre que la préfecture du Doubs a lancé vendredi 24 octobre à la pharmacie Lafayette des Tilleroyes à Besançon, le début d’une campagne d’un mois prévoyant la distribution de 40.000 sacs de sensibilisation dans 40 pharmacies partenaires du département.

Julien Odoul demande un centre de radiothérapie à Sens

"Dans l’Yonne, les habitants sont plus susceptibles de mourir d’un cancer que la moyenne nationale", alerte Julien Odoul. Une situation directement liée "à la faiblesse de l’offre de soins dans le département". Avançant une inégalité territoriale, le député du Rassemblement National réclame un centre de radiothérapie à Sens. 

Influenza aviaire : Annie Genevard relève le niveau de risque sur l’ensemble du territoire national

La ministre de l’Agriculture, a décidé de relever le niveau de risque sur l’ensemble du territoire national. À compter du mercredi 22 octobre, le risque est qualifié "élevé" et s’accompagne d’un renforcement de la surveillance des élevages de volailles et des mesures de protection.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 10.52
couvert
le 09/11 à 15h00
Vent
1.38 m/s
Pression
1020 hPa
Humidité
90 %