Covid-19 : plus de 9.900 personnes ont reçu une première injection au centre vaccinal de Micropolis

Publié le 16/06/2021 - 18:13
Mis à jour le 16/06/2021 - 17:34

Ouvert depuis le 31 mai 2021, le vaccinodrome de Micropolis (accessible par la rue Mouras) a vu passer plus de 9.900 personnes désirant se faire vacciner (1.900 pour une seconde injection). Ce mercredi, de nouveaux créneaux sans rendez-vous ont été mis en place. On fait le point avec le commandant Reynald Ballin, chef du centre de vaccination.

La campagne de vaccination se poursuit dans le Doubs. Au 13 juin, 44% des habitants du département ont reçu au moins une première injection.

À Micropolis, de nombreux créneaux de vaccination sont encore vacants : "Nous avons noté une baisse d'affluence. Il est possible qu'elle soit due au fait que les gens se sont rendus compte que la deuxième injection tombait pendant leurs vacances. Il est aussi possible que les gens actifs cherchent des rendez-vous en début et fin de journée", souligne le commandant Reynald Ballin, chef du centre de vaccination de Micropolis.

Des créneaux sans rendez-vous et une nocturne

Afin de faire progresser la couverture vaccinale, le centre de vaccination Micropolis est ouvert cette semaine selon des modalités exceptionnelles (pour rappel la première journée "test" sans rendez-vous avait été organisée vendredi dernier. Une cinquantaine de personnes s'est rendue sur place).

Ce mercredi, des créneaux sans rendez-vous ont été mis en place de 14h30 à 18h45. Environ 850 personnes sont attendues. Une nocturne sur rendez-vous se tiendra jeudi jusqu'à 22h00.

"J'ai dit oui dès qu'on m'a proposé la vaccination"   

Afin d'en savoir plus sur les motivations des personnes qui souhaitent se faire vacciner ce mercredi 16 juin, nous leur avons posé la question sur place :

Abaan, bientôt 14 ans, collégien

"J'ai dit oui dès qu'on m'a proposé la vaccination. Je voulais être tranquille pour la suite".

Christine, 56 ans, venant pour la deuxième injection sur rendez-vous

"J'ai souhaité me faire vacciner pour des raisons de santé publique. Je voulais éviter d'attraper le virus. Je ne suis absolument pas anti-vaccin bien au contraire. Je me vaccine déjà contre la grippe. C'est donc dans le droit fil".

Catherine, infirmière, 57 ans, sans rendez-vous

"Je viens me faire vacciner pour des raisons professionnelles, et il était plus simple pour moi de me faire vacciner aujourd’hui sans rendez-vous par rapport à mes horaires de travail"

Lisa, 13 ans, collégienne avec rendez-vous

"Je me fais vacciner pour reprendre une vie normale, que tout puisse redevenir comme avant".

Chantal, 50 ans, vendeuse avec rendez-vous

"Je me fais vacciner par rapport à mon travail, car je côtoie beaucoup de personnes.  J'aimerais également arrêter de porter le masque après les deux injections. Je voudrais côtoyer tout le monde en étant sûre de ne pas tomber malade".

Vincent, 43 ans, directeur administratif avec rendez-vous 

"Je me vaccine pour être protégé et faire baisser le nombre de personnes potentiellement contaminées. J'aimerais pouvoir voyager pendant mes vacances".

Nathan, 22 ans, étudiant en ingénierie 

"J’ai été envoyé au vaccinodrome par mon entreprise où je fais mon stage. J'ai accepté de le faire par rapport à mes parents qui sont des personnes à risques et avec qui j’habite".

Infos +

Pour rappel, la vaccination est désormais accessible à tous, dès 12 ans, et la prise de rendez-vous est possible :

  • En centre de vaccination via le site internet www.sante.fr
  • Chez un pharmacien, un médecin de ville (médecin généraliste, médecin spécialiste, ou médecin du travail), une infirmière ou une sage-femme ;
  • Via la plateforme téléphone départementale : 03 63 42 10 13
Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Santé

‘Briss”, des séries immersives inspirées d’une cyberattaque pour sensibiliser les professionnels de santé

Portée par l’ARS et la FHF Bourgogne-Franche-Comté, "Briss" propose des séries immersives comme "Plan Blanc", inspirée d’une cyberattaque dans un établissement de santé, comme celle survenue récemment au CH de Pontarlier, pour former les soignants et renforcer la culture de cybersécurité dans les hôpitaux. La plateforme a été lancé le 14 novembre 2025 à Dijon.

L’ARS de Bourgogne Franche-Comté déploie bientôt le réseau “France Santé”

Afin de garantir l’accessibilité à un médecin ou une infirmière, l’agence régionale de la santé de Bourgogne Franche-Comté déploie le réseau France santé lancé par le gouvernement. Objectif ? couvrir progressivement l’ensemble du territoire national d’ici l’été 2026.

La Niaque arrive à Besançon : une nouvelle ressource pour accompagner le retour à l’emploi après un cancer

La Niaque l’Asso, fondée en 2022 après cinq années d’expérimentation du programme La Niaque, arrivera début 2026 à Besançon. Sa mission : accompagner gratuitement les personnes touchées par un cancer ou une longue maladie dans leur rétablissement et leur retour à l’activité professionnelle. Explications avec Caroline Gilles, déléguée La Niaque L'Asso Bourgogne Franche-Comté.

EOlife : Archeon Medical annonce un triplement du taux de survie neurologique après arrêt cardiaque

Archeon Medical, société fondée à Besançon et spécialisée dans le monitoring de la ventilation d’urgence, publie mercredi 19 novembre 2025, les résultats d’une étude inédite menée en conditions réelles par le Service départemental d’incendie et de secours (SDIS) du Doubs. L’étude porte sur EOlife, un dispositif médical intelligent de ventilation, et révèle un triplement du taux de survie à 30 jours sans séquelles neurologiques chez les patients victimes d’un arrêt cardiaque extrahospitalier (ACEH). "100 % des survivants ont retrouvé toutes leurs capacités neurologiques", précise le communiqué de l’entreprise.

Une récente étude du CHU de Besançon soulève des inquiétudes envers les implants mammaires en silicone

En France, "environ 400 000 femmes sont porteuses d’implants mammaires en silicone suite à des chirurgies esthétiques ou reconstructrices" expose le CHU de Besançon dans un communiqué du 13 novembre 2025. Bien que couramment utilisés, ils peuvent néanmoins "susciter des inquiétudes quant à leur sécurité à long terme". Dans une étude récemment publiée dans la revue Biomaterials, le docteur Isabelle Pluvy, l’ingénieur de recherche Florelle Gindraux et leurs collaborateurs du CHU de Besançon, montrent que la présence de silicone au contact des tissus semble stimuler le système immunitaire et favoriser localement la présence d’inflammation chronique.

Numérique en santé : Dijon accueille les journées régionales les 13 et 14 novembre

Les journées régionales du numérique en santé se tiendront les 13 et 14 novembre 2025 au palais des congrès de Dijon. Organisé conjointement par l’Agence Régionale de Santé (ARS) et le GRADeS Bourgogne-Franche-Comté, l’événement vise à mobiliser l’ensemble des acteurs du territoire autour d’un numérique au service des pratiques, des organisations et des usagers.

Accès aux soins : 58% des habitants de Bourgogne-Franche-Comté insatisfaits

Le média de Radio France, Ici, a partagé ce mercredi 12 novembre 2025 les résultats de la consultation citoyenne "Ma commune, mon maire et moi" concernant l’accès aux soins en Bourgogne-Franche-Comté. Il ressort de ce sondage que 58% des habitants de la grande région ne sont pas satisfaits de l’accès aux soins là où ils vivent. 

Les Bourguignons Franc-Comtois vivent vieux mais en moins bonne santé que le reste de la France...

ÉTUDE INSEE • Selon une étude publiée le 4 novembre 2025 par l’Insee Bourgogne-Franche-Comté, la population régionale présente ”un état de santé plus dégradé qu’au niveau national”. Malgré une espérance de vie élevée, les habitants de la région sont davantage touchés par les maladies chroniques et la mortalité prématurée.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 5.88
légère pluie
le 24/11 à 15h00
Vent
1.98 m/s
Pression
1000 hPa
Humidité
95 %