Covid : tous les établissements de Bourgogne-Franche-Comté appelés à déprogrammer les opérations non urgentes

Publié le 29/10/2020 - 16:39
Mis à jour le 29/10/2020 - 16:48

La situation épidémiologique continue à s’aggraver considérablement en Bourgogne Franche-Comté selon un communiqué de l’ARS ce jeudi 29 octobre. Après avoir mobilisé dès ce mardi les établissements du Jura et de Saône-et-Loire, le directeur général de l’ARS a demandé hier soir, mercredi 28 octobre, aux directions des établissements de santé publics et privés de toute la région, d’activer sans délai le niveau 3 des plans de mobilisation des capacités hospitalières, préparés pour faire face à une 2ème vague épidémique. Par conséquent, il est demandé à tous ces établissements de procéder à la déprogrammation des activités non urgentes.

Illustration © D Poirier
Illustration © D Poirier

Le taux d’incidence poursuit sa hausse y compris chez les personnes de plus de 65 ans. Les établissements de santé sont donc d’ores et déjà confrontés à une augmentation importante du nombre de patients dans les services de médecine comme de réanimation. Cette augmentation est mécaniquement appelée à s’accentuer encore dans les 15 jours qui viennent.

Aussi, comme il l’avait fait la veille auprès des établissements du Jura et de Saône et Loire, Pierre Pribile, directeur général de l’ARS de Bourgogne-Franche-Comté a demandé d’activer dès hier, mercredi 28 octobre, dans l’ensemble des établissements publics et privés de la région, le niveau 3 des plans de mobilisation des capacités hospitalières, préparés pour faire face à une 2ème vague épidémique.

Déprogrammation des activités non urgentes

Par conséquent, il est demandé à l’ensemble des établissements de la région de procéder à la déprogrammation des activités de soins programmées tant en médecine qu’en chirurgie, à l’exception des prises en charge urgentes et de celles dont la déprogrammation exposerait les patients concernés à une perte de chance, afin de redéployer les ressources humaines et capacitaires ainsi libérées vers la prise en charge de l’afflux de patients COVID, dans l’établissement ou dans d’autres établissements dans le cadre des coopérations territoriales. Cette déprogrammation doit produire ses pleins effets dès mercredi prochain 4 novembre.

(Communiqué)

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Santé

Le CHU de Besançon inaugure un nouveau dispositif aux urgences pédiatriques

Le mardi 14 mai 2024, le CHU de Besançon a inauguré un nouveau dispositif permettant d’animer sa salle d’attente des urgences pédiatriques. Fruit de sa collaboration avec le festival D’autres Formes, le CHU a dévoilé l’oeuvre baptisée Asclépios qui dénote quelque peu avec les traditionnels murs blancs de l’hôpital mais surtout qui s’anime sous les yeux des petits patients dès qu’on la survole avec un téléphone portable. 

Déserts médicaux : des mesures “fragmentaires” et pas assez ciblées, selon la Cour des comptes

Les politiques menées pour réduire les inégalités d'accès aux soins en France sont trop "fragmentaires", "insuffisamment ciblées" et pas "évaluables", déplore ce mois de mai 2024 la Cour des  comptes dans un rapport, proposant plusieurs mesures dont une régulation plus stricte de l'installation des médecins.

Semaine du bien-être : zoom sur une masseuse bisontine…

Le bien-être au travail prend une part de plus en plus importante au sein des entreprises. Celles-ci cherchent à réduire les risques psychosociaux mais aussi à agir sur la motivation de leurs équipes. Pour y parvenir, les entreprises peuvent faire appel à des professionnels. En vue de la semaine du bien-être en entreprise du 17 au 21 juin 2024, zoom sur une bisontine actrice de cette nouvelle politique d’entreprise avec ses massages assis.

La Convergence des services publics lance une pétition contre les inégalités de santé

La Convergence nationale des services publics lance la pétition ''En finir avec tous les restes à charge'' face aux récentes réformes de la sécurité sociale. Une proposition soutenue et relayée par la Coordination nationale des comités de défense des hôpitaux et maternités de proximité et le Comité de vigilance 70.

CHU : un site internet dédié aux futurs internes pour les convaincre de choisir Besançon

Pour convaincre les étudiants de choisir la capitale comtoise comme futur lieu d’internat, le CHU de Besançon a débuté une campagne d’attractivité ciblée en lançant un nouveau site dédié exclusivement aux futurs internes baptisé "Mon internat, c’est Besac !" mettant en avant les atouts du territoire. Une première en France sous ce format.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 10.23
couvert
le 20/05 à 0h00
Vent
1.35 m/s
Pression
1011 hPa
Humidité
93 %