La SNCF confirme la commande de 15 TGV à Alstom

Publié le 23/02/2017 - 17:10
Mis à jour le 24/02/2017 - 08:33

Le conseil d’administration de SNCF Mobilités a approuvé ce jeudi 23 février 2017  la commande au constructeur Alstom de 15 rames TGV, annoncée en octobre par le gouvernement pour sauver le site de Belfort, a indiqué la SNCF

 ©
©

Ces rames seront donc commandées par la SNCF - qui déboursera entre 470 et 480 millions d'euros - mais contrairement au montage financier initialement prévu, elles seront financées par l'opérateur ferroviaire, et non par l'État. La reprise, par plusieurs régions, de lignes de Trains d'équilibre du territoire - TET, ou Intercités - et de leurs déficits a changé la donne, explique la SNCF: jusqu'à présent, ces déficits étaient en grande partie supportés par une taxe prélevée sur les TGV, la contribution de solidarité territoriale (CST), que le gouvernement a donc "décidé de baisser dès 2017, (...) et ce pour une durée de cinq ans", explique la compagnie ferroviaire.

"Confirmation de cet engagement a été donnée à SNCF par une lettre du Premier ministre (Bernard Cazeneuve, ndlr) qui entérine la pérennité de la baisse de fiscalité dans le temps. Cette baisse de fiscalité améliore la capacité d'autofinancement de l'activité TGV", détaille la SNCF. "Dans ces conditions, le conseil d'administration de SNCF Mobilités réuni ce jeudi 23 février a donc pu approuver la commande de 15 TGV Duplex Océane. Cette commande complète celle en cours de livraison de 40 TGV Océane auprès du constructeur", continue le groupe.

Ainsi, ces 15 TGV, qui devaient initialement circuler sur des lignes classiques, rouleront finalement sur la LGV Paris-Bordeaux et seront livrées en 2019 et 2020, comme l'avait annoncé la SNCF le 15 février. Elles remplaceront des rames anciennes, dont certaines ont plus de 35 ans. La SNCF assure que cela lui permettra "d'économiser 150 millions d'euros qui étaient prévus pour la rénovation de 24 rames existantes".

"Il y a de bonnes chances" que la SNCF passe cette commande, avait assuré mercredi le président de la République, François Hollande, en visite dans cette usine. Deux autres commandes de trains avaient été annoncées en octobre pour sauver Belfort, sur lesquelles les discussions se poursuivent: 6 TGV destinés à la liaison à grande vitesse Paris-Turin-Milan, pour un peu moins de 200 millions d'euros, et 20 locomotives diesel affectées au secours des trains en panne, pour environ 80 millions d'euros.

(AFP)

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

alstom belfort

Le syndicat FO Alstom s’inquiète de l’avenir du site dans une lettre ouverte adressée à Emmanuel Macron

Le syndicat central FO Alstom exprime ses inquiétudes sur l’avenir d’Alstom depuis son mariage ferroviaire avec Siemens dans une lettre ouverte au président de la République. Depuis le 27 septembre 2017,  Siemens est entré au capital d’Alstom à hauteur de 50 % dans le cadre d’un rapprochement « entre égaux ». L’État français n’est pas actionnaire du groupe. 

Le plan de sauvetage d’Alstom Transport confirmé par Bruno Le Maire

Suite à une rencontre avec les élus locaux et le préfet du Territoire de Belfort ce vendredi 4 août à Bercy, le ministre de l’Économie a déclaré qu’au-delà du plan de sauvetage, il était nécessaire de réfléchir à des mesures à plus long terme pour définir une véritable stratégie industrielle pour le groupe Alstom.

Alstom : des élus demandent à François Hollande “d’user de toute son influence pour déclencher les commandes”

Dans une lettre ouverte datant de ce mardi 21 février 2017 au président de la République François Hollande, quatre élus du Territoire de Belfort lui demandent de « rassurer » les salariés d’Alstom en usant « de toute son influence pour déclencher » les commandes citées dans le plan de sauvetage de l’État. Une lettre qui prépare la visite du président à l’usine de Belfort ce mercredi 22 février.

Transports

Keolis Besançon Mobilités déploie le programme international ”Tournesol” pour les handicaps invisibles. C’est quoi ?

Keolis Besançon Mobilités, exploitant du réseau Ginko pour Grand Besançon Métropole, a annoncé le 3 décembre 2025 son adhésion au programme international Sunflower – Hidden Disabilities, connu en France sous le nom ”Le Tournesol”. Ce dispositif permet aux personnes vivant avec un handicap invisible de signaler discrètement un besoin d’assistance grâce à un symbole facilement reconnaissable. Une première en France.

La Ville de Besançon repense le stationnement en centre-ville pour les professionnels

VIDÉO • Parmi les points à l’ordre du jour du prochain conseil municipal de Besançon qui aura lieu jeudi 4 décembre 2025, les élus auront à se prononcer sur plusieurs sujets, dont celui concernant le stationnement des artisans et des professionnels de santé dans le centre-ville bisontin. 

Ginko déploie sa nouvelle campagne contre le harcèlement dans les transports

Dans sa nouvelle campagne de communication, Ginko renforce son engagement contre le harcèlement dans les transports au travers d’une campagne de communication dédiée et de saynètes de sensibilisation jouées à bord du tramway bisontin à l’occasion de la journée du 25 novembre 2025. Le réseau a partagé la vidéo contenant la réaction des voyageurs. 

Du 25 novembre au 5 décembre, Ginko teste deux nouveaux bus électriques à Besançon

Grand Besançon Métropole poursuit la modernisation de sa flotte de transports en commun avec une nouvelle phase d’expérimentation de véhicules électriques, a-t-on appris mardi 25 novembre 2025. L’objectif : accélérer la transition énergétique du réseau Ginko tout en évaluant les performances de différents modèles avant de futurs investissements.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 7.1
ciel dégagé
le 09/12 à 21h00
Vent
1.94 m/s
Pression
1019 hPa
Humidité
94 %