Mpox : pas de changement majeur pour la vaccination en France, un rappel recommandé

Publié le 03/09/2024 - 14:00
Mis à jour le 03/09/2024 - 12:22

Les autorités sanitaires ont largement maintenu en l’état lundi 3 septembre 2024 leurs recommandations en matière de vaccination contre le mpox, n’élargissant pas le vaccin à de nouvelles catégories de population mais suggérant une dose de rappel aux personnes déjà jugées à risque.

 © Pixabay/Valelopardo
© Pixabay/Valelopardo

La Haute autorité de santé (HAS) "considère que les cibles de cette vaccination restent inchangées depuis ses précédentes recommandations", indique-t-elle dans un communiqué accompagnant des recommandations actualisées sur le sujet.

La HAS avait été saisie cet été par le ministère de la Santé dans un contexte où le mpox, autrefois qualifié de "variole du singe", fait à nouveau l’objet d’inquiétudes internationales, deux ans après l’épidémie mondiale de 2022.

Des épidémies en cours

Plusieurs épidémies sont actuellement en cours dans le centre de l’Afrique, notamment en République démocratique du Congo. Elles sont alimentées par une version différente de la souche à l’origine de l’épidémie de 2022.

Celle-ci avait été causée par le "clade 2", qui circule toujours à bas bruit dans de nombreux pays, dont la France. Les épidémies en RDC sont, elles, causées par le "clade 1", qui a provoqué des centaines de décès chez les enfants.

Mais la situation se complique du fait qu’une nouvelle version du clade 1, le variant 1b, est apparue en RDC et semble surtout circuler entre adultes à l’occasion de contacts sexuels, comme c’était déjà le cas de l’épidémie de 2022.

Dans ce contexte, la question se posait d’un élargissement de la vaccination préventive au-delà des publics déjà ciblés depuis deux ans: ils incluent essentiellement les hommes ayant des relations homosexuelles, les prostitués hommes ou femmes et toute personne travaillant dans des lieux dédiés aux rencontres sexuelles.

La HAS n’a finalement pas jugé nécessaire d’aller au-delà, constatant que "le mode de transmission par contact intime/sexuel est majoritairement observé quel que soit le clade". Elle continue, par ailleurs, à recommander une vaccination dite réactive aux cas contact, idéalement moins de quatre jours après l’exposition.

L’autorité sanitaire a, néanmoins, actualisé quelques points. Elle recommande maintenant une dose de rappel aux personnes appartenant aux catégories à risque.

Cette recommandation est valable quel que soit le schéma vaccinal de la personne - une, deux ou trois doses déjà effectuées - mais à condition que la dernière dose remonte à plus de deux ans.

Enfin, la HAS ne recommande pas de vaccin aux personnes ayant attrapé le mpox lors de l’épidémie de 2022, jugeant leur immunité naturelle déjà suffisante.

(Source AFP)

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Santé

Pénuries de médicaments : l’UFC-Que Choisir de Doubs-Belfort tire la sonnette d’alarme

Paracétamol introuvable, antibiotiques en rupture, traitements vitaux retardés : les pénuries de médicaments, autrefois exceptionnelles, sont devenues une réalité quotidienne en France. En Franche-Comté comme ailleurs, les patients et les professionnels de santé se heurtent à ces manques, aux conséquences parfois lourdes. Pour comprendre l’ampleur du problème et envisager des pistes de solutions, nous avons interrogé Jean-Pierre Courtejaire, administrateur de l'UFC Que Choisir Doubs-Territoire de Belfort. L’association de défense des consommateurs dresse un constat sans appel et avance plusieurs recommandations pour garantir l’accès de tous aux médicaments essentiels.

Bronchiolite du nourrisson : la campagne de prévention 2025-2026 est lancée

Chaque hiver, environ 30 % des nouveau-nés et nourrissons sont touchés par la bronchiolite, une infection respiratoire majoritairement bénigne mais pouvant entraîner des complications graves chez les plus jeunes. "C’est l’une des premières causes d’hospitalisation des enfants de moins d’un an pendant la saison hivernale", rappelle le ministère de la Santé.

Le Pr Norbert Ifrah attendu à Besançon pour une visite à l’Institut régional fédératif du cancer de Franche-Comté

Le président de l’Institut national du cancer (INCa), le professeur Norbert Ifrah, sera en visite ce jeudi 4 septembre à l’Institut régional fédératif du cancer (IRFC) de Franche-Comté à Besançon. Cette journée sera l’occasion de présenter les actions et résultats de l’IRFC, les perspectives 2025-2030, ainsi que les coopérations en cours avec les établissements membres du groupement.

Des objectifs réalisables pour réussir sa rentrée avec Valentine Caput

Qui dit rentrée, dit parfois nouvelle motivation et donc nouvelles résolutions. Notre diététicienne, Valentine Caput, nous donne quelques conseils pour se fixer des objectifs raisonnables pour nous permettre de tenir les objectifs de la rentrée... tout au long de l'année ! 

Une nouvelle filière de manipulateur en radiologie médicale dès la rentrée à l’IFMS de Montbéliard

À compter du 2 septembre 2025, une nouvelle filière de manipulateur en électroradiologie médicale (DEME) ouvre au sein de l'Institut de Formation aux Métiers de la Santé (IFMS) de Montbéliard et accueillera 20 étudiants issus de Parcoursup, apprend-on dans un communiqué de la Région Bourgogne-Franche-Comté.

Finances, activité en hausse et fusion, le CHU de Besançon passe en revue l’année écoulée

Le directeur général du CHU de Besançon Thierry Gamond-Rius et le professeur Samuel Limat, président de la commission médicale d’établissement, ont tiré le bilan de l’année écoulée et évoqué les projets en cours lors d’une conférence de presse mercredi 27 août 2025 à Besançon.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 18.21
couvert
le 16/09 à 15h00
Vent
3.61 m/s
Pression
1025 hPa
Humidité
61 %