Affaire Daval : le parquet ne fera pas appel

Publié le 24/11/2020 - 11:46
Mis à jour le 24/11/2020 - 11:58

Le procureur de la République de Vesoul, Emmanuel Dupic, a annoncé mardi 24 novembre 2020 qu’il ne fera pas appel de la condamnation à 25 ans de réclusion criminelle de Jonathann Daval pour le meurtre de sa femme Alexia.

Vesoul, le 16 novembre 2020 © TF
Vesoul, le 16 novembre 2020 © TF

Les avocats de l'accusé avaient annoncé dès samedi leur intention identique. Donc même si le délai de 10 jours pour interjeter appel n'est pas encore terminé, le jugement de Jonathann Daval semble définitif.

"Procès #Daval : le ministère public ne fait pas appel de la décision rendue par la cour d'assises de #hautesaone", a annoncé sur Twitter le parquet de Vesoul. "J'avais indiqué que la décision qui a été rendue par les jurés serait la bonne, on est dans une recherche d'apaisement désormais", a également déclaré Emmanuel Dupic au micro de France Bleu Besançon. "La Haute-Saône a besoin de tourner la page (...) Justice a été rendue", a poursuivi le procureur, qui avait pourtant requis la perpétuité.

En l'absence d'appel, Jonathann Daval sera prochainement transféré en maison centrale pour purger sa peine. "En général c'est assez rapide, mais il n'y a pas de délai légal et pour l'instant il n'y a strictement rien de décidé" concernant la prison vers laquelle il sera dirigé, a indiqué à l'AFP son avocat Me Randall Schwerdorffer.

En attendant, Jonathann Daval devrait rester à l'isolement. L'informaticien de 36 ans a été condamné à 25 ans de réclusion par la cour d'assises de la Haute-Saône samedi soir, à l'issue d'un procès très suivi et intense.

L'informaticien de 36 ans a été condamné à 25 ans de réclusion par la cour d'assises de la Haute-Saône samedi soir, à l'issue d'un procès très suivi et intense.

La famille d'Alexia Daval avait dit sa satisfaction au vu de la peine prononcée et fait également part de sa volonté de tourner la page.

Employée de banque de 29 ans, Alexia Daval avait été retrouvée morte dans un bois de Haute-Saône le 30 octobre 2017. Son mari Jonathann avait donné l'alerte en premier, affirmant que son épouse n'était jamais rentrée de son jogging. Il avait été arrêté en janvier 2018 après avoir joué le veuf éploré pendant trois mois.

Après de multiples revirements, dont la mise en cause de sa belle-famille, il a reconnu le meurtre de sa femme au cours d'une violente dispute conjugale ainsi que la crémation de son corps.

(AFP)

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

affaire daval

Procès au civil pour dénonciation calomnieuse : Jonathann Daval fixé en juin

La cour d'appel de Besançon décidera le 13 juin 2025 si Jonathann Daval, condamné à 25 ans de réclusion pour avoir tué son épouse Alexia, doit verser des dommages et intérêts à son ancienne belle-famille pour l'avoir injustement accusée du meurtre, a-t-elle annoncé vendredi 11 avril.

“Je voulais qu’elle se taise”: sortie du livre de l’avocat de Jonathann Daval

Me Randall Schwerdorffer, l’avocat bisontin de Jonathann Daval, condamné pour le meurtre de sa femme Alexia, livre son récit et son analyse de « l’affaire Daval » dans un ouvrage coécrit avec le journaliste Frédéric Gilbert et qui paraît ce jeudi  14 octobre 2021.

Affaire Daval : plus de 800.000 euros réclamés par la famille d’Alexia

Mise à jour • La famille d’Alexia Daval a réclamé lundi 22 février 2021 devant la cour d’assises de la Haute-Saône plus de 800.000 euros de dommages et intérêts à Jonathann Daval, condamné à 25 ans de réclusion criminelle en novembre pour le meurtre de son épouse. La cour rendra sa décision le 25 mai 2021 à Vesoul.

La question des indemnités réclamées par la famille d’Alexia examinée lundi

Affaire Daval • « Justifiées » pour les parties civiles, « disproportionnées » pour la défense : la justice est saisie ce lundi 22 février 2021 à Vesoul de la question des indemnités réclamées par la famille d’Alexia à Jonathann Daval, condamné fin novembre à 25 ans de réclusion pour le meurtre de son épouse.

Justice

Montbéliard : un an ferme pour des menaces contre un chroniqueur de CNews

Un homme de 29 ans, déjà condamné pour apologie du terrorisme, a écopé de deux ans de prison, dont un ferme, pour de multiples menaces adressées, via le réseau X, au chroniqueur de CNews Erik Tegnér, à qui il reprochait ses positions sur le conflit à Gaza, a indiqué mercredi 15 octobre 2025 à l'AFP le procureur de Montbéliard (Doubs).
 

Procès Péchier : l’accusé admet un nouvel empoisonnement mais dont il n’est pas responsable

L'empoisonnement est la seule explication possible à l'arrêt cardiaque suspect d'un patient au bloc opératoire en 2009, a admis lundi 13 octobre 2025 devant la cour d'assises du Doubs l'ex-anesthésiste Frédéric Péchier, qui a continué toutefois à nier fermement en avoir été à l'origine.

Procés Péchier : syndrome rarissime ou empoisonnement, une double énigme médicale à la barre

Syndrome rarissime, ou intervention malveillante ? La cour d'assises du Doubs, qui juge l'ancien anesthésiste Frédéric Péchier pour 30 empoisonnements, a remonté le temps jeudi 9 octobre 2025 pour tenter d'expliquer les arrêts cardiaques de deux patients en 2009 dans une clinique de Besançon.

Procès Péchier : “il n’y a pas de cas d’empoisonnement à la Polyclinique de Franche-Comté” selon l’anesthésiste

L'ex-anesthésiste Frédéric Péchier a contesté que trois arrêts cardiaques suspects survenus en 2009 à la Polyclinique de Franche-Comté, un établissement où il a exercé seulement six mois, aient été des empoisonnements, mardi 7 octobre 2025 devant la cour d'assises du Doubs.

Procès de Frédéric Péchier : un mois de procès et une défense fragilisée

Une défense ébranlée et un comportement abrupt à l'audience : après un mois de procès, l'ancien anesthésiste Frédéric Péchier clame toujours son innocence dans 30 cas d'empoisonnements de patients, dont 12 mortels. Cet homme de 53 ans est soupçonné d'avoir frelaté des poches de produits anesthésiants de patients âgés de 4 à 89 ans afin de provoquer un arrêt cardiaque, dans deux établissements de Besançon.

Procès Péchier : la série noire de 2009 qui aurait dû alerter…

L'ex-anesthésiste Frédéric Péchier, jugé à Besançon pour 30 empoisonnements de patients, dont 12 mortels, commis avant 2017, aurait-il pu être mis en cause dès 2009 ? La question était au coeur des débats jeudi 2 octobre 2025 devant la cour d'assises, où d'anciens collègues ont raconté leur désarroi face à une série noire de trois arrêts cardiaques inexpliqués.

Prison avec sursis requise contre Jean-Louis Fousseret, ancien maire de Besançon

Huit mois de prison avec sursis ont été requis mercredi 1er octobre 2025 à l'encontre de Jean-Louis Fousseret, maire de Besançon de 2001 à 2020, et un an avec sursis contre sa collaboratrice de cabinet, Alexandra Cordier, jugés pour détournements de fonds publics et prise illégale d'intérêt.  

Le tribunal judiciaire de Vesoul accueillera la Nuit du Droit 2025 le 2 octobre 2025

La Nuit du Droit 2025 se déroulera le 2 octobre, une date choisie pour permettre au plus grand nombre de participer à cet événement. Elle coïncide avec l'anniversaire de la Constitution de la Ve République, célébré le 4 octobre, offrant ainsi une occasion unique de dialoguer avec des professionnels du droit dans une ambiance conviviale.

Procès : un expert confirme l’empoisonnement de Damien Iehlen, première victime imputée à Péchier

"Le seul scénario possible". Un expert a confirmé vendredi 26 septembre 2025 la piste de l'empoisonnement pour la première des 12 victimes retenues par l'accusation au procès de l'anesthésiste Frédéric Péchier, convaincant jusqu'à l'avocat de la défense.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 14.32
peu nuageux
le 18/10 à 15h00
Vent
1.92 m/s
Pression
1020 hPa
Humidité
66 %