Silicon Comté invite le vice-Président de "GoPro" au Lycée Jules Haag

Publié le 28/06/2016 - 16:55
Mis à jour le 29/06/2016 - 10:04

Fabrice Barbier, un des vice-présidents du géant américain GoPro, est intervenu ce mardi 28 juin 2016 dans le cadre d’une conférence organisée au lycée Jules Haag à Besançon par Silicon Comté, une association à but non-lucratif désirant promouvoir l’activité en Franche-Comté.

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Success story

Une vingtaine de membres de l'association étaient présents ce matin afin d'écouter les précieux conseils du super-ingénieur en charge des hardwares dans la société américaine, qui génère désormais plusieurs milliards de dollars de chiffre d'affaire (CA). Il a ainsi pu faire profiter de sa rare expérience aux quelques personnes ayant fait le déplacement. Une expérience qui est née d'un parcours atypique pour un jeune franc-comtois.

Son parcours

Fabrice Barbier, née en 1965, est alors un jeune haut-de-saônois lorsqu'il fait une école préparatoire au lycée Jules Haag, suivie d'une formation à l'ENSMM de Besançon. Voulant "depuis tout petit quitter l'Europe", il décide ensuite de partir dans des pays asiatiques – Japon, Singapour - afin d'y découvrir "une nouvelle méthode de travail" raconte-t-il. Il y passe ainsi une dizaine d'année puis, fort de son expérience, va travailler aux Etats-Unis, dans une société générant des milliards de dollars de CA, Multek.

 Il choisit finalement de prendre le pari du risque, suivant son credo, "toujours se lancer et tant pis si ça rate" en entrant dans une petite société alors presque inconnue, GoPro.

La suite appartient désormais à l'Histoire. GoPro devient dès 2011 une société au succès énorme, générant en 2014 son premier milliard de dollars de CA.

Il détecte ensuite pour le compte de la firme deux start-ups prometteuses, Stupeflix et Vemory, la première étant française et l'autre allemande, qu'il rachète en février 2016.

"Il faut tenter, quoi qu'il arrive ..."

Fabrice Barbier tire des enseignements de son parcours, qu'il adresse à la fois aux entrepreneurs et aux institutions formatrices (lycées, centres d'apprentissage). Selon lui, "personne ne devrait avoir à s'inquiéter si son projet va rater. Il faut tenter quoi qu'il arrive. Toujours essayer d'innover, d'avancer, de développer, et tant pis si l'échec est au bout. Presque personne n'arrive à son but du premier coup, l'important est d'essayer encore et encore." Pour le vice-président de Go Pro, la France pourrait réellement entendre ce discours. "Ici, l'échec est pointé du doigt, on en a honte. Aux Etats-Unis, personne  ne dénonce l'échec, au contraire. C'est la preuve d'un esprit créatif et engagé. Et bien évidemment, cela incite les gens en favorisant l'innovation, et l'activité en générale" explique-t-il.

Malgré cette recommandation, Fabrice Barbier défend fortement "la French Tech". "En France, l'apprentissage des techniques scientifiques et mathématiques sont très bonnes. Dans ces domaines, un français aux Etats-Unis sera très recherché". Et pour illustrer son propos, il avance la société française acquise récemment, Stupeflix, "forte en compétences demandées" sourit-il finalement. 

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