Six ans de prison pour un père violeur

Publié le 11/06/2013 - 20:46
Mis à jour le 11/06/2013 - 20:46

Un Montbéliardais de 62 ans a été condamné, ce mardi 11 juin 2013, à six ans de prison par la cour d’assises de Besançon pour avoir abusé de sa propre fille pendant une dizaine d’années.

ASSISES DU DOUBS

L'enfant bafouée qui a remplacé la mère dans le lit conjugal et qui prenait la pilule pour éviter de tomber enceinte de son père, est aujourd'hui une jeune femme de 32 ans. Elle espérait que son bourreau reconnaitrait enfin ses atrocités. Il n'en fut rien. Durant les deux jours de son procès, lundi 10 et mardi 11 juin 2013, l'homme a continué de nier avoir abusé de sa propre fille pour palier au départ de son épouse.

La victime avait tenté de renouer avec son père, jusqu'au jour où elle s'est rendue compte que l'homme commençait à abuser de sa petite-fille de 7 ans. "Elle a dû affronter cauchemars et tentatives de suicide avant de se résoudre à dénoncer ces faits anciens en 2008", a expliqué devant la cour son avocate Me Catherine Bresson.

"La misère humaine"

Pour l'avocate de la défense, Me Nelly Rouzet "la toile de fond de ce drame c'est la misère humaine, un milieu carencé à l’extrême. Sur le plan intellectuel, professionnel ou social et même sur le simple plan de l'hygiène, toute cette famille vivait sur elle même dans un replis total".

"Lui est né dans un monde de violence, d'alcoolisme et il n'a pas eu les bases élémentaires pour se construire", ajoute l'avocate qui fustige les "services sociaux" qui ont suivi cette famille pendant dix ans et "n'ont manifestement pas fait leur travail de protection".

L'avocat général Christian Molé a requis "8 à 10 ans de prison pour cette enfance violée pour cette vie brisée". La cour a finalement condamné l'accusé à 6 ans de prison, une peine confondue avec une condamnation correctionnelle d'un an ferme à laquelle le sexagénaire avait déjà été condamné pour des agressions sexuelles sur sa petite-fille.

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Justice

Au procès Péchier, l’arrêt cardiaque de Tedy, 4 ans, opéré des amygdales

C'est la plus jeune des 30 victimes attribuées par l'accusation à l'ex-anesthésiste Frédéric Péchier: la cour d'assises du Doubs a commencé jeudi 20 novembre 2025 à se pencher sur le cas de Tedy, 4 ans, qui a subi un arrêt cardiaque en 2016 lors d'une banale opération des amygdales. L'enfant a survécu après deux jours de coma et cinq jours en réanimation.

Statue de Jenny d’Héricourt à Besançon : le procureur de la République ouvre une enquête

Le Mouvement Franche-Comté a annoncé le 18 novembre 2025 par voie de communiqué, que le procureur de la République a décidé d’ouvrir une enquête à la suite d’une plainte déposée pour des faits de favoritisme concernant la statue de Jenny d’Héricourt installée place de la Révolution à Besançon depuis le 5 mars dernier.

Affaire Fousseret-Cordier : Anne Vignot se joint à la demande d’appel du parquet

Le 5 novembre dernier, le tribunal correctionnel avait prononcé la relaxe de l’ancien maire Jean-Louis Fousseret et Alexandra Cordier pour prises illégales d’intérêt et détournement de fonds publics. Le parquet avait aussitôt déposé une demande d’appel du jugement le 7 novembre 2025. Représentée par Anne Vignot, la Ville de Besançon a suivi le parquet dans la demande d’appel. 

“Absence systématique” : Péchier mis en cause pour son désengagement lors des réunions sur les cas suspects

"L'absence systématique" de Frédéric Péchier aux réunions organisées pour discuter des arrêts cardiaques suspects dans une clinique de Besançon où il travaillait était vendredi 14 novembre 2025 l'objet du douzième interrogatoire de l'accusé, jugé pour 30 empoisonnements, dont 12 mortels, par la cour d'assises du Doubs.

Procès Péchier : l’accusé conteste le récit d’une patiente

"Elle a pu se tromper" : le Dr Frédéric Péchier, jugé à Besançon pour avoir empoisonné 30 patients dont 12 sont morts, a fermement contesté lundi 10 noveùbre 2025 devant la cour le récit d'une patiente victime en 2015 d'un arrêt cardiaque au bloc, et qui a raconté qu'il était venu à son chevet juste avant son anesthésie.

Le parquet de Besançon fait appel après la relaxe de Jean-Louis Fousseret et d’Alexandra Cordier

Le parquet de Besançon a annoncé, ce vendredi 7 novembre, sa décision de faire appel du jugement ayant conduit à la relaxe de l’ancien maire de Besançon, Jean-Louis Fousseret, et de son ex-collaboratrice, Alexandra Cordier. Tous deux étaient poursuivis pour prise illégale d’intérêts et détournement de fonds publics dans une affaire datant de 2019.

Jean-Louis Fousseret et Alexandra Cordier relaxés par le tribunal correctionnel de Besançon

Le parquet de Besançon avait été saisi en juillet 2024 d’un signalement de la procureure financière de la Chambre régionale des comptes de Bourgogne-Franche Comté. Ce signalement a été effectué à l’issue du contrôle des comptes et de la gestion de la commune de Besançon, qui a révélé des faits susceptibles, selon la procureure, de constituer une prise illégale d’intérêt et un détournement de fonds publics. Le tribunal correctionnel de Besançon a relaxé Alexandra Cordier et Jean-Louis Fousseret ce 5 novembre 2025.

Procès Péchier : après les arrêts cardiaques, la cour sur la piste du crime par hémorragie   

"L'empoisonneur" a-t-il voulu changer de méthode pour moins attirer l'attention? Au procès de l'ex-anesthésiste Frédéric Péchier, les assises du Doubs ont commencé jeudi 23 octobre 2025 à examiner deux cas qui dénotent parmi les 30 retenus au total : les patients concernés n'ont pas subi un arrêt cardiaque, mais une hémorragie massive.

Procès Péchier : l’ex-anesthésiste n’hésite pas à enfoncer l’une de ses collègues

Empoisonner des patients au bloc opératoire pour nuire à l'anesthésiste chargée de les endormir? "C'est délirant", a balayé mercredi 22 octobre 2025 devant la cour d'assises de Besançon l'accusé Frédéric Péchier, sans cacher pour autant son peu d'estime pour la collègue concernée.

Nicolas Sarkozy est arrivé à la prison où il sera incarcéré, une première historique

L'ancien président Nicolas Sarkozy a quitté mardi matin son domicile pour se rendre à la prison parisienne de la Santé pour y être incarcéré, près d'un mois après sa condamnation pour association de malfaiteurs dans le procès libyen, une détention inédite dans l'histoire de la République. Une demande de mise en liberté a d'ores et déjà été déposée par ses avocats.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 -0.12
légères chutes de neige
le 21/11 à 06h00
Vent
2.18 m/s
Pression
1017 hPa
Humidité
93 %