J’adore les histoires !
Elles nous éclairent tant sur nos errements, avec bienveillance et pertinence. Voici donc pour vous aujourd’hui l’histoire du tambour du cœur, une histoire de rythme, une histoire de vie…
« Il était une fois, dans un petit village au bord de la mer, une jeune femme nommée Aïda. Depuis qu’elle était enfant, Aïda adorait danser. Elle dansait sous la pluie, dans le vent, dans la lumière du matin…
Mais puis elle grandissait, moins elle dansait, jusqu’au jour où elle cessa complètement. C’est que la vie devenait plus sérieuse : il fallait travailler, s’occuper de la maison, penser à demain.
Et peu à peu, son rythme intérieur s’éteignit.
Un soir, alors qu’elle marchait sur la plage, elle entendit au loin un tambour.
Un son profond, régulier, vivant.
Elle s’approcha et vit un vieil homme assis près du feu.
Il battait doucement sur son tambour, les yeux fermés.
Aïda s’assit à côté de lui, fascinée.
— « Que fais-tu ? » demanda-t-elle.
— « J’écoute le cœur de la Terre », répondit le vieil homme.
— « Comment peux-tu l’entendre ? »
— « Parce que je me souviens du mien. »
Aïda posa alors sa main sur sa poitrine.
Depuis longtemps, elle n’avait plus prêté attention à ce battement régulier, à cette musique qui ne s’arrête jamais.
Alors, le vieil homme lui tendit le tambour.
— « Bats doucement », dit-il. « Laisse ton cœur guider ta main. »
Au début, le son était hésitant.
Puis, petit à petit, quelque chose se mit à bouger en elle :
ses pieds tapèrent le sol,
ses hanches se balancèrent,
ses épaules s’ouvrirent.
Le feu, la mer, le vent… tout semblait battre au même rythme qu’elle.
Le rythme du vivant.
Et dans la danse, Aïda sentit que chaque instant de la vie avait son tempo :
le calme du matin, le tumulte du travail, la douceur du soir, et même les silences… faisaient partie de la musique.
Quand le tambour se tut, le vieil homme sourit.
— « Tu vois, Aïda, le rythme n’est pas quelque chose que l’on apprend.
C’est quelque chose que l’on retrouve. »
Depuis ce jour, Aïda se remit à danser. Sans chercher à danser « juste », non, mais à danser « vivante ».
Et dans le village, chaque fois qu’on entendait un tambour, on savait qu’elle était là —
en train de battre à l’unisson avec le monde ».
Alors, aujourd’hui, j’ai une question simple :
? Vivez-vous en rythme ?
Le vôtre, pas celui des autres.
Fermez les yeux un instant.
Posez la main sur votre cœur.
Écoutez.
Le rythme est déjà là — il attend juste que vous dansiez à son tempo.
Si vous ne savez pas comment faire, je vous invite à venir pratiquer la Biodanza®, la danse de la vie. Les séances ont lieu le jeudi, à 18 heures, au 37F rue Battant. Appelez-moi…


