Besançon : le syndicat Sud-Santé CHU 25 appelle à la manifestation le 4 février 2021

Publié le 29/01/2021 - 15:31
Mis à jour le 29/01/2021 - 15:44

C’en est trop pour le syndicat Sud-Santé CHRU 25 qui s’insurge que l’on puisse toucher à la prime annuelle des agents de l’hôpital suite aux arrêts maladie liés à la Covid-19. Une manifestation est prévue le 4 février 2021 à 10h30 sur la place de la Révolution à Besançon.

© Hélène Loget ©
© Hélène Loget ©

Pour Sud-Santé 25, l'heure est à l'incompréhension. Selon le syndicat, les directeurs de structure qui ne voudraient pas toucher à la prime des agents (donc qui ne souhaiteraient pas pénaliser ceux qui ont été absents suite au Covid-19) seront "rappelés à l'ordre par la Chambre des Comptes" .

À l'opposé, le CHRU de Besançon a, selon Sud-Santé, décidé de retiré 1/140 du montant de la prime par jour d'absence. "La Direction générale du CHU de Besançon nous a donné cette explication : -"nous appliquons la loi et rien que la loi"-, rapporte le syndicat qui donne le chiffre de 322 agents contaminés à la Covid-19 pour les deux vagues.

Quelle pénalité ?

Pour chaque jour d'absence, la prime des agents est impactée à hauteur de 1/140, explique le syndicat. Pour être faire simple, au bout de 141 jours d'absence, ils ont une prime nulle.

"En moyenne, un agent qui a 25 ans d'ancienneté (et qui gagne 1800 euros nets par mois) reçoit environ 900 euros au mois de janvier et 900 euros au mois de mai", précise Sud-Santé 25. "C'est comme un 13e mois mais coupé en deux". Pour ceux qui ont dix ans d'ancienneté, "cette prime descend à deux fois 500 euros", nous précise-t-on. Si l’on compte 15 jours d'arrêt pour les personnes infectées par la Covid-19, cela revient à enlever 96 euros de prime annuelle.

  • Une manifestation est prévue le 4 février prochain Place de la Révolution à 10h30. Chaque participant sera vêtu de blanc.
Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Santé

Les Bourguignons Franc-Comtois vivent vieux mais en moins bonne santé que le reste de la France...

ÉTUDE INSEE • Selon une étude publiée le 4 novembre 2025 par l’Insee Bourgogne-Franche-Comté, la population régionale présente ”un état de santé plus dégradé qu’au niveau national”. Malgré une espérance de vie élevée, les habitants de la région sont davantage touchés par les maladies chroniques et la mortalité prématurée.

Cancer colorectal : les infirmières libérales de Besançon bientôt autorisées à remettre des kits de dépistage

Le cancer colorectal est la deuxième cause de cancer alors qu’il existe pourtant "un test de dépistage fiable, simple et rapide" juge la Communauté professionnelle territoriale de santé (CPTS) CaPaciTéS Besançon & Métropole. Dans le cadre d’une expérimentation inédite en France, elle lance ainsi un appel aux infirmières libérales à se former afin de pouvoir délivrer des kits de dépistage directement auprès de leurs patients. 

Le kiwi, un “super-fruit” à savourer pour allier plaisir et santé selon Valentine Caput

L'OEIL DE LA DIET' • En juillet 2025, l’Union européenne a fait du kiwi, le premier fruit à obtenir une "allégation santé". L’occasion parfaite pour notre diététicienne, Valentine Caput, de revenir sur l’intérêt de ce petit fruit aux grands bienfaits.

Dermatose : les exportations de jeunes bovins vont reprendre dans les zones indemnes

Le ministère de l'Agriculture a annoncé jeudi 30 octobre 2025 la reprise des exportations de bovins, suspendues pendant quinze jours pour éviter la propagation de la dermatose nodulaire contagieuse (DNC), qui continue toutefois de progresser dans les Pyrénées Orientales et dans le Jura où la suspension perdure.

“Le médecin légiste, c’est le médecin de la violence” : la chambre mortuaire du CHU de Besançon avec Dr Elisabeth Martin

Patricienne hospitalière depuis la fin de ses études en 2010, le Dr Elisabeth Martin dirige depuis mars 2024 le service de médecine légale et de victimologie du CHU de Besançon. Derrière les portes souvent fantasmées de ce service, c’est un métier méconnu, à la croisée du soin, du droit et de la justice, qu’elle nous décrit avec précision et humanité.

Une start-up de Besançon veut offrir un implant à chaque enfant atteint de fente faciale en 2026

L’entrepreneur et créateur de contenus Mikaël Demenge a annoncé sur ses réseaux sociaux lundi 28 octobre 2025 un nouvel engagement solidaire en faveur des enfants porteurs de fentes faciales, en partenariat avec la start-up bisontine Ennoïa et le service de chirurgie maxillo-faciale et plastique de l’hôpital Necker-Enfants Malades.

Octobre rose : Et si vous donniez vos cheveux pour confectionner des perruques ?

Les perruques médicales sont souvent utilisées lors de chimiothérapies. Elles peuvent avoir un coût élevé même si certaines sont en partie remboursées par la sécurité sociale. Il n’empêche qu’il peut y avoir un reste à charge important pour les patients suivant la qualité de la perruque… Il existe toutefois des moyens pour réduire ces coûts, comme le don de cheveux… On en parle ce mois d’octobre 2025 avec Johanna Dornier gérante de Beauty Hair, un salon de coiffure partenaire de l’association "Fake hair don’t care*".

Doubs : 40.000 sacs distribués dans les pharmacies pour alerter sur la conduite sous médicaments

VIDÉO • La nouvelle campagne de sécurité routière met l’accent sur la prévention des risques liés à la conduite après la consommation de médicaments. C’est dans ce cadre que la préfecture du Doubs a lancé vendredi 24 octobre à la pharmacie Lafayette des Tilleroyes à Besançon, le début d’une campagne d’un mois prévoyant la distribution de 40.000 sacs de sensibilisation dans 40 pharmacies partenaires du département.

Julien Odoul demande un centre de radiothérapie à Sens

"Dans l’Yonne, les habitants sont plus susceptibles de mourir d’un cancer que la moyenne nationale", alerte Julien Odoul. Une situation directement liée "à la faiblesse de l’offre de soins dans le département". Avançant une inégalité territoriale, le député du Rassemblement National réclame un centre de radiothérapie à Sens. 

Influenza aviaire : Annie Genevard relève le niveau de risque sur l’ensemble du territoire national

La ministre de l’Agriculture, a décidé de relever le niveau de risque sur l’ensemble du territoire national. À compter du mercredi 22 octobre, le risque est qualifié "élevé" et s’accompagne d’un renforcement de la surveillance des élevages de volailles et des mesures de protection.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 6.83
couvert
le 09/11 à 09h00
Vent
0.89 m/s
Pression
1019 hPa
Humidité
93 %