INPES : les Francs-Comtois boivent moins mais fument plus comparé au Français moyen

Publié le 11/11/2013 - 11:59
Mis à jour le 11/11/2013 - 12:20

L’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (INPES) vient de publier l’Atlas des usages de substances psychoactives 2010. Cet ouvrage propose une cartographie et une analyse des modes de consommation régionaux d’alcool, de tabac et de drogues illicites, avec un focus sur les pratiques des 15-30 ans. Résultats : les Francs-Comtois boivent (ça on le savait déjà !) moins, mais fument beaucoup par rapport à la moyenne nationale.

 ©
©

Enquête

Cet atlas permettrait une meilleure identification des disparités géographiques de consommation, contriburait ainsi au renforcement des politiques régionales de santé et à la mise en œuvre d’une prévention adaptée.

Les rapports avec l'alcool

Ce n'est pas une surprise, les Francs-Comtois ont un petit penchant pour la bouteille, ce qui n'est pas étonnant quand on connaît les spécialités de la région. Mais ce ne sont pas les plus dépendants ! L’usage quoti­dien d’alcool est inférieur dans la région par rapport aux autres régions de France : 9,6 % des Francs-Comtois interrogés, contre 11% en moyenne nationale

  • Un rapport "à risque chronique ou de dé­pendance" : 7,5% des Francs-Comtois, contre 8,9%
  • Ils boivent beaucoup lors d'une seule occasion soit plus de six verres
  • Plus d'états d'ébriété dans l'année : 20,4% contre 19,1%
  • Ivresses répétées : 6% contre 19,1%
  • Les Francs-Comtois préfèrent le vin à la bière et consomment moins d'alcools forts.

La consommation de tabac

  • Usage quotidien : 32,9% des Francs-Comtois interrogés contre 29,1% en France
  • Usage épisodique : 37,6% , contre 33,7% 
  • Plus de dix cigarettes par jour : 21,7%, contre 19,6%

Les drogues

Concernant les expériences avec les drogues, les Francs-Comtois sont en dessous de la moyenne nationale excepté pour le poppers.

  • Au moins une expérience du cannabis : 27,2% des Francs­-Com­tois interrogés contre 32,1% en France
  • Expérience de l'ecstasy : 1,2% contre 2,6%  
  • Expérience de la cocaïne : 3,1% contre 3,6%
  • Expérience du poppers : 4,5% contre 2,6%

Méthodologie :

Le Baromètre santé 2010 est une enquête téléphonique transversale et répétée. L’échantillon est de 30.000 personnes environ en 2005 et 2010. 544 personnes ont été interrogées en Franche-Comté

Cette enquête permet d’obtenir des résultats régionaux sur les principales pratiques addictives, sur l’ensemble de la population (15-75 ans pour l’alcool et le tabac, 15-64 ans pour le cannabis et les autres drogues illicites) et parmi les jeunes (15-30 ans). Chaque région française comprend un effectif qui dépend de sa population réelle.

Dans le cadre de ce Baromètre et afin de pouvoir comparer les régions entre elles, les effets dus aux différences de structure démographique de la population ont été éliminés : les données, pour chacune des régions, ont été standardisées sur une structure de référence qui correspond aux valeurs de l’ensemble du territoire (France entière) suivant le sexe et les différentes tranches d’âge (15-24 ans ; 25-34 ans ; 35-44 ans ; 45-54 ans ; 55-64 ans ; 65-75 ans).

En 2005, l’Inpes avait déjà élaboré un Atlas régional des consommations d’alcool. Ce Baromètre santé 2010 permet d’étudier de nouvelles thématiques, en plus de l’alcool, comme le tabac et les drogues. 

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Santé

Les Bourguignons Franc-Comtois vivent vieux mais en moins bonne santé que le reste de la France...

ÉTUDE INSEE • Selon une étude publiée le 4 novembre 2025 par l’Insee Bourgogne-Franche-Comté, la population régionale présente ”un état de santé plus dégradé qu’au niveau national”. Malgré une espérance de vie élevée, les habitants de la région sont davantage touchés par les maladies chroniques et la mortalité prématurée.

Cancer colorectal : les infirmières libérales de Besançon bientôt autorisées à remettre des kits de dépistage

Le cancer colorectal est la deuxième cause de cancer alors qu’il existe pourtant "un test de dépistage fiable, simple et rapide" juge la Communauté professionnelle territoriale de santé (CPTS) CaPaciTéS Besançon & Métropole. Dans le cadre d’une expérimentation inédite en France, elle lance ainsi un appel aux infirmières libérales à se former afin de pouvoir délivrer des kits de dépistage directement auprès de leurs patients. 

Le kiwi, un “super-fruit” à savourer pour allier plaisir et santé selon Valentine Caput

L'OEIL DE LA DIET' • En juillet 2025, l’Union européenne a fait du kiwi, le premier fruit à obtenir une "allégation santé". L’occasion parfaite pour notre diététicienne, Valentine Caput, de revenir sur l’intérêt de ce petit fruit aux grands bienfaits.

Dermatose : les exportations de jeunes bovins vont reprendre dans les zones indemnes

Le ministère de l'Agriculture a annoncé jeudi 30 octobre 2025 la reprise des exportations de bovins, suspendues pendant quinze jours pour éviter la propagation de la dermatose nodulaire contagieuse (DNC), qui continue toutefois de progresser dans les Pyrénées Orientales et dans le Jura où la suspension perdure.

“Le médecin légiste, c’est le médecin de la violence” : la chambre mortuaire du CHU de Besançon avec Dr Elisabeth Martin

Patricienne hospitalière depuis la fin de ses études en 2010, le Dr Elisabeth Martin dirige depuis mars 2024 le service de médecine légale et de victimologie du CHU de Besançon. Derrière les portes souvent fantasmées de ce service, c’est un métier méconnu, à la croisée du soin, du droit et de la justice, qu’elle nous décrit avec précision et humanité.

Une start-up de Besançon veut offrir un implant à chaque enfant atteint de fente faciale en 2026

L’entrepreneur et créateur de contenus Mikaël Demenge a annoncé sur ses réseaux sociaux lundi 28 octobre 2025 un nouvel engagement solidaire en faveur des enfants porteurs de fentes faciales, en partenariat avec la start-up bisontine Ennoïa et le service de chirurgie maxillo-faciale et plastique de l’hôpital Necker-Enfants Malades.

Octobre rose : Et si vous donniez vos cheveux pour confectionner des perruques ?

Les perruques médicales sont souvent utilisées lors de chimiothérapies. Elles peuvent avoir un coût élevé même si certaines sont en partie remboursées par la sécurité sociale. Il n’empêche qu’il peut y avoir un reste à charge important pour les patients suivant la qualité de la perruque… Il existe toutefois des moyens pour réduire ces coûts, comme le don de cheveux… On en parle ce mois d’octobre 2025 avec Johanna Dornier gérante de Beauty Hair, un salon de coiffure partenaire de l’association "Fake hair don’t care*".

Doubs : 40.000 sacs distribués dans les pharmacies pour alerter sur la conduite sous médicaments

VIDÉO • La nouvelle campagne de sécurité routière met l’accent sur la prévention des risques liés à la conduite après la consommation de médicaments. C’est dans ce cadre que la préfecture du Doubs a lancé vendredi 24 octobre à la pharmacie Lafayette des Tilleroyes à Besançon, le début d’une campagne d’un mois prévoyant la distribution de 40.000 sacs de sensibilisation dans 40 pharmacies partenaires du département.

Julien Odoul demande un centre de radiothérapie à Sens

"Dans l’Yonne, les habitants sont plus susceptibles de mourir d’un cancer que la moyenne nationale", alerte Julien Odoul. Une situation directement liée "à la faiblesse de l’offre de soins dans le département". Avançant une inégalité territoriale, le député du Rassemblement National réclame un centre de radiothérapie à Sens. 

Influenza aviaire : Annie Genevard relève le niveau de risque sur l’ensemble du territoire national

La ministre de l’Agriculture, a décidé de relever le niveau de risque sur l’ensemble du territoire national. À compter du mercredi 22 octobre, le risque est qualifié "élevé" et s’accompagne d’un renforcement de la surveillance des élevages de volailles et des mesures de protection.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 6.31
couvert
le 08/11 à 21h00
Vent
0.92 m/s
Pression
1018 hPa
Humidité
100 %