Covid-19 : pour Delfraissy, nous sommes "au début d'une nouvelle ère"

Publié le 18/02/2022 - 09:30
Mis à jour le 17/02/2022 - 17:20

Nous sommes « au début d’une nouvelle ère », marquée par une « circulation contrôlée du virus » du Covid-19 et, de temps en temps, « des pics épidémiques » donnant lieu à des restrictions, estime le président du Conseil scientifique, Jean-François Delfraissy.

 © Alexane Alfaro
© Alexane Alfaro

"Nous sommes en train d'en finir avec Omicron", affirme-t-il dans une interview au Parisien à paraître jeudi, précisant: "si les bons chiffres se poursuivent, envisager de lever le pass vaccinal dès le printemps me paraît envisageable". Le ministre de la Santé, Olivier Véran, a également évoqué mercredi un allègement du pass vaccinal à cette date, si la circulation du virus est "très faible".

Pour M. Delfraissy, "on est au début d’une nouvelle ère".

"Deux ans après, nous sortons du stade de +crise+ pour entrer dans une phase chronique. On va s'acheminer doucement, probablement à l'automne, vers une situation endémique, avec une circulation contrôlée du virus, mais avec de temps en temps des pics épidémiques dus à l'apparition de nouveaux variants. En clair, nous vivrons encore longtemps avec le Sars-Cov-2, mais de façon différente", poursuit-il.

Selon lui, "avec un niveau de vaccination élevé et des rappels, vivre avec le Covid, c'est (...) avoir une vie presque normale, laisser le virus circuler à condition que le niveau de contamination ne soit pas trop élevé. Et reprendre des mesures de restriction temporaire lors d'une reprise épidémique". "C'est le modèle qui commence à se construire", résume-t-il.

"Vivre avec le virus, c'est peut-être aussi sortir de cette notion d'obligation, qui a été jusque-là nécessaire. Et arriver finalement à ce que les citoyens gèrent eux-mêmes leur vie en fonction du niveau de l'épidémie. On ne peut pas demander la même chose à un jeune de 18 ans ou à quelqu'un d'âgé. Ce sera aux citoyens de choisir (d'enlever le masque, par exemple, ndlr), d'évaluer le risque".

Le président du Conseil scientifique met toutefois en garde: "ce n’est pas parce que la maladie s'installe de manière endémique qu'elle n’est pas grave ! Il va falloir beaucoup de temps pour que le Sars-Cov-2 devienne aussi bénin que les autres coronavirus. Il y aura des moments de forte circulation virale", rappelle-t-il.

Il juge qu'une quatrième dose sera d'actualité, mais "pour les plus fragiles vaccinés depuis six mois", évoquant "probablement une nouvelle campagne de vaccination en octobre". "Nous n'irons pas vers une quatrième dose généralisée", assure-t-il.

Enfin, interrogé au sujet de l'antiviral Paxlovid, traitement curatif contre le Covid 19, il indique que "pour l'instant, 1.200 patients ont été traités" ce qui est "insuffisant".

(AFP)

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Coronavirus COVID-19

Covid-19 : le repli de l’épidémie se confirme selon l’agence régionale de santé

Avec un taux d’incidence en population générale désormais sous la barre des 400 cas pour 100/000 habitants, l’épidémie confirme son repli en Bourgogne-Franche-Comté selon les derniers chiffres de l'ARS Bourgogne-Franche-Comté.  Le taux de positivité des tests perd 5 points mais reste cependant élevé à près de 25%.
 

Covid-19 : le nombre de patients testés a doublé en un mois en Bourgogne-Franche-Comté  

Le nombre de tests a "de nouveau franchi" la barre des trois millions en une semaine, selon des chiffres publiés jeudi par le ministère de la Santé, sur fond de septième vague de l'épidémie de Covid-19. En Bourgogne-Franche-Comté, plus de 77.000 personnes ont réalisé un test antigénique ou PCR entre le 27 juin et le 3 juillet 2022 contre 54.000 la semaine précédente et 33.000 début juin.

Santé

Cernés par le sucre ? Valentine Caput fait le point sur la présence du sucre dans les produits

Une toute récente étude de l’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) de mars 2024, vient de livrer ses conclusions concernant l’utilisation de sucres ou de produits sucrants dans quelques 54.000 produits alimentaires transformés de consommation courante. Notre diététicienne bisontine, Valentine Caput, commente ces résultats pour le moins vertigineux...

Pour une “école promotrice de santé”, les académies de Bourgogne Franche-Comté et l’ARS signent une convention

Pour renforcer la coordination entre ARS et rectorats de la région académique, au service de la santé des élèves de Bourgogne-Franche-Comté, Nathalie Albert-Moretti, rectrice de la région académique et de l’académie de Besançon, Pierre N’Gahane, recteur de l’académie de Dijon, et Jean-Jacques Coiplet, directeur général de l’ARS, ont signé une convention de partenariat, ce lundi 15 avril, à Dijon, dans les locaux de l’Agence Régionale de Santé.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 5.37
nuageux
le 25/04 à 21h00
Vent
1.49 m/s
Pression
1008 hPa
Humidité
83 %