Covid-19 : un épidémiologiste recommande de limiter les rassemblements en fin d'année

Publié le 30/11/2021 - 14:01
Mis à jour le 01/12/2021 - 09:30

Il faudra limiter comme l’an passé les rassemblements familiaux lors des fêtes de fin d’année pour freiner la cinquième vague de l’épidémie de Covid-19, a averti mardi l’épidémiologiste Arnaud Fontanet.

 © Capture France Inter
© Capture France Inter

Omicron "est évidemment un variant inquiétant et il nous faudra encore quelques semaines pour prendre la mesure de cet adversaire", a souligné sur France Inter M. Fontanet, membre du Conseil scientifique, qui conseille le gouvernement, et épidémiologiste à l'Institut Pasteur.

Mais "il ne faut pas se tromper d'ennemi, notre ennemi c'est le variant Delta qui est responsable d'une cinquième vague qui est forte en France", a-t-il ajouté.

Or, concernant cette cinquième vague, "on est sur des projections qui nous disent que le pic sera mi-janvier, donc la période pendant laquelle on va devoir freiner la circulation du virus inclut les fêtes de fin d'année".

Pendant cette période de regroupements familiaux, "il va falloir tous faire un effort", en respectant "les gestes barrières qu'on connaît tous", notamment "en pensant bien à l'aération", mais également en veillant à "diminuer nos contacts".

"On retombe un peu dans le schéma de l'année dernière (pour les fêtes de fin d'année), on n'est pas en train de dire on va tout arrêter, on est en train de dire il va falloir faire attention".

Interrogé sur le nombre maximal de personnes pouvant se réunir, le Pr Fontanet n'a pas voulu s'avancer sur une jauge précise, mais a évoqué une fourchette "plutôt (à) six que douze".

"Tout dépend des personnes que vous invitez, si vous avez des personnes qui sont fragiles (...) vous les mettez un peu sur le côté, vous ouvrez les fenêtres", a-t-il insisté.

"Je ne veux pas m'arrêter à des chiffres, je voudrais qu'il y ait une prise de conscience de la nécessité de tous faire un effort pour ne pas se retrouver avec une saturation des services hospitaliers qui obligerait à des mesures beaucoup plus contraignantes (...). Pensez aux personnels hospitaliers qui n'en peuvent plus".

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Coronavirus COVID-19

Covid-19 : le repli de l’épidémie se confirme selon l’agence régionale de santé

Avec un taux d’incidence en population générale désormais sous la barre des 400 cas pour 100/000 habitants, l’épidémie confirme son repli en Bourgogne-Franche-Comté selon les derniers chiffres de l'ARS Bourgogne-Franche-Comté.  Le taux de positivité des tests perd 5 points mais reste cependant élevé à près de 25%.
 

Covid-19 : le nombre de patients testés a doublé en un mois en Bourgogne-Franche-Comté  

Le nombre de tests a "de nouveau franchi" la barre des trois millions en une semaine, selon des chiffres publiés jeudi par le ministère de la Santé, sur fond de septième vague de l'épidémie de Covid-19. En Bourgogne-Franche-Comté, plus de 77.000 personnes ont réalisé un test antigénique ou PCR entre le 27 juin et le 3 juillet 2022 contre 54.000 la semaine précédente et 33.000 début juin.

Santé

Une récente étude du CHU de Besançon soulève des inquiétudes envers les implants mammaires en silicone

En France, "environ 400 000 femmes sont porteuses d’implants mammaires en silicone suite à des chirurgies esthétiques ou reconstructrices" expose le CHU de Besançon dans un communiqué du 13 novembre 2025. Bien que couramment utilisés, ils peuvent néanmoins "susciter des inquiétudes quant à leur sécurité à long terme". Dans une étude récemment publiée dans la revue Biomaterials, le docteur Isabelle Pluvy, l’ingénieur de recherche Florelle Gindraux et leurs collaborateurs du CHU de Besançon, montrent que la présence de silicone au contact des tissus semble stimuler le système immunitaire et favoriser localement la présence d’inflammation chronique.

Numérique en santé : Dijon accueille les journées régionales les 13 et 14 novembre

Les journées régionales du numérique en santé se tiendront les 13 et 14 novembre 2025 au palais des congrès de Dijon. Organisé conjointement par l’Agence Régionale de Santé (ARS) et le GRADeS Bourgogne-Franche-Comté, l’événement vise à mobiliser l’ensemble des acteurs du territoire autour d’un numérique au service des pratiques, des organisations et des usagers.

Accès aux soins : 58% des habitants de Bourgogne-Franche-Comté insatisfaits

Le média de Radio France, Ici, a partagé ce mercredi 12 novembre 2025 les résultats de la consultation citoyenne "Ma commune, mon maire et moi" concernant l’accès aux soins en Bourgogne-Franche-Comté. Il ressort de ce sondage que 58% des habitants de la grande région ne sont pas satisfaits de l’accès aux soins là où ils vivent. 

Les Bourguignons Franc-Comtois vivent vieux mais en moins bonne santé que le reste de la France...

ÉTUDE INSEE • Selon une étude publiée le 4 novembre 2025 par l’Insee Bourgogne-Franche-Comté, la population régionale présente ”un état de santé plus dégradé qu’au niveau national”. Malgré une espérance de vie élevée, les habitants de la région sont davantage touchés par les maladies chroniques et la mortalité prématurée.

Cancer colorectal : les infirmières libérales de Besançon bientôt autorisées à remettre des kits de dépistage

Le cancer colorectal est la deuxième cause de cancer alors qu’il existe pourtant "un test de dépistage fiable, simple et rapide" juge la Communauté professionnelle territoriale de santé (CPTS) CaPaciTéS Besançon & Métropole. Dans le cadre d’une expérimentation inédite en France, elle lance ainsi un appel aux infirmières libérales à se former afin de pouvoir délivrer des kits de dépistage directement auprès de leurs patients. 

Le kiwi, un “super-fruit” à savourer pour allier plaisir et santé selon Valentine Caput

L'OEIL DE LA DIET' • En juillet 2025, l’Union européenne a fait du kiwi, le premier fruit à obtenir une "allégation santé". L’occasion parfaite pour notre diététicienne, Valentine Caput, de revenir sur l’intérêt de ce petit fruit aux grands bienfaits.

Dermatose : les exportations de jeunes bovins vont reprendre dans les zones indemnes

Le ministère de l'Agriculture a annoncé jeudi 30 octobre 2025 la reprise des exportations de bovins, suspendues pendant quinze jours pour éviter la propagation de la dermatose nodulaire contagieuse (DNC), qui continue toutefois de progresser dans les Pyrénées Orientales et dans le Jura où la suspension perdure.

“Le médecin légiste, c’est le médecin de la violence” : la chambre mortuaire du CHU de Besançon avec Dr Elisabeth Martin

Patricienne hospitalière depuis la fin de ses études en 2010, le Dr Elisabeth Martin dirige depuis mars 2024 le service de médecine légale et de victimologie du CHU de Besançon. Derrière les portes souvent fantasmées de ce service, c’est un métier méconnu, à la croisée du soin, du droit et de la justice, qu’elle nous décrit avec précision et humanité.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 1.72
peu nuageux
le 18/11 à 18h00
Vent
1.5 m/s
Pression
1019 hPa
Humidité
85 %