Écoles, terrasses, musées : Macron maintient son calendrier de réouverture

Publié le 16/04/2021 - 08:32
Mis à jour le 16/04/2021 - 08:32

Emmanuel Macron a indiqué, jeudi 15 avril au soir, à une quinzaine de maires, qu’il comptait toujours rouvrir les musées et les terrasses à partir de la mi-mai, avant de poursuivre une réouverture progressive, par étapes « toutes les trois semaines si tout va bien », selon plusieurs participants à cette visioconférence. Des réouvertures territorialisées pourraient-être envisagées.

Terrasses de restaurants rue Bersot à Besançon © Alexane Alfaro
Terrasses de restaurants rue Bersot à Besançon © Alexane Alfaro

Le chef de l'État a également confirmé que les établissements scolaires rouvriraient aux dates prévues (26 avril pour les écoles et 3 mai pour les collèges et lycées), dates selon lui "gravées dans le marbre", a précisé un maire. L'Élysée n'a pas commenté ces propos rapportés.

Le chef de l'État "a été très ferme sur la réouverture des écoles", a rapporté Marie-Claude Jarrot, maire DVD de Montceau-les-Mines (Saône-et-Loire), à l'Agence France-Presse. Emmanuel Macron, qui a ensuite réuni une dizaine de ministres par visioconférence, ne s'est, selon elle, en revanche, "pas engagé sur la date de la mi-mai pour la réouverture des lieux culturels", mais a répété que "la priorité était les musées et les terrasses".

Des réouvertures potentiellement "territorialisées"

Le président de la République a laissé entendre que ces réouvertures pourraient être "territorialisées" en fonction des situations sanitaires dans les différentes régions, pour "ne pas rejouer le déconfinement de mai dernier", selon plusieurs maires. Aucune date n'a été donnée précisément pour la réouverture des restaurants, qui interviendrait dans un deuxième temps. Le président "s'est montré convaincu par sa stratégie, mais prudent sur le déconfinement", a déclaré à l'Agence France-Presse le maire DVD de Cognac (Charente) Morgan Berger, confirmant la piste d'une "réouverture qui serait progressive, par phases de deux, trois semaines" et "peut-être par territoire".

Le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, a confirmé aux Échos que "certains lieux culturels et certaines terrasses rouvriront à la mi-mai". "C'est l'échéance sur laquelle nous travaillons", a-t-il répété, en espérant une baisse de la pression sur l'hôpital "peut-être dès la semaine prochaine", alors que la France a franchi la barre des 100 000 morts jeudi.

"Le président a donné un cap : certains lieux culturels et certaines terrasses rouvriront à la mi-mai. Par la suite, l'augmentation du nombre de personnes vaccinées nous permettra d'autres réouvertures, progressivement. Nous emploierons des critères rationnels, de bon sens, en distinguant les lieux extérieurs et intérieurs, ceux où l'on circule ou pas, ceux où il est nécessaire de retirer son masque", a-t-il détaillé.

"Nous ferons tout ce qui est possible pour nous débarrasser du virus" Gabriel Attal

Quant aux établissements scolaires, "pour certains, le retour en classe pourrait se faire par demi-groupe" avec davantage de tests salivaires dans les écoles des régions les plus frappées par l'épidémie, a poursuivi Gabriel Attal. Des autotests pourront aussi y être proposés.

Le chef de l'État a également évoqué devant les maires la possibilité d'un "plan de relance de deuxième génération, construit avec les élus locaux", selon un participant à la réunion.

"Rien ne serait pire que de dire à la mi-mai : On commence à tout rouvrir, et quinze jours ou trois semaines plus tard, parce que le virus revient, on soit obligé de tout refermer", a jugé pour sa part sur France 2 le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire, après la réunion à l'Élysée. "Nous ferons tout ce qui est possible d'abord pour nous débarrasser du virus, et ensuite pour engager à la mi-mai la réouverture progressive d'un certain nombre de commerces", a-t-il expliqué, sans donner de détails sur les protocoles de réouverture des établissements accueillant du public, qui sont négociés depuis plusieurs semaines avec les organisations professionnelles.

(AFP)

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Coronavirus COVID-19

Covid-19 : le repli de l’épidémie se confirme selon l’agence régionale de santé

Avec un taux d’incidence en population générale désormais sous la barre des 400 cas pour 100/000 habitants, l’épidémie confirme son repli en Bourgogne-Franche-Comté selon les derniers chiffres de l'ARS Bourgogne-Franche-Comté.  Le taux de positivité des tests perd 5 points mais reste cependant élevé à près de 25%.
 

Covid-19 : le nombre de patients testés a doublé en un mois en Bourgogne-Franche-Comté  

Le nombre de tests a "de nouveau franchi" la barre des trois millions en une semaine, selon des chiffres publiés jeudi par le ministère de la Santé, sur fond de septième vague de l'épidémie de Covid-19. En Bourgogne-Franche-Comté, plus de 77.000 personnes ont réalisé un test antigénique ou PCR entre le 27 juin et le 3 juillet 2022 contre 54.000 la semaine précédente et 33.000 début juin.

Santé

Recours contre tiers : un “réflexe citoyen” à adopter en cas d’accident cet été

Chaque été, les urgences constatent une hausse des consultations pour blessures accidentelles liées aux activités estivales : déplacements en voiture, à vélo ou en trottinette, barbecues, jeux d’enfants ou encore déménagements entre amis. Face à cette recrudescence, l’Assurance Maladie de Côte-d’Or (Cpam) rappelle, dans un communiqué du 15 juillet, l’importance d’un dispositif encore trop méconnu : le recours contre tiers.

Trop de pesticides interdits dans nos assiettes : foodwatch dénonce un “commerce toxique” et interpelle Bruxelles

D’après les données 2023 de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), près d’un aliment sur dix dans l’Union européenne contient des résidus de pesticides pourtant interdits. L’ONG foodwatch alerte sur cette situation et appelle la Commission européenne à agir sans délai dans un communiqué du 16 juillet 2025.

Le Dossier communicant de cancérologie devient 2.0, pour fluidifer le parcours de soin

L’Agence régionale de santé Bourgogne Franche-Comté, en collaboration avec les acteurs de la cancérologie de la région, a annoncé ce jeudi 10 juillet 2025 le déploiement du Dossier communicant de cancérologie (DCC) 2.0. Ce nouvel outil vise à soutenir le service de la coordination des parcours de soins.

Les réactions en Franche-Comté sur l’adoption de la loi Duplomb

Après l’adoption de la loi agricole Duplomb-Menonville par le Parlement mardi 8 juillet 2025, de vives réactions ont émergé d’un peu partout en Franche-Comté. Partis politiques et groupes d’élus ont fait savoir leur mécontentement par le biais de différents communiqués de presse. 

Loi Duplomb : comment ont voté les député(e) de Franche-Comté ?

Le Parlement a définitivement adopté mardi 8 juillet 2025 la loi agricole Duplomb-Menonville, qui a fracturé l'Assemblée nationale, notamment sur sa mesure de réintroduction dérogatoire d'un pesticide de type néonicotinoïde. Les député(e)s du Doubs, du Jura, de la Haute-Saône et du Territoire de Belfort ont voté, mais pour ou contre cette loi ? Réponses.

Grève des gardes de pharmacies : des réquisitions “proportionnées” selon l’ARS Bourgogne Franche-Comté

L’ARS Bourgogne-Franche-Comté poursuit sa mobilisation face au mouvement de grève des gardes des pharmaciens d’officines, pour garantir le service d’urgence pharmaceutique. Le dispositif de réquisition, qui fait l’objet d’un suivi quotidien en lien avec les huit préfectures de départements, est "adapté et proportionné" selon l'ARS, "pour tenir compte de la réalité des besoins et assurer un maillage suffisant du territoire."

Don du sang : l'EFS appelle à la solidarité en Bourgogne-Franche-Comté

Ce 3 juillet 2025, à l'occasion de ses 25 ans, l’Établissement français du sang (EFS) lance un appel à la solidarité : "Cet été, donnez votre sang… mais pas à n’importe qui !". En Bourgogne Franche-Comté, où la demande est constante, huit maisons du don sont ouvertes pour accueillir les donneurs et contribuer à un effort collectif essentiel. 

Grève des pharmaciens : l’ARS réquisitionne des pharmacies grévistes pour assurer la continuité du service d’urgence

Face au mouvement de grève des gardes engagé par les pharmaciens d’officine, l’Agence régionale de santé (ARS) Bourgogne-Franche-Comté se mobilise pour garantir l’accès aux médicaments en situation d’urgence sur l’ensemble du territoire régional, a-t-on appris ce vendredi 4 juillet.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 17.08
légère pluie
le 19/07 à 03h00
Vent
1.34 m/s
Pression
1010 hPa
Humidité
87 %