Le CHU de Besançon rappelle que l’échinococcose alvéolaire est "une maladie grave qui, par de nombreux aspects, ressemble à un cancer : elle envahit progressivement le foie et peut donner des métastases". Son traitement est complexe "puisque, comme pour les cancers, il associe un médicament, qui est souvent à prendre toute la vie, la chirurgie, et d’autres interventions radiologiques ou endoscopiques", précise encore l’établissement.
Le CHU de Besançon et l’université de Franche-Comté sont internationalement reconnus depuis plus de 40 ans "comme centres d’excellence pour les travaux de recherche sur cette maladie et pour la prise en charge des patients". Depuis 2012, Santé Publique France a créé un Centre national de référence (CNR) des Échinococcoses qu’il a confié au laboratoire de parasitologie du CHU de Besançon. "L’expertise du CHU de Besançon sur cette maladie s’explique par notre position géographique au cœur de la zone où ce parasite est présent chez les animaux sauvages (renards, campagnols), et par un investissement de longue date des médecins et chercheurs bisontins : l’échinococcose alvéolaire était déjà, en 1932, le sujet de thèse d’un interne des hôpitaux de Besançon", résume le CHU.
Pour comprendre comment ne pas être infecté par les oeufs du parasité et donc de prévenir l’échinococcose alvéolaire, "l’information de tous est essentielle", insiste le CHU. Pour cela, le CNR Échinococcoses travaille "en lien étroit avec l’Association pour l'information et la recherche sur l'échinococcose alvéolaire (AIREA) qui regroupe une cinquantaine de patients et leurs proches pour l’organisation d’actions d’information et de prévention et pour le soutien aux nouveaux patients", conclut l’établissement.