"Nous sommes toujours face à un risque élevé de rebond épidémique"

Publié le 07/12/2020 - 18:12
Mis à jour le 07/12/2020 - 18:51

Bien connu des Français pour ses nombreuses interventions, notamment lors du premier confinement, le professeur Jérôme Salomon tiendra un point presse à 18h.  Un Conseil de défense se tiendra ce mercredi à l’Elysée. Il s’inquiète d’un risque élevé de contaminations lors des fêtes de fin d’année.

Le 15 décembre 2020, le confinement doit être  remplacé par un couvre-feu. Mais le gouvernement a fixé deux objectifs pour lever les mesures restrictives  : être en dessous de la barre des 5.000 nouveaux cas quotidiens, et un nombre de patients en réanimation entre 2500 et 3000.

Dimanche, 11.022 nouveaux cas de contamination ont été enregistrés et 3.220 personnes étaient en réanimation.

"Depuis quelques jours, le niveau de contamination quotidienne ne baisse plus", a indiqué le directeur général de la santé qui a également rappelé que l'hiver était une période plus propice aux contaminations, avertissant que "la saison hivernale sera très difficile (...) L'hiver est la saison idéale pour la propagation des virus respiratoires", comme le SARS-CoV-2.

L'exécutif pessimiste sur l'objectif des 5.000 cas par jour

L'exécutif s'est montré pessimiste lundi, lors d'une réunion avec des parlementaires, sur la possibilité d'atteindre au 15 décembre l'objectif des 5.000 cas positifs au Covid-19 par jour, fixé par Emmanuel Macron comme condition pour lever le confinement.

Selon des participants à cette réunion avec les chefs des groupes parlementaires, le Premier ministre Jean Castex et le ministre de la Santé Olivier Véran ont estimé qu'"on ne sera pas à l'objectif au 15 décembre".

"Ce qui a donné la tonalité de la réunion, c'est le +plateau+ des cas de Covid évoqué par Jean Castex", a rapporté le Jean-Christophe Lagarde (UDI). Selon lui, le Premier ministre a dit qu'il y "aura des décisions à prendre".

Autre participant à cette réunion dans le cadre du Comité de contrôle et de liaison Covid-19, Bertrand Pancher (Libertés et territoires) a senti les membres du gouvernement "inquiets".

Le 24 novembre, Emmanuel Macron avait déclaré que "le 15 décembre, si nous sommes bien arrivés autour des 5.000 contaminations par jour et environ 2.500 à 3.000 personnes en réanimation (...) alors le confinement pourra être levé". "Nous pourrons donc à nouveau nous déplacer, sans autorisation, y compris entre régions, et passer Noël en famille (...) Les salles de cinéma, les théâtres, les musées pourront reprendre leur activité" avec des protocoles sanitaires, avait développé le chef de l'Etat.

Or le nombre de cas positifs par jour, après avoir atteint un pic à plus de 50.000, voir 60.000 certains jours fin octobre, a certes diminué avec régularité, jusqu'à atteindre 10 à 11.000 cas par jour en moyenne fin novembre. Mais la semaine dernière, la baisse des cas comptabilisés a marqué le pas, en se maintenant autour des 10.000 par jour, selon les données de Santé publique France, soit loin encore de l'objectif fixé.

M. Lagarde a par ailleurs rapporté que l'exécutif ne prévoyait "pas d'isolement coercitif, qui risquerait de conduire à un évitement des tests". Quant à la question des tests massifs avant et après les fêtes, Olivier "Véran a fait l'effet douche froide car il n'y a pas les moyens humains", selon le président de l'UDI.

Il y aura toutefois, selon M. Pancher, "des incitations aux labos pour des résultats plus rapides".

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