"Pour faire simple, notre activité globale a un tout petit peu diminuée" explique-t-on chez les sapeurs-pompiers du Doubs.
"On n'est encore qu'au début du pic épidémique, donc les transports sanitaires privés répondent pour l'instant parfaitement à la demande. Et comme c'est le 15 qu'on doit appeler en cas de symptômes, les pompiers, qui gèrent les urgences, ne ressentent pas trop encore la montée en puissance du virus."
Moins d'accidents de la route et domestiques...
Et forcément, "il n'y a presque plus personne sur les routes donc c'est logique, il y a beaucoup moins d'accidents".
Par contre, puisque tout le monde est chez soi, on peut s'attendre à des pics d'accidents domestiques - incendies, blessures en faisant du bricolage ou du jardin...
Mais ce n'est pas trop le cas pour l'instant. "On imagine que tout le monde fait attention, chez soi, à ne pas se blesser. Parce qu' un des buts du confinement, c'est aussi de ne pas engorger les urgences. Donc il serait mal avisé que ça ait l'effet inverse". Et au niveau des incendies, "c'est encore trop tôt pour faire une comparaison ; mais on doute que cela ait un vrai impact".
Mais d'avantage d'interventions à domicile
En revanche, les pompiers constatent une nette augmentation des interventions à domicile liées au covid.
"On a très régulièrement des détresses respiratoires et plus de chutes à domicile, critères qui s'apparentent à des symptômes du covid. Ce n'est pas une certitude, mais potentiellement, une grande majorité de ces interventions d'urgence sont directement liées au virus."
Et donc, de rappeler les recommandations de base :
- rester chez soi
- respecter les gestes barrières
- faire attention, chez soi, pour éviter de se blesser et d'aller aux urgences
- appeler le 15 si l'on pense avoir les symptômes