Plasma : l'EFS recherche des donneurs

Publié le 05/07/2023 - 11:31
Mis à jour le 06/07/2023 - 14:46

Encore méconnu du grand public, le don de plasma est un geste qui sauve la vie de milliers de patients chaque année. L'Établissement français du sang (EFS) rappelle qu'il est possible de faire un don dans sept établissements de santé en Bourgogne-Franche-Comté.

Le plasma s'avère vital pour de nombreux patients. Partie liquide du sang dans laquelle les cellules sanguines sont en suspension dans les vaisseaux sanguins, le plasma contient des protéines et des anticorps dont l'intérêt se veut thérapeutique. Il peut être utilisé sous forme de transfusions ou peut être transformé en médicament pour traiter des pathologies très différentes, qu’elles soient neurologiques, rhumatologiques ou encore dermatologiques.

Où donner son plasma en Bourgogne-Franche-Comté ?

Dans la région, le don de plasma s’effectue dans sept établissements de santé : Belfort, Besançon, Chalon, Dijon, Mâcon, Nevers et Sens. Les futurs donneurs peuvent s'informer et prendre rendez-vous ici.

Pour rappel, quelques critères à respecter : 

  • Âge : avoir plus de 18 ans et moins de 65 ans
  • Poids : peser plus de 55 kg pour un premier don de plasma
  • Document : présenter une carte d’identité
  • Délai : respecter 2 semaines entre un don de plasma et tout autre don (sang, plasma ou plaquettes). Il est possible de donner jusqu’à 24 fois par an maximum.

Un don de sang permet de recueillir trois composants pour fabriquer des produits sanguins pour les malades : des globules rouges, des plaquettes et du plasma. Le prélèvement ne dure qu’une dizaine de minutes. Pour le don de plasma, l’EFS n’extrait que le plasma du sang du donneur et lui restitue les autres composants. Selon l'EFS, cette méthode permet de récolter deux à quatre fois plus de plasma que lors d’un don de sang. Le prélèvement dure quant à lui entre 45 et 60 minutes. D’autre part, plus l’EFS recrutera de nouveaux donneurs de sang, plus il pourra convertir des donneurs de sang au don de plasma. C’est pourquoi, de nombreuses collectes sont organisées durant l’été pour passer le cap du premier don.

Des collectes festives dans la région

Ainsi, après le Clos Vougeot, le Musée des Beaux-Arts de Dijon et Besançon, le stade Bonal de Sochaux ou encore le Musée de la Faïence à Nevers, de nouvelles collectes festives seront organisées durant la saison :

  • 6 juillet : collecte au casino Joa à Santenay
  • 15 juillet : collecte "mon sang pour les autres" à Montceau-les-Mines, organisée en partenariat
    avec le club Rotary
  • 19 juillet : collecte gourmande à Tonnerre
  • 2 août : collecte au MuséoParc Alésia  à Alise-Sainte-Reine
  • 16 août : collecte gourmande à Avallon.

Info +

Au cours des dernières années, les usages du plasma n’ont cessé de se diversifier et de s’amplifier. Cette hausse de la demande s’explique par le vieillissement de la population, l’augmentation des maladies chroniques, ou encore l’évolution des pratiques médicales.

Infos pratiques : 

  • Maison du don à Besançon
  • Hauts-du-Chazal, en contrebas du CHU
  • Don de sang, plasma et plaquettes
  • Lundi, mardi, mercredi, vendredi : 8h30 à 17h, jeudi : 11h30 à 20h et samedi : 8h30 à 12h
  • Parking réservé aux donneurs
Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Santé

Une récente étude du CHU de Besançon soulève des inquiétudes envers les implants mammaires en silicone

En France, "environ 400 000 femmes sont porteuses d’implants mammaires en silicone suite à des chirurgies esthétiques ou reconstructrices" expose le CHU de Besançon dans un communiqué du 13 novembre 2025. Bien que couramment utilisés, ils peuvent néanmoins "susciter des inquiétudes quant à leur sécurité à long terme". Dans une étude récemment publiée dans la revue Biomaterials, le docteur Isabelle Pluvy, l’ingénieur de recherche Florelle Gindraux et leurs collaborateurs du CHU de Besançon, montrent que la présence de silicone au contact des tissus semble stimuler le système immunitaire et favoriser localement la présence d’inflammation chronique.

Numérique en santé : Dijon accueille les journées régionales les 13 et 14 novembre

Les journées régionales du numérique en santé se tiendront les 13 et 14 novembre 2025 au palais des congrès de Dijon. Organisé conjointement par l’Agence Régionale de Santé (ARS) et le GRADeS Bourgogne-Franche-Comté, l’événement vise à mobiliser l’ensemble des acteurs du territoire autour d’un numérique au service des pratiques, des organisations et des usagers.

Accès aux soins : 58% des habitants de Bourgogne-Franche-Comté insatisfaits

Le média de Radio France, Ici, a partagé ce mercredi 12 novembre 2025 les résultats de la consultation citoyenne "Ma commune, mon maire et moi" concernant l’accès aux soins en Bourgogne-Franche-Comté. Il ressort de ce sondage que 58% des habitants de la grande région ne sont pas satisfaits de l’accès aux soins là où ils vivent. 

Les Bourguignons Franc-Comtois vivent vieux mais en moins bonne santé que le reste de la France...

ÉTUDE INSEE • Selon une étude publiée le 4 novembre 2025 par l’Insee Bourgogne-Franche-Comté, la population régionale présente ”un état de santé plus dégradé qu’au niveau national”. Malgré une espérance de vie élevée, les habitants de la région sont davantage touchés par les maladies chroniques et la mortalité prématurée.

Cancer colorectal : les infirmières libérales de Besançon bientôt autorisées à remettre des kits de dépistage

Le cancer colorectal est la deuxième cause de cancer alors qu’il existe pourtant "un test de dépistage fiable, simple et rapide" juge la Communauté professionnelle territoriale de santé (CPTS) CaPaciTéS Besançon & Métropole. Dans le cadre d’une expérimentation inédite en France, elle lance ainsi un appel aux infirmières libérales à se former afin de pouvoir délivrer des kits de dépistage directement auprès de leurs patients. 

Le kiwi, un “super-fruit” à savourer pour allier plaisir et santé selon Valentine Caput

L'OEIL DE LA DIET' • En juillet 2025, l’Union européenne a fait du kiwi, le premier fruit à obtenir une "allégation santé". L’occasion parfaite pour notre diététicienne, Valentine Caput, de revenir sur l’intérêt de ce petit fruit aux grands bienfaits.

Dermatose : les exportations de jeunes bovins vont reprendre dans les zones indemnes

Le ministère de l'Agriculture a annoncé jeudi 30 octobre 2025 la reprise des exportations de bovins, suspendues pendant quinze jours pour éviter la propagation de la dermatose nodulaire contagieuse (DNC), qui continue toutefois de progresser dans les Pyrénées Orientales et dans le Jura où la suspension perdure.

“Le médecin légiste, c’est le médecin de la violence” : la chambre mortuaire du CHU de Besançon avec Dr Elisabeth Martin

Patricienne hospitalière depuis la fin de ses études en 2010, le Dr Elisabeth Martin dirige depuis mars 2024 le service de médecine légale et de victimologie du CHU de Besançon. Derrière les portes souvent fantasmées de ce service, c’est un métier méconnu, à la croisée du soin, du droit et de la justice, qu’elle nous décrit avec précision et humanité.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 9.34
légère pluie
le 15/11 à 06h00
Vent
1.28 m/s
Pression
1010 hPa
Humidité
93 %