Pressequip veut pérenniser la fabrication de masques made in Franche-Comté

Publié le 28/01/2021 - 17:45
Mis à jour le 28/01/2021 - 17:45

Dès le premier confinement, la société Pressequip de Dannemarie-sur-Crête dans le Grand Besançon s’est lancée dans la fabrication de masques de protection. Aujourd’hui, avec ses trois lignes de production, la société spécialisée dans la fabrication de presses et la conception de machines souhaite pérenniser l’activité en améliorant la productivité de ses machines.

Une présidente de région, une députée et un sénateur. Grosse journée visite ce jeudi 28janvier 2021 au sein de la société Pressequip. Dès le mois de mars 2020, elle a décidé pour occuper une partie de ses équipes lors du premier confinement et pour participer à l'effort national, de concevoir et de produire des machines de fabrication de masques chirurgicaux.

Elle a mis en place un partenariat avec AFD Manufacture pour la production et la distribution.

Aujourd'hui, trois machines de fabrication sont en productions chez des clients de Pressequip

C'était il y a moins d'un an. En mars 2020, la pénurie de masques de protection était le symbole de la dépendance de la France envers d'autres pays avec la volonté du Président Macron de rebâtir une souveraineté nationale sur ces équipements de protection qui font aujourd'hui de notre quotidien.

A Dannemarie-sur-Crête; l'investissement avoisine les 500.000 € pour la mise en place de trois lignes avec une capacité de production mensuelle en 2 x 8h de deux millions de masques chirurgicaux (masques IIR  homologation laboratoires Eurofil – Icare -LNE) et d’un million de maques UNS1 (Catégorie1 -Homologation DGA -  IFTH). Quatre personnes ont été embauchées en CDD pour la fabrication.

Cyrille Berthier, le PDG de Pressequip, mise sur la qualité, la traçabilité de ses masques avec des matières premières qui arrivent du Maroc, de Turquie et il espère bientôt d’Etupes (Doubs) avec une unité de fabrication de Meltblown.

Ses masques sont aujourd'hui 10 à 15% plus chers que la concurrence asiatique. Sept à huit centimes d'euro le masque contre 5 centimes pour un masque chinois. "Malheureusement, le prix et les délais sont les deux seuls critères au détriment de la fabrication française… "

Pour passer ce gap et être plus compétitif, il mise sur l'innovation afin d'améliorer le rendement de ses machines (voir vidéo)

"On a beaucoup appris ces derniers mois. Aujourd'hui, pour pérenniser la fabrication, il faut apporter des améliorations comme nous le faisons avec le robot de chargement de masque, des systèmes de guide automatiques pour les plis, des matières premières plus longues pour éviter les arrêts" explique le PDG. "Nous avons également développé des contrôles caméra-capteur pour nous assurer de la bonne soudure de l'élastique au masque…"

Pressequip a par ailleurs candidaté au plan France Relance avec l'idée de franchir une nouvelle étape dans l'automatisation avec des machines plus autonomes et plus rapides sur un segment tarifaire de milieu de gamme.

Le chef d'entreprise souhaite faire passer le message de l'importance de porter un masque fabriqué France. "Le masque, pour le moment, il va rester. Et il est important pour moi de connaître sa qualité et sa provenance avec une garantie de traçabilité et du produit avec la bonne filtration et qu'il soit certifié par des laboratoires indépendants… "

Info +

Le SDIS  (service départemental d’incendie et de secours)  du Doubs va passer une commande de 275 000 masques chirurgicaux à l'entreprise Pressequip pour protéger au quotidien les sapeurs-pompiers et autres personnels du SDIS.

Cette commande répond à la volonté de la présidente du conseil départemental Christine Bouquin afin de de "participer pleinement au développement national et international du savoir-faire des entreprises locales ainsi que de placer le SDIS comme un établissement public acteur de la relance et du soutien économique."

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