Covid-19: situation "tendue et inquiétante" mais très hétérogène, selon Véran

Publié le 12/03/2021 - 06:22
Mis à jour le 12/03/2021 - 07:04

Point hebdomadaire • La situation sur le front de l’épidémie de Covid-19 est « tendue et inquiétante », mais elle reste très hétérogène d’une région à l’autre, a déclaré jeudi le ministre de la Santé Olivier Véran lors de son point hebdomadaire.

  • 27.166 nouveaux cas de contamination au Covid-19 ont été confirmés ces dernières 24H, un nombre en diminution alors qu’il avait dépassé les 30.000 mercredi, selon des données publiées jeudi par Santé Publique France.
  • Le taux de positivité des tests est quant à lui resté stable, à 7,3%.

Le seuil des 4.000 malades du Covid-19 en réanimation a été de nouveau dépassé, a précisé le ministre lors de son point hebdomadaire sur l'épidémie. C'est une première depuis fin 2020.

Cependant, la situation reste "très hétérogène" d'une région et d'un département à l'autre, trois régions continuant de concentrer les inquiétudes (Hauts-de-France, Ile de France et PACA), a-t-il ajouté.

"La pression hospitalière va continuer à monter", a également indiqué le ministre, qui a assuré que face à cela, le gouvernement mobilisait au maximum le système de santé.

"Si l'épidémie se poursuit à ce niveau et à ce rythme (...), alors nous prendrions toutes les mesures nécessaires" pour freiner les contaminations, a par ailleurs réaffirmé Olivier Véran.

"Pas lieu de suspendre" la vaccination avec AstraZeneca en France

Il n'y a "pas lieu de suspendre" les injections du vaccin anti-Covid d'AstraZeneca en France, a jugé jeudi le ministre de la Santé, Olivier Véran, contrairement à ce que trois pays nordiques ont décidé par précaution le temps de statuer sur d'éventuels effets indésirables.

"Le bénéfice apporté par la vaccination est jugé supérieur au risque à ce stade", Olivier Véran

Le Danemark, la Norvège et l'Islande ont pris la décision inverse en raison de craintes liées à la formation de caillots sanguins, mais ce risque n'est statistiquement pas plus fort chez les patients vaccinés avec AstraZeneca que chez les autres, a souligné M. Véran.

C'est aussi ce qu'a estimé l'Agence européenne des médicaments (EMA), qui a conseillé de poursuivre les injections.

"Les investigations sont en cours en France et à l'étranger. L'Angleterre, qui a vacciné des millions de personnes avec le vaccin AstraZeneca, enjoint à poursuivre la campagne et n'a pas (observé) à très large échelle de surrisque d'effet indésirable grave", a expliqué M. Véran, qui avait auparavant demandé l'avis de l'Agence nationale du médicament (ANSM).

"Sur 5 millions d'européens (vaccinés avec AstraZeneca, ndlr), 30 personnes ont présenté des troubles de la coagulation", a-t-il poursuivi, en soulignant que cela ne constituait pas de "surrisque statistique" par rapport à des gens non-vaccinés.

Pour autant, "chaque dossier est analysé" pour déterminer s'il existe "un lien de causalité avec la vaccination", a-t-il ajouté. "Si la situation devait évoluer, nous prendrions des décisions, mais à ce stade, il n'y a pas lieu de suspendre la vaccination".

Pour autant, cet épisode risque de ternir un peu plus la réputation de ce vaccin produit par le laboratoire anglo-suédois AstraZeneca et développé avec l'université britannique d'Oxford.

Son efficacité chez les personnes de plus de 65 ans a d'abord été mise en doute en Europe, avant que des études se montrent rassurantes, et ses effets secondaires plus importants, proches des symptômes de la grippe, ont été pointés du doigt.

Lundi, l'Autriche avait annoncé avoir cessé d'administrer un lot de ce vaccin, après le décès d'une infirmière de 49 ans qui a succombé à de "graves troubles de la coagulation" quelques jours après l'avoir reçu.

Quatre autres pays européens, l'Estonie, la Lituanie, la Lettonie et le Luxembourg, avaient suspendu dans la foulée les vaccinations avec des doses provenant de ce lot, livré dans 17 pays et qui comprenait un million de vaccins. L'Italie a elle interdit jeudi l'usage d'un autre lot, "à titre de précaution".

L'EMA a toutefois jugé mercredi qu'il n'existait aucun lien entre le vaccin d'AstraZeneca et le décès survenu en Autriche.

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Coronavirus COVID-19

Covid-19 : le repli de l’épidémie se confirme selon l’agence régionale de santé

Avec un taux d’incidence en population générale désormais sous la barre des 400 cas pour 100/000 habitants, l’épidémie confirme son repli en Bourgogne-Franche-Comté selon les derniers chiffres de l'ARS Bourgogne-Franche-Comté.  Le taux de positivité des tests perd 5 points mais reste cependant élevé à près de 25%.
 

Covid-19 : le nombre de patients testés a doublé en un mois en Bourgogne-Franche-Comté  

Le nombre de tests a "de nouveau franchi" la barre des trois millions en une semaine, selon des chiffres publiés jeudi par le ministère de la Santé, sur fond de septième vague de l'épidémie de Covid-19. En Bourgogne-Franche-Comté, plus de 77.000 personnes ont réalisé un test antigénique ou PCR entre le 27 juin et le 3 juillet 2022 contre 54.000 la semaine précédente et 33.000 début juin.

Santé

Mauvais goût de l’eau au centre ville de Besançon : des analyses “temporairement renforcées”

Suite à un incident technique survenu lundi soir sur la station de production d’eau de Chenecey Buillon, les équipes d’astreinte du service de l’eau ont dû modifier les conditions de production et distribution de l’eau alimentant le centre-ville de Besançon

Prévention solaire des dermatologues francs-comtois : “Où que tu sois, du soleil méfie-toi !”

Avec la météo et les températures actuelles, le premier réflexe que l’on a le matin n’est surement pas celui de s’appliquer de la crème solaire avant de partir travailler. Et pourtant… les dermatologues de Franche-Comté, Caroline Biver-Dalle et Hervé Van Landuyt associés à la Ville de Besançon ont rappelé au cours d’une conférence de presse mardi 11 juin 2024 les dangers liés à l’exposition solaire qui ne surviennent pas uniquement lors d’une séance de bronzage...

Comité de vigilance, syndicats et associations montent au créneau pour sauver le service d’addictologie d’Héricourt

Le Comité de Vigilance pour les services publics (CV 70) apporte son total soutien aux collectifs, associations, syndicats, et toutes les personnes qui se sont et qui vont se mobiliser contre la fermeture du service d'addictologie du centre de psychiatrie d’Héricourt, apprend-on mardi 11 juin 2024.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 13.41
légère pluie
le 17/06 à 3h00
Vent
1.43 m/s
Pression
1013 hPa
Humidité
96 %