Coronavirus : cinq décès supplémentaires depuis ce jeudi en Bourgogne Franche-Comté

Publié le 20/03/2020 - 19:12
Mis à jour le 21/03/2020 - 10:32

Alors que l’épidémie poursuit sa progression dans la région, l’ARS Bourgogne-Franche- Comté en appelle au civisme et à la responsabilité individuelle ce 20 mars 2020 dans la mise en œuvre d’une gestion maîtrisée des masques de protection. 

©Geralt/Pixabay ©
©Geralt/Pixabay ©

Alors que l’épidémie progresse encore en Bourgogne-Franche-Comté, avec ce 20 mars, 240 patients hospitalisés dont 73 en réanimation, et 28 décès au total, soit 5 personnes décédées de plus qu’hier, l’Agence Régionale de Santé rappelle qu’il est fondamental de respecter la stratégie de gestion et d’utilisation maîtrisée des masques, définie à l’échelle nationale.

"Ces masques sont pour les professionnels de santé, dans les zones où le virus circule activement", ARS.

« Protéger notre système de santé et ses professionnels, pour maintenir la prise en charge des patients et la continuité des soins » : telle est la priorité énoncée par le ministère des Solidarités et de la Santé concernant les masques de protection, dont les approvisionnements se poursuivent.

Six départements, zones de circulation active du virus

L’usage des masques est réservé d’abord aux zones où le virus circule activement, c'est-à- dire pour la région : en Côte-d’Or, en Saône-et-Loire, dans le Doubs, sur le Territoire de Belfort, en Haute-Saône et depuis hier, dans le Jura. Les seuls départements qui n’ont pas encore franchi le seuil épidémique établi par Santé publique France sont l’Yonne et la Nièvre.

Les publics auxquels les masques doivent être réservés sont prioritairement les professionnels de santé amenés à prendre en charge des patients COVID-19, en ville, à l’hôpital et dans les structures médico-sociales accueillant des personnes fragiles, ainsi que les services d’aide à domicile, pour garantir la continuité de l’accompagnement à domicile des personnes âgées fragiles et en situation de handicap.

Ces publics concernés, et les consignes d’utilisation, seront progressivement adaptés pour tenir compte de l’évolution de la situation épidémiologique et des ressources disponibles dans le contexte d’une pandémie qui, par définition, implique des besoins d’une ampleur sans précédent.

Pour le grand public, il est absolument inutile de se doter d’un masque pour accomplir les gestes de la vie courante, y compris dans les déplacements dérogatoires autorisés dans le cadre du confinement.

La mise en œuvre systématique par tous des gestes barrières demeure la mesure la plus efficace pour freiner la diffusion du virus, en respectant la consigne de rester chez soi, pour sauver des vies.

(communiqué)

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Coronavirus COVID-19

Covid-19 : le repli de l’épidémie se confirme selon l’agence régionale de santé

Avec un taux d’incidence en population générale désormais sous la barre des 400 cas pour 100/000 habitants, l’épidémie confirme son repli en Bourgogne-Franche-Comté selon les derniers chiffres de l'ARS Bourgogne-Franche-Comté.  Le taux de positivité des tests perd 5 points mais reste cependant élevé à près de 25%.
 

Covid-19 : le nombre de patients testés a doublé en un mois en Bourgogne-Franche-Comté  

Le nombre de tests a "de nouveau franchi" la barre des trois millions en une semaine, selon des chiffres publiés jeudi par le ministère de la Santé, sur fond de septième vague de l'épidémie de Covid-19. En Bourgogne-Franche-Comté, plus de 77.000 personnes ont réalisé un test antigénique ou PCR entre le 27 juin et le 3 juillet 2022 contre 54.000 la semaine précédente et 33.000 début juin.

Santé

Le kiwi, un “super-fruit” à savourer pour allier plaisir et santé selon Valentine Caput

L'OEIL DE LA DIET' • En juillet 2025, l’Union européenne a fait du kiwi, le premier fruit à obtenir une "allégation santé". L’occasion parfaite pour notre diététicienne, Valentine Caput, de revenir sur l’intérêt de ce petit fruit aux grands bienfaits.

Dermatose : les exportations de jeunes bovins vont reprendre dans les zones indemnes

Le ministère de l'Agriculture a annoncé jeudi 30 octobre 2025 la reprise des exportations de bovins, suspendues pendant quinze jours pour éviter la propagation de la dermatose nodulaire contagieuse (DNC), qui continue toutefois de progresser dans les Pyrénées Orientales et dans le Jura où la suspension perdure.

“Le médecin légiste, c’est le médecin de la violence” : la chambre mortuaire du CHU de Besançon avec Dr Elisabeth Martin

Patricienne hospitalière depuis la fin de ses études en 2010, le Dr Elisabeth Martin dirige depuis mars 2024 le service de médecine légale et de victimologie du CHU de Besançon. Derrière les portes souvent fantasmées de ce service, c’est un métier méconnu, à la croisée du soin, du droit et de la justice, qu’elle nous décrit avec précision et humanité.

Une start-up de Besançon veut offrir un implant à chaque enfant atteint de fente faciale en 2026

L’entrepreneur et créateur de contenus Mikaël Demenge a annoncé sur ses réseaux sociaux lundi 28 octobre 2025 un nouvel engagement solidaire en faveur des enfants porteurs de fentes faciales, en partenariat avec la start-up bisontine Ennoïa et le service de chirurgie maxillo-faciale et plastique de l’hôpital Necker-Enfants Malades.

Octobre rose : Et si vous donniez vos cheveux pour confectionner des perruques ?

Les perruques médicales sont souvent utilisées lors de chimiothérapies. Elles peuvent avoir un coût élevé même si certaines sont en partie remboursées par la sécurité sociale. Il n’empêche qu’il peut y avoir un reste à charge important pour les patients suivant la qualité de la perruque… Il existe toutefois des moyens pour réduire ces coûts, comme le don de cheveux… On en parle ce mois d’octobre 2025 avec Johanna Dornier gérante de Beauty Hair, un salon de coiffure partenaire de l’association "Fake hair don’t care*".

Doubs : 40.000 sacs distribués dans les pharmacies pour alerter sur la conduite sous médicaments

VIDÉO • La nouvelle campagne de sécurité routière met l’accent sur la prévention des risques liés à la conduite après la consommation de médicaments. C’est dans ce cadre que la préfecture du Doubs a lancé vendredi 24 octobre à la pharmacie Lafayette des Tilleroyes à Besançon, le début d’une campagne d’un mois prévoyant la distribution de 40.000 sacs de sensibilisation dans 40 pharmacies partenaires du département.

Julien Odoul demande un centre de radiothérapie à Sens

"Dans l’Yonne, les habitants sont plus susceptibles de mourir d’un cancer que la moyenne nationale", alerte Julien Odoul. Une situation directement liée "à la faiblesse de l’offre de soins dans le département". Avançant une inégalité territoriale, le député du Rassemblement National réclame un centre de radiothérapie à Sens. 

Influenza aviaire : Annie Genevard relève le niveau de risque sur l’ensemble du territoire national

La ministre de l’Agriculture, a décidé de relever le niveau de risque sur l’ensemble du territoire national. À compter du mercredi 22 octobre, le risque est qualifié "élevé" et s’accompagne d’un renforcement de la surveillance des élevages de volailles et des mesures de protection.

Une entreprise bisontine cherche des financements pour lancer la phase d’essai d’un biomédicament contre la leucémie

À l’horizon 2030, Carla Biotherapeutics espère apporter un traitement aux 3.000 personnes entrant chaque année dans les critères du biomédicament développé contre la leucémie. Des patients pour lesquels aucune solution n’a fonctionné ou n’est plus envisagée. Un réel espoir pour la médecine qui a toutefois besoin d’un coup de pouce… Chacun est libre de participer à l’appel à financement dès 100 €.

La Ville de Besançon encourage la vaccination contre la grippe pour les publics à risque

Alors que la période de circulation du virus de la grippe s’étend habituellement d’octobre à mars, la Ville de Besançon rappelle ”l’importance de la vaccination pour les personnes les plus vulnérables”. À travers sa direction Santé Publique, la municipalité recommande la vaccination pour les populations à risque, incluant notamment les plus de 65 ans et les professionnels en contact avec des publics fragiles.

Au procès Péchier, une anesthésiste “dévastée” par l’arrêt cardiaque de ses patients

Autrefois "pétillante", elle a quitté la clinique "dévastée" après l'empoisonnement présumé de sept de ses patients: le "lourd tribut" payé par une ancienne collègue de Frédéric Péchier, qu'il aurait en outre voulu évincer, a été au centre des débats lundi 20 octobre 2025 devant la cour d'assises du Doubs.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 11.27
nuageux
le 03/11 à 12h00
Vent
3.69 m/s
Pression
1026 hPa
Humidité
89 %