Pourquoi l'entreprise Créatech accueille des apprentis...

Publié le 06/07/2016 - 09:58
Mis à jour le 06/07/2016 - 12:06

Créatech, entreprise bisontine de dix salariés spécialisée dans la micromécanique, a pris sous son aile depuis 2 ans et demi un apprenti du CFAI de Besançon, Lucas Baekelandt. Elle va même s’occuper d’un deuxième à la rentrée de septembre 2016. Retour, dans cette période de baccalauréat et de choix d’avenir, sur les décisions qui ont mené les deux partis à coopérer

L’apprentissage en entreprise chez Créatech from maCommune.info on Vimeo.

Maître et Apprenti

Le directeur de Créatech, Denis Lyautey, explique clairement que les choix qui l'ont poussé à accepter au sein de son entreprise un apprenti "ne sont pas financiers." A l'inverse de l'emploi d'un salarié déjà qualifié, qui trahirait un besoin immédiat de main d'œuvre, la présence de Lucas "permet à un potentiel employé de se former à nos méthodes de travail, notre organisation." Le directeur souligne également qu'il "renforce la jeunesse de l'entreprise", un facteur qui lui paraît important dans une société aujourd'hui.

M. Lyautey note tout de même une contrainte à avoir un apprenti dans ses équipes : "il faut qu'il y ait, au moins au début, un tuteur qui soit disponible pour lui enseigner de vraies compétences. On ne veut pas en faire un presse-boutons, mais un vrai employé à part entière, et cela prend du temps" précise le directeur de l'entreprise.

Nicolas Daguey : "C'est du donnant-donnant"

Une situation qu'a vécu le tuteur de Lucas, Nicolas Daguey, responsable de l'atelier. "C'est sûr qu'avoir un apprenti demande un investissement conséquent. Le former, le guider, lui apprendre toutes les phases professionnelles de notre travail prend beaucoup de temps. Et il faut toujours faire attention à sa sécurité, on ne peut pas le laisser sur des projets trop dangereux." L'investissement en vaut tout de même la chandelle selon le tuteur. "Une fois ces contraintes passées, l'apprenti devient autonome. C'est vraiment une personne supplémentaire dans l'atelier. Au final, c'est du donnant-donnant, surtout avec un apprenti aussi motivé que Lucas" sourit le tuteur.

Et il est impossible pour lui de passer à côté de la satisfaction de transmettre son savoir-faire à un véritable apprenti dans un cadre favorable au jeune homme. "Mon premier stage avait été très décevant. Je ne voulais pas que Lucas ait à subir la même chose que moi. Je voulais le former et lui donner goût au monde professionnel. Je crois que l'objectif est atteint" réfléchit Nicolas.

Lucas Baekelandt : "Tout ça va m'être essentiel dans mes projets futurs"

L'objectif est en effet atteint selon Lucas, qui va continuer au sein de Créatech sa prochaine formation, un BTS CPRP de deux ans. "J'ai maintenant envie de travailler dans le domaine de la micromécanique" explique le jeune homme de 18 ans, qui a appris récemment l'obtention de son baccalauréat professionnel Technicien Usinage avec mention Bien. "Je vais changer de service, passer de l'usinage à la conception. Mais je vais toujours travailler dans le même domaine. Mon objectif serait de faire le produit de A à Z, de la conception à sa production" se projette l'apprenti.

Il précise cependant que toute son expérience, il la doit principalement à son tuteur. "Je n'avais pas l'impression d'être seulement un apprenti, mais aussi d'être utile. Il m'a consacré énormément de temps, m'a accompagné, m'a transmis son savoir, sa méthode de travail. Tout ça va m'être essentiel dans mes projets futurs" reconnaît Lucas, reconnaissant envers celui qui l'a guidé dans le monde professionnel.

A propos de Créatech

Créatech est une entreprise de micromécanique située à Besançon spécialisée dans la conception et production de pièces de précision destinées à l'horlogerie, au biomédical et un peu à l'aéronautique. Elle emploie dix salariés en août 2016, dont un apprenti. Elle a été créée en 1999, et réalise en 2014 un chiffre d'affaire d'un peu plus d'un million d'euros.

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

cfai

CAP, Bac Pro, BTS… La rentrée est assurée au CFAI Franche-Comté

Jusqu’au 15 octobre 2017, les inscriptions sont ouvertes au CFAI Franche-Comté pour la rentrée 2017-2018. CAP, Bac Pro, BTS… Il reste pas moins de 255 contrats d’apprentissage à pourvoir. Nouveauté de la rentrée : la classe de seconde industrielle et ses multiples avantages.

Études dans l’Industrie : “l’apprentissage utilise une pédagogie pour des jeunes qui ont une intelligence concrète”

Échec au baccalauréat, décrochage scolaire, pas d’idée d’avenir professionnel… Le CFAI Franche-Comté propose plusieurs possibilités de formations pour tous les niveaux dans l’industrie, un secteur dans lequel les offres d’emploi et d’apprentissage sont nombreuses. Actuellement, 477 offres de contrat d’apprentissage sont disponibles en Franche-Comté

L’industrie en fête au CFAI Franche-Comté à Besançon !

Mercredi 7 septembre 2016 de 10 heures à 18 heures, l’industrie sera en fête à Témis à Besançon. Un village d’une quarantaine de partenaires (intérim, formations, découverte des métiers, entreprises) accueillera les visiteurs. Des entreprises et des écoles (Femto-ST, Ensmm) ouvriront également leurs portes au grand public. Un second rendez-vous se déroulera le 21 septembre à Exincourt. 

Le CFAI Franche-Comté à Besançon ouvre une classe de seconde dès la rentrée !

Le CFAI Franche-Comté ouvre une classe de seconde dès la rentrée prochaine, le 3 octobre 2016 sur le site de Besançon. Contrairement aux autres formations proposées, il s’agira d’une classe à temps plein (sans alternance) dans laquelle seront accueillis les élèves de 3e ou des personnes ayant « décroché » du système éducatif souhaitant se remettre sur les rails de la formation. 

CFAI Franche-Comté : d’excellents résultat en 2016 !

Après une année 2015 très bonne, « les résultats des élèves apprentis du CFAI Franche-Comté à Besançon pour cette année 2016 sont excellents » se réjouit Philippe Labouche, directeur développement communication recrutement au CFAI. Sans compter les mentions dans les baccalauréats professionnels… 

Orientation : et pourquoi pas l’industrie ?

Alors que la session 2016 du baccalauréat vient de démarrer, les six CFAI (centre de formation des apprentis de l’industrie) de Franche-Comté s’associent afin de promouvoir les 33 formations d’avenir existantes du CAP au niveau ingénieur. Dans la région, 500 postes sont proposés tous les ans, mais 150 à 250 ne sont pas pourvus.

Economie

Octobre rose : Et si vous donniez vos cheveux pour confectionner des perruques ?

Les perruques médicales sont souvent utilisées lors de chimiothérapies. Elles peuvent avoir un coût élevé même si certaines sont en partie remboursées par la sécurité sociale. Il n’empêche qu’il peut y avoir un reste à charge important pour les patients suivant la qualité de la perruque… Il existe toutefois des moyens pour réduire ces coûts, comme le don de cheveux… On en parle ce mois d’octobre 2025 avec Johanna Dornier gérante de Beauty Hair, un salon de coiffure partenaire de l’association "Fake hair don’t care*".

Doubs : l’association Action Philippe Streit et Orona Alma récompensées aux Trophées de l’ascenseur 2025

La Fédération des ascenseurs a dévoilé les lauréats de la 10e édition des Trophées de l'ascenseur, qui mettent en lumière des projets innovants au service de la mobilité et de l'inclusion. Parmi les distinctions, le prix de la Responsabilité sociétale a été attribué à l'association Action Philippe Streit en partenariat avec Orona Alma pour leur projet "L'accessibilité au coeur de l'Action", mené dans le département du Doubs.

Collecte solidaire de jouets dans les centres de tri du Sybert

Du 17 au 30 novembre 2025, le Sybert s’associe à Ecosystem et Ecomaison, pour organiser une grande collecte de jouets d’occasion dans les éco-centres de Besançon-Tilleroyes, Saint-Vit et de Thise-Chalezeule à travers sa "Grande collecte solidaire des jouets". Les centres partenaires de l'opération disposeront chacun d’un point de collecte accessible à tous les habitants lors des heures d’ouverture pour venir y déposer des jouets inutilisés, en vue de leur réemploi ou à défaut de leur recyclage.

Le centre de la Toison d’Or de Dijon comme terrain de sport les 17 et 18 janvier 2026

Le centre de la Toison d’Or de Dijon se transformera en terrain de sport et de convivialité les 17 et 18 janvier 2026 à l’occasion de l’Altaya, une épreuve mixant un enchaînement de courses et de mouvements fonctionnels pensés pour tous les niveaux et donc "accessible à tous" promet l’organisation. Les inscriptions sont ouvertes.  

Projet de loi de finances 2025 : Jérôme Durain alerte les parlementaires sur un ”risque de tsunami destructeur” pour les collectivités

Le président du conseil régional de Bourgogne Franche-Comté, Jérôme Durain, a adressé un courrier aux parlementaires de la région le 24 octobre 2025 pour attirer leur attention sur les conséquences financières du projet de loi de finances (PLF) 2025 et des orientations budgétaires envisagées pour 2026. Dans cette lettre, l’élu socialiste met en garde contre un ”risque de tsunami destructeur pour les collectivités” si les dispositions actuelles du texte ne sont pas modifiées.

Influenza aviaire : Annie Genevard relève le niveau de risque sur l’ensemble du territoire national

La ministre de l’Agriculture, a décidé de relever le niveau de risque sur l’ensemble du territoire national. À compter du mercredi 22 octobre, le risque est qualifié "élevé" et s’accompagne d’un renforcement de la surveillance des élevages de volailles et des mesures de protection.

L’Union des commerçants répond aux “râleurs” : les braderies, “un moments clé” pour le centre-ville de Besançon

La braderie d’automne vient de se terminer à Besançon, marquant une nouvelle édition de ces journées populaires qui transforment les rues de la ville en un marché à ciel ouvert. Organisées par l’Union des Commerçants de Besançon (UCB), ces braderies ne sont pas seulement un rendez-vous commercial : elles jouent un rôle central dans la vie économique et associative du centre-ville. C’est justement ce que souhaite clarifier l’UCB dans un communiqué du 23 octobre 2025 après avoir reçu des retours de personnes ”sceptiques”, ”réfractaires”, ”râleuses” et celles qui disent que ”c’était mieux avant”.

France 2030 : de premiers résultats encourageants pour la Bourgogne-Franche-Comté

Le 4e comité stratégique France 2030, tenu le 22 octobre 2025 à Dijon, a permis de dresser un premuer bilan régional. Il était présidé par Paul Mourier, préfet de la région Bourgogne Franche-Comté, Jérôme Durain, président de la Région Bourgogne Franche-Comté et Nathalie Albert-Moretti rectrice de la région académique Bourgogne Franche-Comté et de l'académie de Besançon.

Tadaaam ! Solène Futelot shake la mixologie à Besançon

Après huit années passées derrière les comptoirs de bars et d’hôtels, dont un quatre étoiles en Suisse, Solène Futelot, 32 ans, a décidé de se lancer dans l’aventure entrepreneuriale. En août 2025, elle a créé sa micro-entreprise “Tadaaam”, spécialisée dans les prestations de mixologie à domicile et lors d’événements dans la région de Besançon.

Une convention entre quatre régions européennes dont la Bourgogne-Franche-Comté

Patrick Molinoz, vice-président de la Région Bourgogne-Franche-Comté en charge de l’Europe, des relations internationales, de l’export, du numérique et de l’intelligence artificielle, s’est rendu en Rhénanie-Palatinat (Allemagne) le 10 octobre 2025 pour la rencontre politique annuelle de la "Convention quadripartite".

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 13.47
légère pluie
le 28/10 à 15h00
Vent
4.03 m/s
Pression
1017 hPa
Humidité
88 %