Meurtre d'Alexia Daval : le mari clame son innocence, son avocat parle de "difficultés"

Publié le 30/01/2018 - 07:44
Mis à jour le 18/04/2019 - 12:32

Le mari d’Alexia, joggeuse de 29 ans retrouvée morte en octobre dans un bois en Haute-Saône, a été interpellé ce lundi 29 janvier 2018. Soupçonné d’avoir tué son épouse au cours d’une dispute conjugale, Jonathann Daval nie avoir tué sa femme. Les auditions se sont poursuivies jusqu’à minuit à la gendarmerie du fort des justices à Besançon. La garde à vue a été prolongée et les interrogatoires doivent reprendre ce mardi matin.

Alexia Daval © DR  ©
Alexia Daval © DR ©

garde à vue prolongée

Lundi matin, les gendarmes ont interpellé Jonathann Daval, 34 ans, à son domicile de Gray-la-Ville. Une perquisition a été menée dans le pavillon du couple, mis sous scellés, et Jonathann Daval a été entendu en garde à vue dans l'après-midi à la gendarmerie de Franche-Comté à Besançon.

Selon son avocat, Me Randall Schwerdorffer, il a été questionné sur "deux éléments très lourds": un véhicule serait sorti du domicile du couple la nuit précédant la disparition d'Alexia et des traces de pneus correspondant à celles de la voiture professionnelle de Jonathann Daval auraient été retrouvées près du corps de la jeune femme.

"Son audition a été difficile. C'est très compliqué de s'expliquer, mais il maintient sa version: ils sont rentrés après une soirée chez les parents d'Alexia, ils sont restés chez eux et elle est partie faire son jogging", a déclaré lundi soir Me Schwerdorffer, au terme de la première journée de garde à vue.

Draps manquants

Par ailleurs, selon Le Point, les gendarmes de la section de recherches de Besançon auraient retrouvé des tissus près du corps d'Alexia. "Les enquêteurs auraient établi que ces morceaux de tissus proviendraient de draps appartenant au couple Daval. Des vérifications à leur domicile auraient déjà été effectuées par les gendarmes au cours des premières semaines d'enquête. Elles auraient permis d'établir que ces draps étaient manquants" indique le journal. 

  • La procureure de Besançon, Edwige Roux-Morizot, a prévu de tenir une conférence de presse mardi après-midi.

Le corps brûlé de la jeune femme avait été retrouvé le 30 octobre, dissimulé sous des branchages dans le bois d'Esmoulins, près de Gray. Selon son mari, elle était partie courir l'avant-veille et n'est jamais revenue. C'est lui qui avait alerté les gendarmes, mais aucun témoin ne l'a vue courir ce jour-là. Les enquêteurs de la Section de recherches de Besançon explorent l'hypothèse d'une "dispute conjugale qui aurait mal tourné". "Le couple, qui avait des difficultés à avoir un enfant, connaissait en effet de vives tensions", ont indiqué plusieurs sources concordantes.

(Avec AFP) 

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