Coronavirus : décès de deux autres médecins de Couthenans (70) et Colmar (68)

Publié le 24/03/2020 - 10:16
Mis à jour le 24/03/2020 - 10:16

Deux médecins du Haut-Rhin et de Haute-Saône sont décédés des suites du coronavirus, a-t-on appris lundi auprès de l’Agence régionale de santé (ARS) du Grand Est et du maire de la commune où l’un d’eux exerçait, portant à cinq le nombre de médecins morts du virus en France. Médecin à Couthenans (70), Olivier-Jacques Schneller est décédé à l’hôpital de Trévenans durant le week-end.

Olivier-Jacques Schneller, 68 ans, était médecin à Couthenans (70) © DR  ©
Olivier-Jacques Schneller, 68 ans, était médecin à Couthenans (70) © DR ©

La situation a continué de s’aggraver au cours du week-end dans le Grand Est, et notamment dans le Haut-Rhin, devenu l’un des principaux foyers français de l’épidémie de coronavirus après un grand rassemblement évangélique d’une semaine en février. Les services de réanimation des hôpitaux de Colmar et Mulhouse y sont saturés.

Olivier-Jacques Schneller, 68 ans, est quant lui décédé ce week-end à l'hôpital de Trévenans (Territoire-de-Belfort), a indiqué le maire de Couthenans, où il possédait son cabinet. "Il était positif au coronavirus. Il avait été testé, il avait bien eu le Covid", a précisé à l'AFP le maire de la commune.

Généraliste de 70 ans, Mahen Ramloll, est mort dimanche à l'hôpital de Colmar, selon l'ARS et une source médicale. Ce médecin, domicilié à Colmar, faisait des remplacements à Fessenheim (Haut-Rhin) notamment, a précisé cette source médicale. Selon la presse régionale, il avait confié à un collègue avoir "dû hospitaliser des patients atteints du coronavirus".

Lundi matin, deux autres décès de médecins contaminés par le virus avaient été recensés dans l'Est.

Jean-Marie Boegle, 66 ans, gynécologue-obstétricien à la clinique du Diaconat à Mulhouse (Haut-Rhin), est mort "des suites" du Covid-19, a annoncé l'établissement. "Il avait contracté le virus auprès de l'une de ses patientes lors d'une consultation au sein de son cabinet", selon un communiqué de la clinique.

En Moselle, Sylvain Welling, généraliste de 60 ans, est décédé à l'hôpital de Saint-Avold où il était rentré pour des "problèmes respiratoires", a indiqué Gilbert Weber, maire de la commune mosellane de L'Hôpital, où le médecin exerçait. Il avait été admis jeudi dans l'établissement où il est décédé samedi "dans le service de réanimation Unité COVID-19", a indiqué dans un communiqué l'hôpital de Saint-Avold.

Dimanche, le ministre de la Santé, Olivier Véran, avait annoncé la mort, là encore liée au Covid-19, d'un médecin de Compiègne (Oise) de 67 ans, qui avait pris en charge les premiers patients atteints du coronavirus. Il s'agissait alors du premier décès d'un médecin des suites du coronavirus.

(Avec AFP)

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Coronavirus COVID-19

Covid-19 : le repli de l’épidémie se confirme selon l’agence régionale de santé

Avec un taux d’incidence en population générale désormais sous la barre des 400 cas pour 100/000 habitants, l’épidémie confirme son repli en Bourgogne-Franche-Comté selon les derniers chiffres de l'ARS Bourgogne-Franche-Comté.  Le taux de positivité des tests perd 5 points mais reste cependant élevé à près de 25%.
 

Covid-19 : le nombre de patients testés a doublé en un mois en Bourgogne-Franche-Comté  

Le nombre de tests a "de nouveau franchi" la barre des trois millions en une semaine, selon des chiffres publiés jeudi par le ministère de la Santé, sur fond de septième vague de l'épidémie de Covid-19. En Bourgogne-Franche-Comté, plus de 77.000 personnes ont réalisé un test antigénique ou PCR entre le 27 juin et le 3 juillet 2022 contre 54.000 la semaine précédente et 33.000 début juin.

Santé

Les laits végétaux passés à la loupe par Valentine Caput, diététicienne bisontine

L'OEIL DE LA DIÈT' • Ils ont le vent en poupe depuis quelque temps, d'abord cantonnés dans les rayons des magasins bios, les voilà qui inondent ceux de nos supermarchés ! Jus d'amandes, de châtaignes, de riz, d'avoine, de coco, seul le lait de soja a eu le droit de maintenir son appellation "lait", quant aux autres ils ont été relégués à leur juste place : des jus. Notre diététicienne bisontine, Valentine Caput, nous aide à les décrypter.

Le CHU de Besançon inaugure un nouveau dispositif aux urgences pédiatriques

Le mardi 14 mai 2024, le CHU de Besançon a inauguré un nouveau dispositif permettant d’animer sa salle d’attente des urgences pédiatriques. Fruit de sa collaboration avec le festival D’autres Formes, le CHU a dévoilé l’oeuvre baptisée Asclépios qui dénote quelque peu avec les traditionnels murs blancs de l’hôpital mais surtout qui s’anime sous les yeux des petits patients dès qu’on la survole avec un téléphone portable. 

Déserts médicaux : des mesures “fragmentaires” et pas assez ciblées, selon la Cour des comptes

Les politiques menées pour réduire les inégalités d'accès aux soins en France sont trop "fragmentaires", "insuffisamment ciblées" et pas "évaluables", déplore ce mois de mai 2024 la Cour des  comptes dans un rapport, proposant plusieurs mesures dont une régulation plus stricte de l'installation des médecins.

Semaine du bien-être : zoom sur une masseuse bisontine…

Le bien-être au travail prend une part de plus en plus importante au sein des entreprises. Celles-ci cherchent à réduire les risques psychosociaux mais aussi à agir sur la motivation de leurs équipes. Pour y parvenir, les entreprises peuvent faire appel à des professionnels. En vue de la semaine du bien-être en entreprise du 17 au 21 juin 2024, zoom sur une bisontine actrice de cette nouvelle politique d’entreprise avec ses massages assis.

La Convergence des services publics lance une pétition contre les inégalités de santé

La Convergence nationale des services publics lance la pétition ''En finir avec tous les restes à charge'' face aux récentes réformes de la sécurité sociale. Une proposition soutenue et relayée par la Coordination nationale des comités de défense des hôpitaux et maternités de proximité et le Comité de vigilance 70.

CHU : un site internet dédié aux futurs internes pour les convaincre de choisir Besançon

Pour convaincre les étudiants de choisir la capitale comtoise comme futur lieu d’internat, le CHU de Besançon a débuté une campagne d’attractivité ciblée en lançant un nouveau site dédié exclusivement aux futurs internes baptisé "Mon internat, c’est Besac !" mettant en avant les atouts du territoire. Une première en France sous ce format.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 12.94
couvert
le 22/05 à 12h00
Vent
3.17 m/s
Pression
1015 hPa
Humidité
89 %