Rassemblements familiaux : "À défaut de les interdire, il est clair qu'il faut les limiter" (Pr Limat, CHU de Besançon)

Publié le 21/10/2020 - 17:02
Mis à jour le 12/02/2021 - 17:40

La deuxième vague de l’épidémie de Covid-19 est prévue dans deux à trois semaines dans le Département du Doubs comme au niveau national. Pendant cette période, les cartes sont entre les mains de la population pour éviter que les hôpitaux soient subermergés. Pour le Professeur Samuel Limat, président de la commission médicale d’établissement au CHU de Besançon, cela passe par une limitation du nombre de personnes qui se rassemblent et particulièrement les personnes fragiles.

Le CHU de Besançon comme tous les hôpitaux de l'hexagone, se prépare à une deuxième vague imminente de cas graves de Covid-19. Si le gouvernement a décidé de durcir ses mesures sanitaires, par exemple en instaurant un couvre-feu dans les métropoles, le corps médical espère une prise de conscience de la population pour limiter la propagation du virus et particulièrement sur les personnes à risque. Contrairement à la première vague, la deuxième arrivera alors que la population n'est pas confinée. Les hôpitaux devront prendre soin des patients atteints de Covid, mais aussi d'autres patients comme d’éventuelles victimes d'accidents de la route.

"Le gros problème, c'est lorsque le virus traverse la barrière de personnes qui ne sont pas à risque à des personnes à risque"

Dans le cas où cette deuxième vague submergerait les hôpitaux, les services n'auraient pas d'autres choix que de déprogrammer des opérations pour libérer des lits et accueillir les cas positifs nécessitant des soins particuliers (réanimation, etc.). Pour le Professeur Samuel Limat, "Le gros problème qu'il y a c'est lorsque le virus traverse la barrière de personnes qui ne sont pas à risque à des personnes à risque, c'est-à-dire des personnes âgées et/ou des facteurs de comorbidité qui sont parfaitement connus." Et d'ajouter : "Toute la difficulté est de garder ces barrières entre une circulation virale chez les patients jeunes et des personnes à risque de développer des formes graves."

Pour lui, à défaut d'interdire les rassemblements familiaux, "il est clair qu'il faut limiter le nombre de personnes qu'on regroupe en même temps et avoir des gestes de protection vis-à-vis des personnes les plus risque. Et quand il s'agit de personnes très à risque, il faut quand même se poser la question de les réunir. On est à la limite entre le sociétal et sanitaire : si on regarde les choses d'un point de vue strictement sanitaire, c'est clair qu'il ne faut pas le faire."

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Coronavirus COVID-19

Covid-19 : le repli de l’épidémie se confirme selon l’agence régionale de santé

Avec un taux d’incidence en population générale désormais sous la barre des 400 cas pour 100/000 habitants, l’épidémie confirme son repli en Bourgogne-Franche-Comté selon les derniers chiffres de l'ARS Bourgogne-Franche-Comté.  Le taux de positivité des tests perd 5 points mais reste cependant élevé à près de 25%.
 

Covid-19 : le nombre de patients testés a doublé en un mois en Bourgogne-Franche-Comté  

Le nombre de tests a "de nouveau franchi" la barre des trois millions en une semaine, selon des chiffres publiés jeudi par le ministère de la Santé, sur fond de septième vague de l'épidémie de Covid-19. En Bourgogne-Franche-Comté, plus de 77.000 personnes ont réalisé un test antigénique ou PCR entre le 27 juin et le 3 juillet 2022 contre 54.000 la semaine précédente et 33.000 début juin.

Santé

Pénuries de médicaments : l’UFC-Que Choisir de Doubs-Belfort tire la sonnette d’alarme

Paracétamol introuvable, antibiotiques en rupture, traitements vitaux retardés : les pénuries de médicaments, autrefois exceptionnelles, sont devenues une réalité quotidienne en France. En Franche-Comté comme ailleurs, les patients et les professionnels de santé se heurtent à ces manques, aux conséquences parfois lourdes. Pour comprendre l’ampleur du problème et envisager des pistes de solutions, nous avons interrogé Jean-Pierre Courtejaire, administrateur de l'UFC Que Choisir Doubs-Territoire de Belfort. L’association de défense des consommateurs dresse un constat sans appel et avance plusieurs recommandations pour garantir l’accès de tous aux médicaments essentiels.

Bronchiolite du nourrisson : la campagne de prévention 2025-2026 est lancée

Chaque hiver, environ 30 % des nouveau-nés et nourrissons sont touchés par la bronchiolite, une infection respiratoire majoritairement bénigne mais pouvant entraîner des complications graves chez les plus jeunes. "C’est l’une des premières causes d’hospitalisation des enfants de moins d’un an pendant la saison hivernale", rappelle le ministère de la Santé.

Le Pr Norbert Ifrah attendu à Besançon pour une visite à l’Institut régional fédératif du cancer de Franche-Comté

Le président de l’Institut national du cancer (INCa), le professeur Norbert Ifrah, sera en visite ce jeudi 4 septembre à l’Institut régional fédératif du cancer (IRFC) de Franche-Comté à Besançon. Cette journée sera l’occasion de présenter les actions et résultats de l’IRFC, les perspectives 2025-2030, ainsi que les coopérations en cours avec les établissements membres du groupement.

Des objectifs réalisables pour réussir sa rentrée avec Valentine Caput

Qui dit rentrée, dit parfois nouvelle motivation et donc nouvelles résolutions. Notre diététicienne, Valentine Caput, nous donne quelques conseils pour se fixer des objectifs raisonnables pour nous permettre de tenir les objectifs de la rentrée... tout au long de l'année ! 

Une nouvelle filière de manipulateur en radiologie médicale dès la rentrée à l’IFMS de Montbéliard

À compter du 2 septembre 2025, une nouvelle filière de manipulateur en électroradiologie médicale (DEME) ouvre au sein de l'Institut de Formation aux Métiers de la Santé (IFMS) de Montbéliard et accueillera 20 étudiants issus de Parcoursup, apprend-on dans un communiqué de la Région Bourgogne-Franche-Comté.

Finances, activité en hausse et fusion, le CHU de Besançon passe en revue l’année écoulée

Le directeur général du CHU de Besançon Thierry Gamond-Rius et le professeur Samuel Limat, président de la commission médicale d’établissement, ont tiré le bilan de l’année écoulée et évoqué les projets en cours lors d’une conférence de presse mercredi 27 août 2025 à Besançon.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 23.21
légère pluie
le 15/09 à 12h00
Vent
6.16 m/s
Pression
1019 hPa
Humidité
69 %