Le virus est présent avec plusieurs zones de regroupement de cas appelés « clusters ».Le stade 2 du plan d’actions du Gouvernement a pour objectif de prévenir et limiter la circulation du virus.
36 nouveaux cas ont été confirmés par l’agence régionale de Santé portant à 80 le nombre de personnes touchées par la Coronavirus en Bourgogne Franche-Comté (chiffres du vendredi 6 mars 2020 à 14h).
- Deux patients hospitalisés au CHU de Dijon sont guéris et ont pu regagner leur domicile.
L’agence régionale de santé poursuit ses investigations afin de « s’assurer de la meilleure prise en charge des personnes, d’identifier les sujets contacts pouvant présenter un risque et prendre les mesures appropriées, notamment pour protéger les personnes fragiles et ralentir la propagation du virus« .
Le point du 6 mars 2020 à 14h30 en France
Depuis le 24 janvier 2020, la France compte 577 cas de Coronavirus COVID-19 confirmés. Neuf personnes sont décédées depuis le début de l’épidémie.
Depuis le dernier bilan de jeudi en fin de journée, Olivier Obrecht, directeur général adjoint de l’ARS Bourgogne-Franche-Comté a fait un nouveau point sur la situation de l'évolution du Corinavirus avec "une augmentation rapide du nombre de cas depuis une semaine" depuis les quatre cas de la semaine dernière à Dijon et les 68 désormais confirmés dans la région. "La Franche-Comté est montée brutalement dans le train de l'épidémie avec deux chaînes de transmission, une en provenance de l'Oise et la seconde, avec une trentaine de cas, en provenance du rassemblement évangélique à Mulhouse durant la dernière semaine de février... "
Deux premiers patients hospitalisés à Dijon sont aujourd'hui guéris et ont pu sortir de l'hôpital.
Jeudi, sur la quarantaine de patients confirmés positifs au Coronavirus, deux sont en réanimation dans les hôpitaux de Besançon et de Dijon et 24 sont à domicile. "Depuis une semaine, à partir du moment où les patients ont une situation clinique médicale stable et n'inspirent pas d'inquiétude, ils peuvent être maintenus à domicile et confiné et suivi à distance et ne pas être systématiquement à domicile..."
Le ministère de la Santé a rappelé que la France se trouvait en phase 2 de l'épidémie avec un double objectif : ralentir la progression de l’épidémie de Coronavirus COVID-19 et renforcer la résilience de la France pour garantir la continuité de la vie économique et sociale.
Olivier Obrecht a rappelé les mesures de protection et les recommandations pour freiner la diffusion du virus. Parmi elles, le respect des gestes barrière (mesures d’hygiène régulières et répétées voir ci-dessous) qui constituent des mesures simples pour lutter contre la propagation du Coronavirus."Ces mesures barrières sont vraiment les plus efficaces de réduction de la transmission de virus dans la population..." a-t-il insisté.
En cas de suspicion ou de doute, il est impératif de ne pas se rendre chez son médecin ou aux Urgences mais de composer le 15 afin que le patient soit le mieux orienté. Les quatre «Centre 15» de la région ont en effet connu une augmentation considérable de leur activité depuis le mois de février et il convient e ne pas les saturer.
En cas d'inquiétudes, toutes les questions peuvent être posées au n° vert :
- 0 800 130 000 (24h/24)
Info +
Quid des établissements scolaires ?
Concernant les établissements scolaires, les préfets, recteurs et directeurs des agences régionales de santé peuvent être amenés à décider de la fermeture d’un établissement ou d’une ou plusieurs classes, en fonction du nombre de cas d’enfants ou d’enseignants infectés ou suspectés d’avoir été en contact avec des cas positifs.
Même si le risque pour les enfants est reconnu comme très faible, ces mesures éventuelles seraient prises pour ralentir la progression de l’épidémie.
Municipales maintenues
Le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, a par ailleurs souligné la mobilisation des préfectures aux côtés des maires, pour permettre le bon déroulement des opérations des élections municipales des 15 et 22 mars prochains
Christophe Castaner a de nouveau indiqué qu’un report, partiel ou total du scrutin n’était pas à l’ordre du jour, car la situation sanitaire du pays, telle qu’analysée par les autorités de santé, ne le justifiait pas. Les opérations de vote, étalées sur toute la journée, ne présentent pas les risques inhérents à ceux d’un rassemblement public.
- Les précautions visant à limiter les contacts physiques (ne pas se serrer la main, respecter une distance minimale entre les personnes…) seront rappelées par des visuels explicatifs produits pour équiper les bureaux de vote.
(Article de Damien Poirier et Hélène Loget)