Alain Fischer, alias"Monsieur vaccin", table sur 90% de vaccinés en début d'automne

Publié le 02/08/2021 - 11:04
Mis à jour le 02/08/2021 - 11:04

Le président du conseil d’orientation de la stratégie vaccinale, Alain Fischer, estime « possible » d’atteindre l’immunité collective, avec 90% de la population vaccinée, au « début de l’automne ».

 © Hélène Loget
© Hélène Loget

Interrogé lundi sur RTL sur la date à laquelle la France pourrait atteindre l’immunité collective, le professeur d’immunologie, a déclaré: « C’est une possibilité pour le début de l’automne ».

L'immunité collective est atteinte lorsque 90% de la population des plus de 12 ans est vaccinée ou protégée parce qu'elle a été infectée.

Mais bien que "la vaccination avance très vite ces jours-ci", il "faut finir de convaincre ceux qui, pour l'instant, ne se sont pas fait vacciner", a plaidé le médecin, à la tête de l'organisme chargé de conseiller le gouvernement dans sa stratégie vaccinale.

La couverture vaccinale progresse --près de 53% de la population française dispose d'un schéma vaccinal complet-- mais la pression hospitalière ne cesse d'augmenter, conséquence de la forte contagiosité du variant Delta.

Les hôpitaux comptaient dimanche 7.581 patients Covid contre 6.843 une semaine auparavant. Les services de réanimation accueillaient 1.137 malades gravement atteints contre 886 dimanche dernier.

"Presque la moitié des personnes qui sont hospitalisées en réanimation ont moins de 60 ans, ce qui n'était pas le cas au début de l'épidémie, parce qu'il y a moins de sujets vaccinés dans les moins de 60 ans", a exposé Alain Fischer.

"Personne n'est à l'abri d'une infection grave", a-t-il déclaré, expliquant que les non-vaccinés "font les formes les plus graves" du Covid-19.

Interrogé sur une éventuelle obligation vaccinale, le professeur a estimé qu'il existait "une bonne chance d'y arriver sans obligation" mais "si malheureusement l'épidémie était encore présente à un niveau élevé et avec une immunité de groupe, non loin d'être atteinte, alors peut-être faudrait -il recourir à l'obligation vaccinale".

"C'est un devoir de protection collective", a-t-il argué, "on est en train de protéger la vie des gens, de protéger notre système hospitalier qui peut être à tout moment menacé par une reprise de l'épidémie".

Quant à l'injection d'une troisième dose, "pour l'instant, on n'en est pas là sauf pour pour les personnes les plus fragiles, c'est-à-dire les plus âgés" au-delà de 75-80 ans, les personnes immunodéprimées" et pour lesquelles "il faudra certainement sans attendre dès le début de l'automne mettre en place la vaccination de rappel".

Pour le restant de la population, "on peut attendre un peu et voir quelles seront les données sur la persistance de l'immunité".

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Coronavirus COVID-19

Covid-19 : le repli de l’épidémie se confirme selon l’agence régionale de santé

Avec un taux d’incidence en population générale désormais sous la barre des 400 cas pour 100/000 habitants, l’épidémie confirme son repli en Bourgogne-Franche-Comté selon les derniers chiffres de l'ARS Bourgogne-Franche-Comté.  Le taux de positivité des tests perd 5 points mais reste cependant élevé à près de 25%.
 

Covid-19 : le nombre de patients testés a doublé en un mois en Bourgogne-Franche-Comté  

Le nombre de tests a "de nouveau franchi" la barre des trois millions en une semaine, selon des chiffres publiés jeudi par le ministère de la Santé, sur fond de septième vague de l'épidémie de Covid-19. En Bourgogne-Franche-Comté, plus de 77.000 personnes ont réalisé un test antigénique ou PCR entre le 27 juin et le 3 juillet 2022 contre 54.000 la semaine précédente et 33.000 début juin.

Santé

Les Bourguignons Franc-Comtois vivent vieux mais en moins bonne santé que le reste de la France...

ÉTUDE INSEE • Selon une étude publiée le 4 novembre 2025 par l’Insee Bourgogne-Franche-Comté, la population régionale présente ”un état de santé plus dégradé qu’au niveau national”. Malgré une espérance de vie élevée, les habitants de la région sont davantage touchés par les maladies chroniques et la mortalité prématurée.

Cancer colorectal : les infirmières libérales de Besançon bientôt autorisées à remettre des kits de dépistage

Le cancer colorectal est la deuxième cause de cancer alors qu’il existe pourtant "un test de dépistage fiable, simple et rapide" juge la Communauté professionnelle territoriale de santé (CPTS) CaPaciTéS Besançon & Métropole. Dans le cadre d’une expérimentation inédite en France, elle lance ainsi un appel aux infirmières libérales à se former afin de pouvoir délivrer des kits de dépistage directement auprès de leurs patients. 

Le kiwi, un “super-fruit” à savourer pour allier plaisir et santé selon Valentine Caput

L'OEIL DE LA DIET' • En juillet 2025, l’Union européenne a fait du kiwi, le premier fruit à obtenir une "allégation santé". L’occasion parfaite pour notre diététicienne, Valentine Caput, de revenir sur l’intérêt de ce petit fruit aux grands bienfaits.

Dermatose : les exportations de jeunes bovins vont reprendre dans les zones indemnes

Le ministère de l'Agriculture a annoncé jeudi 30 octobre 2025 la reprise des exportations de bovins, suspendues pendant quinze jours pour éviter la propagation de la dermatose nodulaire contagieuse (DNC), qui continue toutefois de progresser dans les Pyrénées Orientales et dans le Jura où la suspension perdure.

“Le médecin légiste, c’est le médecin de la violence” : la chambre mortuaire du CHU de Besançon avec Dr Elisabeth Martin

Patricienne hospitalière depuis la fin de ses études en 2010, le Dr Elisabeth Martin dirige depuis mars 2024 le service de médecine légale et de victimologie du CHU de Besançon. Derrière les portes souvent fantasmées de ce service, c’est un métier méconnu, à la croisée du soin, du droit et de la justice, qu’elle nous décrit avec précision et humanité.

Une start-up de Besançon veut offrir un implant à chaque enfant atteint de fente faciale en 2026

L’entrepreneur et créateur de contenus Mikaël Demenge a annoncé sur ses réseaux sociaux lundi 28 octobre 2025 un nouvel engagement solidaire en faveur des enfants porteurs de fentes faciales, en partenariat avec la start-up bisontine Ennoïa et le service de chirurgie maxillo-faciale et plastique de l’hôpital Necker-Enfants Malades.

Octobre rose : Et si vous donniez vos cheveux pour confectionner des perruques ?

Les perruques médicales sont souvent utilisées lors de chimiothérapies. Elles peuvent avoir un coût élevé même si certaines sont en partie remboursées par la sécurité sociale. Il n’empêche qu’il peut y avoir un reste à charge important pour les patients suivant la qualité de la perruque… Il existe toutefois des moyens pour réduire ces coûts, comme le don de cheveux… On en parle ce mois d’octobre 2025 avec Johanna Dornier gérante de Beauty Hair, un salon de coiffure partenaire de l’association "Fake hair don’t care*".

Doubs : 40.000 sacs distribués dans les pharmacies pour alerter sur la conduite sous médicaments

VIDÉO • La nouvelle campagne de sécurité routière met l’accent sur la prévention des risques liés à la conduite après la consommation de médicaments. C’est dans ce cadre que la préfecture du Doubs a lancé vendredi 24 octobre à la pharmacie Lafayette des Tilleroyes à Besançon, le début d’une campagne d’un mois prévoyant la distribution de 40.000 sacs de sensibilisation dans 40 pharmacies partenaires du département.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 6.53
couvert
le 11/11 à 00h00
Vent
2.19 m/s
Pression
1017 hPa
Humidité
89 %