Covid-19 : 18.000 cas dans les dernières 24 heures, une hausse jamais vue, selon Véran

Publié le 20/07/2021 - 16:39
Mis à jour le 20/07/2021 - 17:05

Le nombre de cas de contaminations au Covid-19 sur les dernières 24 heures a grimpé à 18.000, contre moins de 7.000 une semaine auparavant, s’est alarmé mardi le ministre de la Santé Olivier Véran, selon qui cette hausse, due au variant Delta, est inédite.

 © capture assemblée nationale
© capture assemblée nationale

"Je viens d'avoir les chiffres de contaminations des dernières 24 heures dans notre pays (...) Nous étions hier à 18.000 contaminations sur 24 heures seulement", a assuré le ministre lors de la séance de questions au gouvernement à l'Assemblée nationale.

Les chiffres définitifs pour les dernières 24 heures seront publiés dans la soirée par Santé publique France.

"Cela veut dire que nous avons une augmentation de la circulation du virus de l'ordre de 150% sur une semaine: nous n'avons jamais connu cela, ni avec le Covid (la souche historique du virus, ndlr), ni avec le variant anglais, ni avec le sud-africain ni avec le brésilien", a-t-il poursuivi.

Un tel niveau de cas positifs n'avait pas été constaté depuis la mi-mai.

"Nous avons une arme, la vaccination", a-t-il plaidé. "Le temps n'est plus au doute, à l'hésitation, le temps est à l'immunité collective, c'est de la responsabilité collective et c'est le seul moyen que nous avons (...) de nous débarrasser du Covid une fois pour toutes".

Après plusieurs semaines de baisse, le nombre de cas est reparti nettement à la hausse à cause du variant Delta, plus contagieux.

Le gouvernement craint que cette hausse des cas, qui touche essentiellement les jeunes pour l'instant, finisse par s'étendre aux personnes âgées ou fragiles non vaccinées et entraîne une hausse des hospitalisations.

Vaccination: l'objectif de 40 millions de primo-injections "devrait être atteint fin juillet"

Le Premier ministre Jean Castex a pour sa part indiqué que l'objectif de 40 millions de premières doses de vaccins contre le Covid-19 injectées "devrait être atteint à la fin du mois de juillet", soit avec un mois d'avance sur le tableau de marche initial, a annoncé mardi Jean Castex devant l'Assemblée nationale.

Mi-juin, le Premier ministre avait dit viser la barre des 40 millions fin août, ainsi que celle des 35 millions de Français totalement vaccinés au même horizon.

A la date de lundi, 37.809.568 personnes avaient reçu au moins une dose et 30.788.868 étaient considérées comme complètement vaccinées, selon la Direction générale de la Santé.

Interrogé par la présidente du groupe socialiste Valérie Rabault, M. Castex a indiqué que la France disposait actuellement d'un "stock de 6 millions de doses". "Et jusqu'à fin août sont prévues d'arriver de l'ordre de 4,5 millions de doses par semaine dont 2,5 seront réservées pour l'administration des deuxièmes doses", a-t-il précisé, alors que Mme Rabault s'est inquiétée de l'insuffisance de ces chiffres.

"S'il n'y a pas assez de doses, comment voulez vous que le pass sanitaire entre en vigueur ? Vous enfermez les Français et vous leur donnez l'illusion d'une liberté qui n'existe pas encore", a-t-elle notamment lancé au Premier ministre.

M. Castex a également été interpellé par le chef de file des députés LR Damien Abad qui lui a reproché la "lenteur", le "manque de pédagogie parfois et le manque d'anticipation" qui a, selon l'élu de l'Ain, causé "trois mois de retard sur nos voisins" dans la campagne vaccinale. Estimant que le "pass sanitaire ne passe pas", M. Abad a également appelé M. Castex à repousser son entrée en vigueur au 30 août.

Jean Castex a par ailleurs annoncé qu’il saisira le Conseil constitutionnel après l’adoption par le Parlement du projet de loi sanitaire, prévoyant notamment l’extension du pass sanitaire ou l’obligation vaccinale des soignants, dont l’examen débute mardi à l’Assemblée nationale. "N’en doutez pas : notre objectif, comme toujours, a été de prendre des mesures proportionnées à la situation sanitaire, garantissant les libertés publiques fondamentales et assurant le développement de la sécurité sanitaire de nos concitoyens", a fait valoir le Premier ministre.

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