Sondage : près de 2 Français sur 3 pour le port du masque à l'extérieur

Publié le 09/08/2020 - 09:32
Mis à jour le 09/08/2020 - 09:32

Les Français sont désormais majoritairement favorables au port du masque à l’extérieur, près des deux-tiers d’entre eux souhaitant qu’il devienne obligatoire dans les lieux publics ouverts, selon un sondage de l’Ifop pour le Journal du Dimanche.

 © Tuur T CC0 Pexels
© Tuur T CC0 Pexels

Selon cette enquête réalisée entre le 5 et le 7 août, 64% des Français souhaitent que le port du masque « devienne obligatoire pour toute personne se rendant dans un lieu public ouvert » contre 36% qui disent y être opposés.

Le sondage  fait ressortir un basculement de l'opinion publique par rapport à un précédent sondage réalisé mi-juillet par Ifop-Fiducial pour CNews et Sud Radio, et dans lequel 56% des personnes interrogées étaient contre l'obligation de porter un masque dans les lieux publics ouverts, tandis que 44% seulement soutenaient une telle mesure.

Le masque est obligatoire dans les lieux publics clos en France depuis le 20 juillet sous peine d'une amende de 135 euros. L'obligation du port du masque à l'extérieur (rue, parcs et jardins publics, marchés, plages et autres sites touristiques...) s'étend en outre dans de plus en plus de villes du pays.

Il sera obligatoire dès lundi dans des zones très fréquentées à Paris ainsi qu'en Seine-Saint-Denis, dans les Hauts-de-Seine, le Val-de-Marne et le Val-d'Oise qui emboîtent le pas de Marseille, Ajaccio, Carcassonne, Bordeaux, Rennes ou Lille.

Dans une interview au JDD, le professeur d'immunologie Jean-François Delfraissy, à la tête du Conseil scientifique chargé d'aider le gouvernement à gérer la crise sanitaire, a estimé que l'obligation du port du masque à l'extérieur simplifierait le message gouvernemental et allait "s'imposer naturellement".

Concernant l'évolution de l'épidémie en France, "la situation paraît contenue mais elle reste très fragile", a souligné Jean-François Delfraissy, confirmant le diagnostic du conseil scientifique, qui avait prévenu dans un avis publié cette semaine que la situation pouvait "basculer à tout moment" vers une reprise incontrôlée.

Les indicateurs clés de suivi de l'épidémie de Covid-19 continuent de se dégrader en France: 2.288 nouveaux cas ont été annoncés vendredi, une progression inédite depuis mai.

"Certains indicateurs atteignent des niveaux très élevés, les clusters (cas regroupés, ndlr) sont certes bien repérés mais ils sont très nombreux. Heureusement, il n'y a aucun signal d'alarme en termes d'hospitalisations. L'épidémie semble différente, elle touche une population plus jeune", a ajouté l'immunologue en soulignant qu'il était nécessaire de "trouver le bon message" pour inciter les jeunes à porter le masque.

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