Fin de l'état d'urgence : ce qui change à partir du 11 juillet 2020 et ce qui ne change pas...

Publié le 10/07/2020 - 10:32
Mis à jour le 12/02/2021 - 17:42

CORONAVIRUS • À partir de ce soir minuit, l’état d’urgence en France instauré en mars dernier pour lutter contre l’épidémie de covid-19 prendra fin. Qu’est-ce qui va changer à partir de samedi 11 juillet 2020 et qu’est-ce qui ne changera pas ?

Besançon © Alexane Alfaro ©
Besançon © Alexane Alfaro ©

L'état d'urgence avait été instauré le 23 mars pour lutter contre la propagation du covid-19 en France. Il prendre fin ce vendredi 10 juillet à minuit (sauf en Guyane et à Mayotte où il est prolongé jusqu'au 30 octobre).

Qu'est-ce qui va changer ?

  • Fin de la trêve hivernale : les propriétaires auront le droit d'expulser des locataires.
  • Réouverture des stades et des hippodromes : ces espaces, déjà rouverts pour des pratiques sportives encadrées avec des mesures de prévention, rouvriront au public avec une jauge maximale de 5.000 personnes.
  • Croisières fluviales autorisées : ces croisières seront de nouveau autorisées, mais ce n'est pas le cas des croisières maritimes internationales.
  • Manifestations et rassemblement sur la voie publique : si le nombre de personnes à une manifestation sur la voie publique était limité à 10 personnes (sauf autorisation préfectorale), cette limite est levée avec celle de l'état d'urgence.
  • Accès au gaz naturel : les fournisseurs d'énergie seront autorisés à couper l'accès au gaz naturel et à l'électricité en cas de non-paiement des factures.
  • Fin du délai de carence : le délai de carence en cas d'arrêt maladie sera de retour, soit un jour pour les salariés de la fonction publique et trois jours pour ceux du privé.
  • Fin de l'exonération d'impôt des heures supplémentaires : elles ne pourront plus bénéficier d'une exonération d'impôt sur le revenu dans la limite de 7.500€ annuels. Le plafond revient à 5.000€.
  • Plafonnement des prix des masques et du gel hydroalcoolique : jusqu'à présent, le prix d'un masque était fixé à 95 centimes et les 100ml de gel hydroalcoolique ne devaient pas dépasser 2,64€.
  • Un reconfinement total sera impossible. Pour cela, il faudrait un nouvel état d’urgence sanitaire.

Les interdictions qui restent…

  • Le port du masque reste obligatoire dans les transports collectifs jusqu'en novembre.
  • La jauge maximale de 5.000 personnes dans les grands évènements, les stades et les salles de spectacle est maintenue jusqu'au 1er
  • Les sports de combat restent interdits au moins jusqu'en septembre.
  • Les foires et salons restent interdits au moins jusqu'en septembre.
  • Les discothèques restent fermées au moins jusqu'en septembre.

Infos +

  • Jusqu'au 30 octobre inclus, le Premier ministre et son gouvernement peuvent encore prendre des mesures règlementaires par décret en cas de reprise de l'épidémie, y compris après la sortie de l'état d'urgence.
  • En Europe, face à la recrudescence de cas de covid-19, plusieurs pays ont dû reconfiner une partie de leur population comme en Espagne, en Allemagne, au Portugal et au Royaume-Uni.
Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Coronavirus COVID-19

Covid-19 : le repli de l’épidémie se confirme selon l’agence régionale de santé

Avec un taux d’incidence en population générale désormais sous la barre des 400 cas pour 100/000 habitants, l’épidémie confirme son repli en Bourgogne-Franche-Comté selon les derniers chiffres de l'ARS Bourgogne-Franche-Comté.  Le taux de positivité des tests perd 5 points mais reste cependant élevé à près de 25%.
 

Covid-19 : le nombre de patients testés a doublé en un mois en Bourgogne-Franche-Comté  

Le nombre de tests a "de nouveau franchi" la barre des trois millions en une semaine, selon des chiffres publiés jeudi par le ministère de la Santé, sur fond de septième vague de l'épidémie de Covid-19. En Bourgogne-Franche-Comté, plus de 77.000 personnes ont réalisé un test antigénique ou PCR entre le 27 juin et le 3 juillet 2022 contre 54.000 la semaine précédente et 33.000 début juin.

Santé

Une récente étude du CHU de Besançon soulève des inquiétudes envers les implants mammaires en silicone

En France, "environ 400 000 femmes sont porteuses d’implants mammaires en silicone suite à des chirurgies esthétiques ou reconstructrices" expose le CHU de Besançon dans un communiqué du 13 novembre 2025. Bien que couramment utilisés, ils peuvent néanmoins "susciter des inquiétudes quant à leur sécurité à long terme". Dans une étude récemment publiée dans la revue Biomaterials, le docteur Isabelle Pluvy, l’ingénieur de recherche Florelle Gindraux et leurs collaborateurs du CHU de Besançon, montrent que la présence de silicone au contact des tissus semble stimuler le système immunitaire et favoriser localement la présence d’inflammation chronique.

Numérique en santé : Dijon accueille les journées régionales les 13 et 14 novembre

Les journées régionales du numérique en santé se tiendront les 13 et 14 novembre 2025 au palais des congrès de Dijon. Organisé conjointement par l’Agence Régionale de Santé (ARS) et le GRADeS Bourgogne-Franche-Comté, l’événement vise à mobiliser l’ensemble des acteurs du territoire autour d’un numérique au service des pratiques, des organisations et des usagers.

Accès aux soins : 58% des habitants de Bourgogne-Franche-Comté insatisfaits

Le média de Radio France, Ici, a partagé ce mercredi 12 novembre 2025 les résultats de la consultation citoyenne "Ma commune, mon maire et moi" concernant l’accès aux soins en Bourgogne-Franche-Comté. Il ressort de ce sondage que 58% des habitants de la grande région ne sont pas satisfaits de l’accès aux soins là où ils vivent. 

Les Bourguignons Franc-Comtois vivent vieux mais en moins bonne santé que le reste de la France...

ÉTUDE INSEE • Selon une étude publiée le 4 novembre 2025 par l’Insee Bourgogne-Franche-Comté, la population régionale présente ”un état de santé plus dégradé qu’au niveau national”. Malgré une espérance de vie élevée, les habitants de la région sont davantage touchés par les maladies chroniques et la mortalité prématurée.

Cancer colorectal : les infirmières libérales de Besançon bientôt autorisées à remettre des kits de dépistage

Le cancer colorectal est la deuxième cause de cancer alors qu’il existe pourtant "un test de dépistage fiable, simple et rapide" juge la Communauté professionnelle territoriale de santé (CPTS) CaPaciTéS Besançon & Métropole. Dans le cadre d’une expérimentation inédite en France, elle lance ainsi un appel aux infirmières libérales à se former afin de pouvoir délivrer des kits de dépistage directement auprès de leurs patients. 

Le kiwi, un “super-fruit” à savourer pour allier plaisir et santé selon Valentine Caput

L'OEIL DE LA DIET' • En juillet 2025, l’Union européenne a fait du kiwi, le premier fruit à obtenir une "allégation santé". L’occasion parfaite pour notre diététicienne, Valentine Caput, de revenir sur l’intérêt de ce petit fruit aux grands bienfaits.

Dermatose : les exportations de jeunes bovins vont reprendre dans les zones indemnes

Le ministère de l'Agriculture a annoncé jeudi 30 octobre 2025 la reprise des exportations de bovins, suspendues pendant quinze jours pour éviter la propagation de la dermatose nodulaire contagieuse (DNC), qui continue toutefois de progresser dans les Pyrénées Orientales et dans le Jura où la suspension perdure.

“Le médecin légiste, c’est le médecin de la violence” : la chambre mortuaire du CHU de Besançon avec Dr Elisabeth Martin

Patricienne hospitalière depuis la fin de ses études en 2010, le Dr Elisabeth Martin dirige depuis mars 2024 le service de médecine légale et de victimologie du CHU de Besançon. Derrière les portes souvent fantasmées de ce service, c’est un métier méconnu, à la croisée du soin, du droit et de la justice, qu’elle nous décrit avec précision et humanité.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 6.55
ciel dégagé
le 15/11 à 21h00
Vent
0.9 m/s
Pression
1011 hPa
Humidité
94 %